Souppes-sur-Loing

5 600 hab. (Sulpiciens), 2 763 ha dont 496 de bois, commune de Seine-et-Marne dans le canton de Château-Landon, 6 km au nord-est du chef-lieu. La ville est sur la rive droite du Loing et traversée par la N 7 et la voie ferrée, où elle a la seule gare du canton, sur la ligne du Transilien de Montargis. Elle a une église classée, un collège public, la seule maison familiale rurale du département, avec un internat de 90 places, une maison de retraite; plus la base de loisirs du Pavilon Bleu au sud au hameau des Varennes, une halte nautique, le parc animalier de l’Emprunt au nord, ainsi que les huit polissoirs (classés) du Beau Moulin. Le finage contient les hameaux du Coudray, de Fontenilles et des Ceriseaux. La partie orientale de la commune est traversée par l’A 77, qui y a une gare de péage et un accès avec échangeur pour la N 7. Des restes de l’abbaye cistercienne de Cercanceaux, fondée en 1181, sont à l’extrême sud. Le marais de Cercanceaux est classé espace naturel sensible sur 29 ha.

La commune accueille une sucrerie-distillerie (Ouvre, 140 sal.), deux fabriques de machines de boulangerie Panimatic (45 sal.) et de boîtes à lettres Roulimétal (25 sal.); carrières de la Société des Calcaires de Souppes-sur-Loing (50 sal.); transports Legras (30 sal.), gestion d’autoroutes Saprr (45 sal.), Intermarché (25 sal.). La mention «sur Loing» est de 1922; la commune avait déjà plus de 2 000 hab. en 1866, 3 400 en 1891; après avoir un peu baissé dans la première moitié du 20e siècle, la population communale augmente depuis la dernière guerre, avec un palier vers 4 400 hab. de 1968 à 1982.