Sénart (ville nouvelle de)

la plus récente des villes nouvelles d’Île-de-France, lancée en 1973. Son nom est emprunté à la forêt de Sénart. Le syndicat d’agglomération nouvelle (SAN) de Sénart-Ville-Nouvelle associe deux communes de l’Essonne (Saint-Pierre-du-Perray et Tigery) et huit de Seine-et-Marne: Cesson, Combs-la-Ville, Lieusaint, Moissy-Cramayel, Nandy, Réau, Savigny-le-Temple, Vert-Saint-Denis. Au total, le périmètre groupe 112 000 habitants sur 12 000 ha, dont la moitié non construits, et totaliserait 30 000 emplois. Le siège en est le Carré Sénart, à Lieusaint, ouvert en 2002, conçu comme centre de commerce et de loisir au cœur de l’agglomération nouvelle, et doté d’une éolienne de 36 m, d’un hypermarché Carrefour et de lieux de jeux et de spectacle (bowling, multiplexe de cinéma). Les bureaux de l’établissement public d’aménagement sont à la Grange de la Prévôté, à Savigny-le-Temple.

Parmi les points forts affichés par le SAN sont l’Écopole, sur un site de 200 ha à cheval sur les communes de Lieusaint, Moissy-Cramayel et Combs-la-Ville, traversé par la Francilienne et qui vise à rassembler des activités et entreprises orientées vers l’économie de l’environnement ou respectueuses de l’environnement (on y trouve aussi bien un entrepôt de Monoprix qu’une imprimerie); le pôle commercial de Maisonément, situé à l’extrémité septentrionale de la commune de Cesson et orienté vers les besoins de la maison; le parc aéronautique de Villaroche, qui est partiellement à Réau.

La forêt domaniale de Sénart s’étend sur 3 000 ha sur un sol argileux constellé de mares, principalement dans l’Essonne. Son nom est repris également par la communauté d’agglomération de Sénart-Val de Seine et par le syndicat d’agglomération nouvelle de Sénart-en-Essonne, tous deux en Essonne; la ville nouvelle est ainsi divisée en trois groupements intercommunaux distincts, dont deux se parent du titre et du statut de syndicat d’agglomération nouvelle, depuis 1984. C’est le résultat de toute une série de difficultés, de rivalités et de démissions par rapport à un projet initial intitulé Melun-Sénart et qui comprenait 18 communes dont Melun, mais déjà divisé en trois groupements dès sa création en 1973. Melun, entre autres, a quitté l’opération en 1984 et son nom a disparu en 1997.