Santeny

3 600 hab. (Santenois), 991 ha, commune du Val-de-Marne dans le canton de Villecresnes, juste à l’est du chef-lieu. Le vieux village est dans la vallée du Réveillon, qui traverse la commune de l’ESE à l’ONO, sur le versant droit exposé au sud. Deux lotissements de pavillons se sont établis sur le plateau de Brie, l’un au nord près des châteaux de l’Essor et de Choigny, l’autre au sud entre la vallée et la N 19, qui court sur le plateau du NO au SE. Le premier, traversé par la D 3, est en bordure de la forêt domaniale de Notre-Dame, qui occupe toute la moitié nord de la commune sur 520 ha. Le second est flanqué, au sud de la N 19, par une zone d’activités (28 ha). Au total, l’habitat occupe 110 ha, les cultures 245 ha. Un peu plus loin, la ligne du TGV traverse la partie sud-occidentale du territoire. Au nord-ouest, la limite communale frôle les maisons de Marolles-en-Brie, quelques pavillons se dispersent sur le versant nord du Réveillon dans les quartiers du Rôle et de la Saussaye.

La commune a une église du 13e siècle, à peu près complètement refaite à la fin du 19e s. avec de nouveaux vitraux; le château de l’Essor, ou plus souvent de Santeny, d’assez grande taille, date de 1868; celui de Choigny est du début du 19e s. Santeny a un collège public, mais hors du bourg en bordure de Marolles; une maison de retraite (50 à 100 sal.), un centre d’aide par le travail. Elle accueille une plate-forme logistique et le négoce agro-alimentaire du Domaine des Gondoles (50 à 100 sal.), les radiocommunications TDCom (50 à 100 sal., groupe Vizada de communication par satellite, lui-même filiale du britannique Apax Partners) et le nettoyage Abso (100 à 200 sal.).

La commune avait 460 hab. en 1851, 390 en 1901, 510 en 1931, et a fait un saut de 1968 (770 hab.) à 1975 (2 200 hab.) quand sont apparus les lotissements; elle poursuit sa croissance. La majorité municipale est nettement à droite. Le maire est Jean-Claude Gendronneau, sans étiquette mais soutenu par l’UMP, seul candidat en 2008.