5 300 hab. (Saint-Albanais), 840 ha dont 255 de bois, chef-lieu de canton du département de la Savoie dans l’arrondissement de Chambéry, commune d’habitat très dispersé 4 à 5 km à l’est de la préfecture. Elle associe une part de la plaine de Leysse aux pentes du Nivolet à l’angle SO des Bauges. Elle accueille quantité d’ateliers et de services de banlieue: fabriques de véhicules spécialisés du groupe Fiat par Iveco (Camiva, 250 sal.), de postes électriques de la Sapem du groupe Schneider (130 sal., ex-Merlin-Gérin), une fabrique d’alarmes Chubb (30 sal.), la Générale d’agencement (Alain Perrier, aménagement de magasins, 55 sal.); quelques magasins comme Les Halles Savoyardes (supermarché, 50 sal.), Decathlon (60 sal.), Sport 2000 (Frasteya, 45 sal.), Darty (30 sal.); bureau Veritas (35 sal.), transports Ortolland (50 sal.). La ville a un collège public, un institut médico-éducatif, un centre spécialisé pour enfants, une maison familiale rurale. Le nom était seulement Saint-Alban avant 1946; la commune a eu plus de 1 500 hab. au milieu du 19e s., 1 100 seulement entre 1890 et 1926, puis sa population a fortement augmenté, passant les 2 000 hab. en 1955 et les 4 000 vers 1993, les 5 000 en 1999. Elle a gagné 300 hab. de 1999 à 2004. Le canton a 15 200 hab., 9 communes, 10 376 ha dont 4 401 de bois; il s’étend surtout sur les reliefs accidentés des Bauges, où il culmine à 1 847 m au mont Margeriaz, un beau crêt qui fait face à l’ouest. Son territoire est en grande partie dans le Parc régional des Bauges. Les Déserts (670 Désertiers, 3 359 ha dont 1 879 de bois) en est la commune la plus septentrionale; d’habitat très dispersé, son finage grimpe à l’ouest au Nivolet (1 547 m, large vue) et au mont Revard qui le prolonge vers le nord, et dont la crête se tient vers 1 500 m; la mairie est à 1 000 m d’altitude. Le hameau de la Féclaz y est la base principale de la station de ski du Revard. La société d’économie mixte du Grand Plateau Nordique emploie 45 personnes. Une autre station de ski, faisant partie du même ensemble, se trouve en face, sous le Margeriaz, au-dessus du village et du col de Plainpalais. Hameaux et chalets se dispersent dans la haute vallée de la Leysse, qui est la principale rivière du canton. La commune a eu plus de 1 500 hab. en 1846, 450 seulement en 1975, et croît depuis. Elle a 460 résidences secondaires contre 270 résidences principales. Saint-Jean-d’Arvey (1 300 Sangerains, 1 301 ha dont 555 de bois) domine la Leysse, 5 km à l’est de Saint-Alban. Le village, à 570 m, est sur l’adret du mont Peney (1 356 m) dont la haute corniche marque l’horizon à l’est de Chambéry. Sa population, descendue à 410 hab. en 1968 (1 100 un siècle avant) a plus que triplé depuis; elle a augmenté d’une cinquantaine d’habitants entre 1999 et 2004. Thoiry (390 Thoirzans, 1 775 ha dont 417 de bois) à 643 m, Curienne (620 Curiennais, 855 ha dont 250 de bois) à 712 m et Puygros (320 Puygrolains, 1 034 ha dont 632 de bois) à 740 m se partagent le sud-est du canton, fermé à l’est par la barre rigide de la Buffaz (1 660 m) et de la Galoppaz (1 680 m). Leur population augmente un peu aussi, mais très modérément. Au nord de Saint-Alban, le canton est complété par la commune de Verel-Pragondran (420 Devrai-Gondraniers, 653 ha dont 333 de bois) sur un replat du Nivolet à 580 m, qui n’avait plus que 100 hab. en 1968 et a retrouvé en 1999 son maximum de 1846. Situées entre Saint-Alban et Chambéry, Barby et Bassens sont nettement plus peuplées. |