Saint-Léonard-de-Noblat

(4 740 Miaulétous, 5 559 ha dont 1 029 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Vienne, 24 km à l’est de Limoges sur le plateau dominant la rive droite de la Vienne. Le nom est celui de l’ermite qui s’était établi au lieu-dit Noblat. Le bourg conserve des maisons anciennes et une collégiale romane à haut clocher et multiples absidioles; parc de loisirs dans la vallée de la Vienne près de la centrale électrique de Beaufort; collège et lycée publics, hôpital (10 lits).

La ville a plusieurs sujets de mémoire: une ancienne spécialité de massepain; une longue tradition industrielle et de négoce, notamment dans le ramassage des chiffons (les peilles) destinés aux papeteries, maintenant disparue; quelques fabrications maintenues, comme les porcelaines Coquet (60 sal.); un atelier de plasturgie (Galalitum, 60 sal.); un magasin Intermarché (40 sal.).

En outre, la ville est le lieu de naissance du physicien Louis Gay-Lussac (1778-1850), à qui est consacré un musée. Gay-Lussac a exploité un grand domaine dans la commune, passé de 230 à 420 ha au moment de sa mort. À l’est du bourg, au site de l’Artige, sur le plateau, une mine de tungstène fut exploitée jusqu’en 1956; au-dessus du confluent de la Maulde et de la Vienne s’était juché le prieuré de l’Artige, au pied duquel a été construit le dernier barrage sur la Maulde, parfois écrit Lartige (1958, retenue de 2 Mm3). Une partie de la commune est sur le plateau à l’ouest de la Vienne.

Le nom de la commune a été complété en 1919. Sa population a peu changé durant le dernier siècle, mais avec une tendance récente à la baisse; elle a encore perdu 140 hab. depuis 1999. La ville est depuis 2005 le siège de la communauté de communes de Noblat. Le nouveau canton a 13 communes, 16 700 hab.

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