Saint-Briac-sur-Mer

(2 060 Briacins, 806 ha) commune d’Ille-et-Vilaine dans la Côte d’Émeraude, 7 km à l’ouest de Dinard. Cet ancien port de pêche, «village de charme», est devenu une agréable station de la côte d’Émeraude, sans casino. Elle fut choisie par des peintres comme Isabey dès les années 1850, ce qui la fit surnommer la «Pont-Aven du nord»; «sur Mer» a été ajouté en 1939. Un musée en plein air évoque le sentier et les sites préférés des peintres; festival d’art, salon et concours de peinture; un menhir au nord. La population était modérément croissante depuis le minimum de 1 650 hab. en 1975, mais elle a baissé de 50 hab. après 1999; elle avait dépassé 2 400 hab. en 1831 et en 1872.

La station est à l’est de l’estuaire du Frémur et s’avance au NO à la pointe de la Haye; au-delà de laquelle sont les îles du Perron et Agot, celle-ci montant à 36 m. Sur cette façade occidentale, que borde la ville, sont la plage du Béchay, un port d’échouage et le château couronnant la pointe du Nessay, un port de plaisance de 600 places d’échouage, avec association nautique, yacht-club, écoles de voile et de kayak, un golf. La pointe du Nessay a été le site d’un château féodal, qui servit plus tard de prison et abrita les bois de justice; reconstruit en 1886, il a longtemps hébergé des classes ouvertes et séjours de vacances, mais est en voie de se transformer en hôtel. Plus loin, la côte qui fait face au nord reste vide, avec de petites plages, un sentier fréquenté; la pointe de la Garde-Guérin y est encore truffée de casemates. Au-delà vers l’est, Saint-Briac partage avec Saint-Lunaire la plage de Longchamp. Au sud, le finage reste agricole. La commune a 1 600 résidences secondaires (61% du parc de logements), 2 campings (360 places) mais pas d’hôtel ni de magasin ou entreprise de plus de 20 salariés.

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