Sainte-Luce

(9 630 Lucéens, 2 802 ha dont 700 cultivés) est une commune de la Martinique dans l’arrondissement du Marin (CA Sud Martinique), au centre de la côte méridionale de l’île. Créée en 1848 à partir des Anses-d’Arlet, la commune s’étend sur 8 km de l’anse du Céron à l’ouest à l’anse du Figuier à l’est, et monte à 359 m au nord, près du site des Roches Gravées à Montravail. La population a fortement augmenté au cours des dernières décennies (3 650 hab. en 1961), en raison de l’attrait du littoral; elle a cru de 1 910 hab. depuis 1999 (+24%).

Plusieurs belles plages séparent les deux urbanisations de la commune: l’ancien bourg, côté est, entouré de bois, à 10 km du Marin; Trois-Rivières à l’ouest, dans une partie plus agricole et qui conserve une distillerie du rhum Duquesne (80 sal.), ce qui contribue à expliquer que la canne à sucre (225 ha, 32% des cultures) domine dans une agriculture très réduite (90 emplois). Sainte-Luce compte un collège public et un ensemble collège et lycée privés de la religion adventiste, relativement répandue au sud de la Martinique; hôtel touristique Pierre et Vacances (140 sal.), Hôtelière de Sainte-Luce (90 sal.), charpente Coalys (25 sal.). Une antenne du Parc régional et un domaine forestier de loisirs sont aménagés dans l’ancienne habitation Montravail. Une petite réserve naturelle des Roches Gravées, pétroglyphes précolombiens probablement arawaks et vieux de 15 siècles, a été délimitée dans la forêt de Montravail. Au nord, s’étire sur une longue croupe le hameau-rue de Monésie sur la D36.

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