Tournan-en-Brie

8 500 hab., 1 547 ha dont 218 de bois, chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Melun, 32 km NNE de la préfecture. La commune est traversée par la N 4, qui y offre deux accès, et la voie ferrée de Paris à Coulommiers, ainsi que par la ligne du TGV de Marne-la-Vallée; elle a une gare du Transilien, également terminus du RER E. Le territoire atteint au nord-ouest la forêt et l’étang d’Armainvilliers, qui borde le château d’Armainvilliers (16e et 19e s. avec parc). La Marsange traverse la ville, séparant du centre, à l’ouest, l’ancienne commune de La Madeleine, intégrée en 1792. Elle passe aussi dans le parc du château de Combreux (19e s.) au sud, où elle alimente un grand bassin. Le bois de Villegenard est au sud-est du finage.

La ville a un hôtel de ville inscrit, dont le grand porche flanqué de deux tours rondes vient d’un château du 12e siècle. Elle a un hôpital local (160 lits dont 18 médicaux), une clinique (250 sal., 145 lits), une maison de retraite publique et deux privées; un collège public et un privé, un lycée public; un institut médico-éducatif. Les entreprises principales sont les métalleries Gestamp Noury (120 sal.) et Labbé (40 sal.), une fabrique de machines pour industries alimentaires DML (Dumoulin, 40 sal.), les champagnes Veuve Amiot (150 sal.) et la Fromagère de la Brie (60 sal.); Tournan a aussi un magasin Atac (60 sal.), un négoce de produits chimiques Brenntag (60 sal.), la location de machines Batiloc (50 sal.), les transports Caillot (50 sal.). La mention «en Brie» est de 1923; la ville a eu 2 000 hab. en 1896, est lentement montée à 2 700 hab. en 1962; elle a fait un saut à 5 000 hab. en 1975 puis a stagné jusque vers 1990, avant de progresser à nouveau (7 500 hab. en 1999).

Le canton a 26 100 hab., 9 communes, 13 808 ha. Allongé du nord au sud, il comprend les communes de Gretz-Armainvilliers à l’ouest et Chaumes-en-Brie au sud. Presles-en-Brie est au sud-ouest du chef-lieu. Au nord de Tournan à 2 km, Favières (1 100 Favièrois, 2 927 ha dont 1 000 de bois) est à la tête d’un assez grand territoire qui voisine au nord avec celui de Ferrières; il est très boisé, dans la forêt domaniale d’Armainvilliers à l’ouest, dans la forêt régionale de Ferrières à l’est. L’étang de Vincennes et le Nouvel Étang sont à l’ouest de la commune dans la forêt. Au nord-est, le hameau de la Route s’étire au centre d’une grande clairière le long de la D 21. Juste au sud, dans une autre clairière, la ferme des Trente Arpents est le siège de la Compagnie fermière B. et E. de Rothschild, un producteur agricole employant 100 salariés dans un domaine de 1 600 ha (dont 950 de forêt), dont un élevage de laitières pour le fromage de brie. Entre les deux court l’ancienne Route Royale, qui allait de la forêt d’Armainvilliers à Villeneuve-le-Comte. Au voisinage, la ferme d’Hermières a parc, jardin (19e s.) et douves, alimentées par le ru de la Hotte qui descend vers la Marsange.

Châtres (580 Châtriots, 1 513 ha dont 423 de bois) est à 6 km au sud-est du chef-lieu. La N 4 et la voie ferrée Paris-Coulommiers passent dans la partie septentrionale de la commune, près du château des Boulayes (18e s., avec parc). La pointe sud contient le château et la ferme de la Chalotterie; menuiserie VIR (30 sal.), transports Guisnel (35 sal.) et Kuehne-Nagel (30 sal.). Châtres avait 280 hab. en 1975 et croît depuis. Liverdy-en-Brie (1 200 Liverdois, 912 ha dont 353 de bois) est à 6 km au sud du chef-lieu; elle s’orne d’une église inscrite des 13e et 15e-16e s. à trois nefs, et du château du Montceau (19e s. avec parc). Au sud, sont le hameau, la ferme et le couvent de célestins, ainsi que le musée de Retal; cynodrome, haras, des bois au nord et au sud. La mention «en Brie» s’est ajoutée en 1930; la population était de 370 hab. en 1954: elle croît et a passé les 1 000 hab. en 1999.

Courquetaine (190 Courquetainois, 782 de bois) est à 9 km SSO de Tournan-en-Brie; château des 17e et 19e s. à douves; la ligne ferroviaire à grande vitesse et la voie ferrée Paris-Bâle encadrent le finage à l’ouest et à l’est; 125 hab. au minimum de 1975. Ozouer-le-Voulgis (1 700 Ozouériens, 1 130 ha dont 315 de bois) est à 12 km au sud du chef-lieu et a une église inscrite. Le bourg est sur le coteau qui domine l’Yerres; celle-ci dessine la limite méridionale de la commune. La N 19 traverse le sud-ouest du finage au hameau des Étards. Au-delà de la voie ferrée Paris-Bâle qui emprunte la vallée de la Marsanne avant son confluent avec l’Yerres, le relief s’élève à l’est et porte le bois d’Ozouer. La commune accueille une fabrique d’équipements aérauliques Vokes Air (90 sal.), les transports Bruno (60 sal.). Elle avait moins de 900 hab. avant la dernière guerre, et croît depuis; entre 1972 et 1981, Courquetaine et Ozouer avaient été associées et formaient la commune d’Ozouer-Courquetaine; la fusion n’a pas réussi.