Saint-Pierre-de-Chandieu

4 200 hab. (Saint-Pierrards), 2 928 ha dont 320 de bois, commune du département du Rhône dans le canton de Saint-Symphorien-d’Ozon, à l’extrémité orientale du canton à 20 km SE de Lyon et en bordure du département de l’Isère, qu’elle a quitté en 1968. La commune englobe une partie des collines du Bas-Dauphiné au sud, le relief montant à 367 m aux environs du village originel et du château, qui est du 15e s. et conserve son donjon. Le château de Rajat, plus à l’est, fut édifié par la banque lyonnaise au début du 20e s. dans le style 18e s., avant de passer aux salésiens, puis de devenir un centre de culture et de loisirs dans un parc de 17 ha. Le finage s’étend aussi sur une large fraction de la plaine du Velin au nord, traversée par la voie ferrée Lyon-Grenoble (gare à 3 km du centre). La commune est surtout résidentielle mais a reçu quelques emplois: entrepôts et logistique Kuhne & Nagel (suisse, 170 sal.) et Geodis (65 sal.), mortiers Lafarge (80 sal.), peintures Olin (70 sal.), fûts de fibres d’Abzac Packaging (40 sal.). Le finage compte 1 700 ha de terres agricoles, 700 de bois et incultes, 200 urbanisés, 140 en zones d’activités, 60 en carrières. Forte de 1 500 hab. en 1841, sa population est descendue à 970 en 1926, n’a que peu augmenté jusqu’en 1962 puis de façon plus soutenue ensuite, passant par 2 700 hab. en 1982. Elle a gagné 250 habitants de 1999 à 2005.