Saint-Galmier

5 500 hab. (Baldomériens), 1 947 ha, chef-lieu de canton du département de la Loire dans l’arrondissement de Montbrison, 22 km à l’est de celle-ci et 22 km au nord de Saint-Étienne. La ville est au pied du talus des monts du Lyonnais, en un site connu pour ses eaux depuis les Romains. Leur exploitation moderne remonte à 1837, quand Badoit acheta les droits sur la source qui porte encore son nom et dont les eaux, naturellement gazeuses, sortent à 16°C. C’est le groupe Danone (Évian) qui en a la propriété et qui y emploie 200 personnes, pour 300 millions de bouteilles par an.

Saint-Galmier a aussi un casino (groupe Partouche, 70 sal.) et une biscuiterie (Hafner, 55 sal.), un supermarché Casino (35 sal.).

La ville se veut «station verte de vacances» et fleurie (4 fleurs); elle a un collège public et un privé, un institut médico-éducatif, un petit hôpital local sans lits de médecine mais avec 285 lits au total; un hippodrome depuis 1899, et un aérodrome. La population municipale a atteint 3 400 hab. en 1886, s’est abaissée jusqu’à 2 500 entre les deux guerres, et augmente depuis. Elle a encore gagné plus de 500 hab. de 1999 à 2006. La communauté de communes du pays de Saint-Galmier groupe 12 communes (38 100 hab.) et siège dans la ville.

Le canton a 34 900 hab., 11 communes, 13 250 ha dont 1 130 de bois; il s’allonge du nord au sud entre la Loire et les premiers reliefs des monts du Lyonnais. Au NO Montrond, au SO Veauche et Andrézieux-Bouthéon sont des communes peuplées. Entre elles, Cuzieu (1 400 Cuzieutaires, 1 151 ha), sur la N 82 près de la rive droite de la Loire, au passage de la Coise, 5 km ONO du chef-lieu, a une église du gothique flamboyant et un château du 17e s.; elle n’avait encore que 490 hab. en 1968 et a augmenté d’une centaine d’habitants de 1999 à 2007. Rivas (410 hab., 460 ha), au bord de la Loire, 6 km à l’ouest du chef-lieu, a une entreprise de bétons et matériaux Sagra (Big Mat, 60 sal.), une sellerie (Selpe, 25 sal.); elle a gagné 80 hab. de 1999 à 2005. À Saint-André-le-Puy (1 200 hab., 866 ha), dans la plaine juste à l’est de Montrond au bord de l’Anzieux, la firme allemande Freudenberg fabrique des flexibles de freins d’automobiles (Flexitech, 240 sal.); viandes et salaisons Le Batistou (35 sal.). La commune n’avait que 550 hab. en 1954, mais sa population n’augmente plus guère depuis 1990. Vers l’est à 3 km, sur le talus de faille à 7 km au nord de Saint-Galmier, Bellegarde-en-Forez (1 500 Bellegardois, 1 891 ha dont 507 de bois), à 406 m au débouché de l’Anzieux dans la plaine du Forez, se distingue par son ancien château fort, qui a conservé une tour ronde, complétée par des bâtiments et une tour carrée du 16e s., et dont la terrasse domine la plaine; carrière Delage (30 sal.). La commune a gagné près de 300 hab. de 1999 à 2005; elle en avait 1 600 en 1881, 1 000 dans les années 1960. Chambœuf (1 400 Chambutaires, 1 112 ha) est juste au sud de Saint-Galmier à 431 m sur le même talus et croît aussi (440 hab. en 1968, +180 hab. de 1999 à 2007); articles métalliques Chabanne (40 sal.) et ABI (20 sal.), emballages plastiques RKW Castelleta (30 sal.). Saint-Bonnet-les-Oules (1 300 hab., 1 241 ha dont 232 de bois), 4 km plus au sud à 475 m, avait 420 hab. en 1968, et a gagné 170 hab. de 1999 à 2006; elle propose un musée de la ferme forézienne.