41 200 hab. (San-Priots) dont 240 à part, 2 971 ha, chef-lieu de canton du département du Rhône dans l’arrondissement de Lyon, 10 km au SE de la préfecture. La commune était iséroise avant 1968. L’habitat, qui occupe un tiers de la surface, est principalement ramassé au centre de la commune, à part les quartiers de Manissieu au NE et de la Fouillouse au SE. L’espace est quadrillé par les axes parallèles de la N 6, de l’A 43 et de la D 518 en direction du SE, et l’autoroute de contournement de Lyon A 46 qui les recoupe; trois échangeurs sont sur celle-ci, deux sur l’A 43. Au sud-ouest, de vastes zones industrielles flanquent la voie ferrée Lyon-Sud-Est, jouxtant celles de Vénissieux et de Corbas; au nord-ouest du centre, un couloir vert a été établi à quelque distance de l’A 43, et se suit jusqu’au parc lyonnais de Parilly; il entoure le nouveau Parc technologique. Saint-Priest consacre un autre tiers de la surface aux activités, le troisième aux espaces libres; le château du 15e s. a été restauré et abrite un centre culturel; le fort de 1890, désaffecté en 1969 et entouré d’un parc, sert aux loisirs. La ville a trois collèges et deux lycées publics dont un professionnel, une polyclinique (110 sal.); l’université Louis Lumière (Lyon-2) possède une base à la Porte des Alpes, partagée avec Bron. Les quartiers La commune n’avait encore que 2 500 hab. en 1911; sa population est passée à 7 100 en 1954, 20 400 en 1968, et a culminé à 42 700 (sdc) en 1962; elle a perdu ensuite 2 000 hab.; le nombre d’habitants est estimé à 41 000 pour 2005. Le conseil municipal a une majorité de gauche; le maire de Saint-Priest est Martine David, naguère députée socialiste, secrétaire de direction. Saint-Priest, qui bénéficie du tramway de la ligne T2, réunit de nombreux emplois et quelques pôles majeurs. L’industrie automobile vient en premier: la grosse usine Volvo de Renault Trucks, ex-Berliet, emploie 2 600 personnes; Arvin Meritor fabrique des essieux de poids lourds (500 sal.), Montabert (440 sal., au groupe états-unien Ingersoll Rand) du matériel de travaux publics; Federal Mogul, également états-unien, fait des joints pour automobiles (120 sal.); Iveco a une usine de bus Irisbus (110 sal.). Dans d’autres domaines ressortent Schneider Electric (180 sal.); Depuy (150 sal.) pour les implants orthopédiques (groupe états-unien Johnson & Johnson); les automatismes AEES (100 sal., groupe Sofisme); Gattefossé (125 sal.) en biopharmacie et cosmétiques et Mérial (210 sal.) pour les produits vétérinaires; Vertal, au belge Glaverbel, pour les verres plats (120 sal.), Amonter (90 sal.) pour les ascenseurs (Schindler); Avalis (80 sal.) pour le mobilier alimentaire en inox; emballages métalliques Mauser (70 sal., états-unien OEP), gaz industriel Linde (50 sal., allemand), chaudronnerie Monplaisir (50 sal.), traitements de surfaces Bodycote (45 sal.). Le secteur tertiaire n’est pas moins bien représenté: informatique Cap Gemini (250 sal.) et Abel du groupe Adonix (200 sal.), Sully (110 sal.), Sage (60 sal., britannique); ingénieries Areva (160 sal.), Segula (190 sal.), Total (80 sal.); bureau d’études Abmi (50 sal.); télécommunications SFR (320 sal., groupe Vivendi), affichage J.C. Decaux (240 sal.). Près de Lyon, le grand centre commercial de la Porte des Alpes (Auchan) emploie directement 900 personnes, et associe de nombreux magasins comme Conforama (110 sal.), Boulanger (électroménager, 55 sal.); plus un centre Leclerc de taille modérée (80 sal.); mobiliers Ikéa (390 sal.), jardinerie Lisadis (100 sal.). La distribution et la logistique sont très présentes avec les négoces de produits frais Pomona (190 sal.), de matériaux BMRA (Dubois, 120 sal.) et Fournier (Adisco, 60 sal.), de boissons Castel (110 sal.) et France-Boissons (70 sal.), de matériel de bureau Ricoh (110 sal., japonais), d’équipements pour automobiles Boyriven (80 sal.), d’appareils médicaux Resmed (65 sal.), d’électronique Wurth (60 sal., allemand), de groupes électrogènes 2H Energy (55 sal., groupe Fiat), de bricolage MSB Obi (50 sal.); transports Dentressangle (300 sal., ex-Venditelli), Mory (250 sal.), Lambert et Valette (150 sal., groupe Heppner), BM Virolle (115 sal., groupe Cogip), Debeaux (90 sal.), Guigard (60 sal.), Laudate (50 sal.), transports de voyageurs du groupe Keolis (90). À Saint-Priest sont également localisées de grosses entreprises de bâtiment et travaux publics: Perrier (310 sal.) et Screg (160 sal.), toutes deux du groupe Colas; Coiro (200 sal.), Guintoli (100 sal.), Sacer (100 sal., Bouygues); génie climatique Crystal (140 sal., groupe Veolia par Dalkia) et Mondial Frigo (50 sal.), maintenance d’ascenseurs Kone (100 sal.), aspersion contre les incendies Tunzini (55 sal., groupe Vinci); travaux ferroviaires ETF (100 sal., groupe allemand Vossloh); plus les habituelles sociétés de nettoyage comme Safen (250 sal., groupe Onet), Sita Mos (200 sal., Suez), La Mouette (190 sal.), Onet (180 sal.), Eile (50 sal.), etc. Bon site www.ville-saint-priest.fr. La commune coïncide avec le canton. v. Privas |