Trith-Saint-Léger

(6 380 Trithois, 687 ha) est une commune du département du Nord dans la CA de la Porte du Hainaut, 5 km au SO de Valenciennes sur la rive gauche de l’Escaut. Trith, issu de trajectus, évoque le passage d’un cours d’eau, comme dans Utrecht; Saint-Léger était à l’origine une paroisse distincte, sur le talus du plateau un peu au nord de Trith. La commune a perdu en 1875 le territoire de La Sentinelle, devenue indépendante avec 2 600 hab. Trith a néanmoins poursuivi une croissance engagée depuis le début du 19e s., et qui l’a portée à 7 600 hab. en 1968; puis sa population est retombée à 6 000 hab. en 1982 et a oscillé ensuite, gagnant 100 hab. après 1999.

Le finage s’étend au nord sur le plateau, où sont un gros échangeur A2-N30, une zone d’aménagement concerté et l’aérodrome de Valenciennes-Denain, partagé avec Prouvy. Il possède aussi une extension sur la rive droite de l’Escaut dans le quartier du Poirier qui jouxte Valenciennes. La ville a deux gares, dont une au Poirier, un collège public et un lycée professionnel public et abrite un ensemble industriel: Stellantis ex-PSA (Française de Mécanique, 1 500 sal.) fabrique des boîtes de vitesses; l’aciérie électrique LME Trith (Laminés Marchands Européens, 490 sal.), du groupe italien Beltrame, fait du laminage à froid; Valdunes, jadis à Usinor et passée à l’états-unien Freedom Forge comme l’usine dunkerquoise de Leffrinckouke, fabrique des essieux et roues forgées pour les voies ferrées (260 sal.); travaux publics Colas (55 sal.), transports Gefco (60 sal.).

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