Saint-Mandé

22 400 hab. (Saint-Mandéens) dont 220 à part, 92 ha, chef-lieu de canton du Val-de-Marne dans l’arrondissement de Nogent-sur-Marne, limitrophe du 12e arrondissement de Paris. La commune est entre le boulevard périphérique et le bois de Vincennes et son territoire va de la Porte de Vincennes à la Porte Dorée. À ce finage étroit compris entre l’avenue de Paris au nord et l’avenue Daumesnil au sud, s’ajoute au nord-est le périmètre de l’hôpital militaire Bégin pour l’instruction des armées, dans lequel a trouvé place l’Institut Géographique National (IGN). Saint-Mandé accueille l’Institut départemental des Aveugles (le Val Mandé) et l’hospice Saint-Michel, qui abrite le SAMU social de Paris.

Saint-Mandé a deux collèges publics, un collège et lycée privé, trois maisons de retraite, un institut médico-éducatif. Elle est desservie par les stations de métro Saint-Mandé-Tourelle et Bérault de la ligne n°1. Le lac de Saint-Mandé, à l’est, est compris dans le bois de Vincennes, donc dans la commune de Paris. La ville accueille une menuiserie métallique Laubeuf (50 à 100 sal.), la BNP (100 à 200 sal.), un magasin Monoprix (50 à 100 sal.), le siège des papeteries Smurfit Kappa (100 à 200 sal.), le négoce de machines-outils Teyssou (50 à 100 sal.), le nettoyage ARNG (50 à 100 sal.) ainsi qu’EDF (100 à 200) et ERDF (250 à 500 sal.).

La commune a perdu à l’ouest en 1844 les quartiers de Bel-Air et Picpus, pris dans les nouvelles fortifications, et définitivement incorporés à Paris en 1860: de 5 300 hab. en 1856, la population était tombée à 2 900 en 1861; elle a poursuivi sa croissance dans le nouveau territoire, atteignant 10 000 hab. en 1883 et 15 000 en 1900, et a culminé à 24 300 hab. en 1962; tombée à 18 700 hab. en 1982 et 1990, elle remonte depuis selon les statistiques officielles. En 1929, Saint-Mandé a perdu à nouveau d’autres territoires avec l’incorporation du Bois de Vincennes à la commune de Paris, limitant le périmètre de la commune à l’avenue Daumesnil au sud et à la Chaussée de l’Étang à l’est; ces amputations expliquent la forme assez contournée du finage, limité à moins du tiers de l’ancienne commune et qui comporte deux excroissances à l’est (hôpital militaire et IGN) et au nord autour de l’avenue Joffre. La municipalité a une majorité de droite; le maire est Patrick Beaudouin, UMP, également député. Le canton correspond à la commune et son conseiller général est également UMP.