Trélazé

(14 640 Trélazéens, 1 220 ha) touche à l’ouest à la limite d’Angers et à la A87N; le centre-ville est à 7 km ESE de la préfecture, au passage de la D957. La commun est membre d’Angers-Loire. La limite SE du finage est fixée par l’Authion en val de Loire mais le finage n’atteint pas la Loire. Trélazé était le haut lieu de l’extraction de l’ardoise, depuis le 15e s., ce qui lui permet de se nommer la «cité bleue». Les ardoisières employèrent jusqu’à 3 000 ouvriers et firent de Trélazé un haut lieu des luttes sociales, comme en témoigna l’insurrection de 1855. La dernière exploitation d’ardoise (Ardoisières d’Angers, 190 sal.), filiale du groupe Imerys, a fermé en 2014; restent un musée de l’ardoise, et des sites de carrières profonds, occupés par des étangs au nord de la ville, auprès desquels l’habitat ouvrier des Plaines, à l’ouest de la ville, forme une «zone urbaine sensible» de 3 600 hab. Le site des ardoisières de l’Union et du Petit Pré est classé (4 ha). Le long de la voie ferrée de Tours à l’est, zone d’activité et urbanisations de la Guiberdière et la Chevalerie, avec institut d’éducation motrice. Au-delà de la voie ferrée au NE, le finage est resté agricole avec vergers, bois de Verrières, manoir de la Bodinière.

La ville a un collège et un lycée professionnel publics et organise un festival estival des plus éclectiques. Les autres activités relèvent des banlieues ordinaires: des bureaux d’informatique et traitement de données du groupe Bull (200 sal.); transports de fonds Brinks (40 sal.), publicité Mediapost (100 sal.), location de palettes (IPP Logipal, 45 sal.), distribution pharmaceutique Cerp (50 sal.), portage Layon Presse (40 sal.), ambulances Harmonie (40 sal.) et JGSD (25 sal.); La Poste (90 sal.).

Trélazé accueille aussi quelques ateliers dont les fabriques de plastiques Socredis (115 sal.) et de vitrages Saint-Gobain (100 sal.), menuiserie Lacour (25 sal.), mécanique APMA (25 sal.), ainsi qu’un cortège d’entreprises liées au bâtiment: tinstallations électriques CIEC (40 sal.) et thermiques Axima (60 sal.), Chauff’Éco (40 sal.), ATCS (25 sal.); plomberie DEPC (25 sal.), plâtrerie Borjon-Piron (25 sal.), nettoyage Progems (35 sal.); ordures ménagères Envie (30 sal.).

Trélazé abrite également une centrale d’approvisionnement alimentaire du distributeur Système U (180 sal.) et deux Super-U (45 et 30 sal.), le centre de contrôle laitier et insémination artificielle de l’Ouest (60 sal.). La commune a équipé 9 parcs d’activités (320 ha), et offre en tout 5 000 emplois. Le site de la Foucardière, à l’extrémité occidentale près d’un échangeur de la rocade Est d’Angers, devient un ambitieux pôle de santé avec cliniques, centres de soins et imagerie lourde dont cliniques Saint-Joseph (210 sal.) et Saint-Léonard (200 sal.), un Centre de la Main (30 sal.). Trélazé avait 5 800 hab. en 1900, 6 900 en 1954 et a atteint son niveau actuel dès 1968, avec de menues variations depuis; elle a augmenté de 3 480 hab. après 1999, un record en Anjou.

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