Saint-Jean-Soleymieux

740 hab. (Saint-Jeannards), 1 647 ha dont 629 de bois, chef-lieu de canton du département de la Loire dans l’arrondissement de Montbrison, dans les monts du Forez à 15 km au sud de Montbrison, à 734 m; crypte romane du 12e s. dans l’église. La commune a eu plus de 1 400 hab. au milieu du 19e s., 550 en 1975 et sa population augmente un peu depuis, gagnant une cinquantaine d’habitants de 1999 à 2005.

Le canton, limitrophe du département du Puy-de-Dôme, a 5 800 hab., 13 communes, 15 048 ha dont 3 351 de bois; il est entièrement dans le massif du Forez. La petite Soleymieux (480 hab., 880 ha), juste au nord du chef-lieu sur le versant de la Mare, a gagné une centaine d’habitants entre 1999 et 2005; elle en avait 930 en 1896, 320 en 1975. À l’angle NO, Gumières (250 Gumiérois, 1 612 ha dont 800 de bois) est la dernière commune, à 900 m; le col de la Croix de l’Homme Mort (1 163 m) donne accès à Ambert. Sa population avait atteint 1 500 hab. en 1831; elle est à son minimum depuis 1982, mais la commune a autant de résidences secondaires (une centaine) que de résidences principales.

C’est aussi le cas de Montarcher (75 Archimontois, 599 ha dont 350 de bois) qui, au sud-ouest de Gumières, dispute au Besset le titre de plus haut chef-lieu de commune du département de la Loire, à 1 150 m. Le village est considéré comme «petite cité de caractère»: il a des restes de fortifications, dont une porte; église romane et gothique avec vue étendue; musée de l’audiovisuel. Marols (330 Marolais, 1 494 ha dont 700 de bois), 4 km au sud du chef-lieu à 820 m, est un vieux village pittoresque avec une église fortifiée du 14e s.; la commune a eu 1 000 hab. en 1856, 280 à son minimum de 1982, et a repris un peu (+37 hab. de 1999 à 2005). Chenereilles (320 hab., 897 ha dont 234 de bois), 3 km à l’est de Marols, a un donjon du 14e s. avec cour renaissance de l’ancien château.