Saint-Maur-des-Fossés

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76 100 hab. (Saint-Mauriens) dont 840 à part, 1 125 ha, chef-lieu de canton du Val-de-Marne dans l’arrondissement de Créteil, juste au nord-est de la préfecture. La commune occupe tout le lobe du grand méandre de la Marne, y compris les îles des Cormorans et Casenave à l’est. La D 30 (boulevards de Champigny, Louis-Blanc et avenue de l’Alma) traverse la commune du nord au sud entre les ponts de Champigny et de Bonneuil, la D 129 (boulevard Rabelais, avenue Foch et avenue du Bac) du NO au SE où elle atteint le pont de Chennevières; elles se croisent à la place Jean-Moulin, près de laquelle est un ensemble d’ateliers d’arts; le musée d’art dit Villa Médicis est plus à l’est dans le quartier de la Varenne-Saint-Hilaire. À l’ouest, la D 45 (avenue de la Libération) vient du pont de la Libération (jadis du Petit Parc) qui mène à Joinville, et rejoint la N 186 qui emprunte ensuite le pont de Créteil. La voie ferrée de l’ancienne ligne de la Bastille, empruntée par le RER A, traverse toute la commune par les gares de Saint-Maur-Créteil, du Parc de Saint-Maur, puis de Champigny (également à Saint-Maur) où elle se réunit au chemin de fer de Grande Ceinture, et la gare de la Varenne-Chennevières à l’est.

Le territoire de la commune a été occupé à partir du 7e siècle par l’abbaye de Saint-Maur dont ne reste, tout au nord, que la tour Rabelais dans le petit square de l’Abbaye. La commune est divisée en huit quartiers: le Vieux-Saint-Maur le plus au nord et le plus en amont sur la Marne; Saint-Maur-Créteil à côté du précédent, et le plus en aval de la commune; Adamville au centre, le seul qui ne touche pas à la Marne; le Parc au centre-nord; Champagnol au nord-est; la Varenne à l’est à l’extrémité de la boucle; les Mûriers au sud-est; la Pie au sud-ouest.

La commune est fleurie (trois fleurs) et a obtenu un label «ville et métiers d’art»; le club omnisports de la VGA Saint-Maur (la Vie au Grand Air), créé en 1919, a obtenu de nombreux succès dans diverses disciplines; Saint-Maur a deux théâtres et plusieurs festivals, notamment de courts métrages; cinq lycées et cinq collèges publics, six collèges et trois lycées privés, un centre universitaire. Celui-ci est lié à l’observatoire de Saint-Maur (CNRS et université de Versailles), qui date des années 1870 mais occupe un bâtiment de 1912 et travaille en liaison avec Meudon et le LATMOS (Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations Spatiales) de l’Université de Versailles-Saint-Quentin. il est associé à un centre de recherches des environnements terrestres et planétaires, doté de caves sismiques, du département des études spatiales de l’Institut de Physique du Globe de Paris-7.

Saint-Maur a aussi un enseignement de droit et sciences économiques, qui a été intégré à l’université de Créteil. Elle accueille également un centre de formation d’apprentis de restauration, un centre de formation d’apprentis de la Chambre des Métiers et une unité de formation d’apprentis du lycée catholique privé Teilhard de Chardin. La ville héberge quatre cliniques: Métivet (80 lits, 100 à 200 sal.), Marcellin-Berthelot (85 lits), Saint-Hilaire (60 lits), la clinique du Métabolisme d’Île-de-France (35 lits), douze maisons de retraite dont Sévigné (50 à 100), deux instituts médico-éducatifs, trois centres d’aide par le travail et une maison d’accueil spécialisée.

Dans les entreprises de production et voisines figurent les médicaments Septodont (200 à 500 sal.), un centre de recherche de l’opticien Essilor (200 à 500 sal.), l’imprimerie Alcan (100 à 200 sal.), la boulangerie Raphaelle (50 à 100 sal.), l’informatique PMC (50 à 100 sal.), les installations électriques Ineo (100 à 200 sal.) et Instel (50 à 100 sal.). Les services et commerces le sont par la banque Société Générale (50 à 100 sal.), l’Immobilière 3F (200 à 500 sal.) et l’Opac 94 (100 à 200 sal.), des supermarchés Doremi (50 à 100 sal.), Casino (50 à 100 sal.), Atac (50 à 100 sal.) et Monoprix (50 à 100 sal.), les négoces d’appareils aérauliques Carrier (50 à 100 sal.), la vente à domicile JNC Plast (50 à 100 sal.), les réparations d’appareils électriques Répar’Action (50 à 100 sal.); travail temporaire Soded (50 à 100 sal.), blanchisserie Blanc Express (50 à 100 sal.), nettoyages Grosjacques (100 à 200 sal.) et JLService (50 à 100 sal.); plâtrerie Alma (50 à 100 sal.); entreposage OGF (50 à 100 sal.); France-Télécom (200 à 500 sal.), RATP (500 à 1 000 sal.), service des eaux Veolia (50 à 100 sal.).

La commune vient d’une fusion entre l’ancien territoire de l’abbaye de Saint-Maur et la paroisse de La Varenne-Saint-Hilaire à l’est; elle s’est nommée un moment Saint-Maur et Lavarenne, puis Vivant-sur-Marne en 1793, ensuite Saint-Maur, «les Fossés» n’apparaissant qu’en 1897 pour reprendre le nom ancien de l’abbaye, à l’origine Saint-Pierre-du-Fossé. Elle avait 600 hab. vers 1850 et sa population a connu un fort accroissement dans le dernier quart du 19e s. où elle passée de 5 600 hab. en 1868 à 23 000 en 1901; elle a doublé encore dans l’entre-deux-guerres (57 000 hab. en 1931) et culminé à 80 900 hab. en 1975; un creux a été enregistré ensuite (73 100 hab. en 1999). Le maire est Henri Plagnol (UMP), ancien fonctionnaire, également député et ancien secrétaire d’État. La commune est divisée en trois cantons, dont les trois conseillers sont de droite.