7 200 hab. (Tullinois), 2 879 ha dont 713 de bois, chef-lieu de canton du département de l’Isère dans l’arrondissement de Grenoble, 30 km au NO de la préfecture sur la route (N 92) et la voie ferrée de Valence. La ville est au pied des reliefs du Chambaran au bord de la plaine de l’Isère, à 3 km de son cours, longé par l’A 49; échangeur et pont au Port de Tullins. Elle a un collège public, un institut médico-éducatif, deux établissements de santé de 60 et 90 sal., un centre hospitalier public doté de 50 lits médicaux, 250 en tout; supermarchés Champion (40 sal.) et Intermarché (30 sal.), transports par autocars (Janin, 20 sal.). Tullins est le centre de la culture et du négoce de la noix de Grenoble. Sa population a atteint 4 700 hab. dès 1836; elle a légèrement oscillé ensuite entre 4 200 et 4 900 hab. jusqu’en 1965, à partir de quoi elle a engagé une lente croissance; elle a gagné près de 500 hab. de 1999 à 2005. La ville abrite plusieurs ateliers, surtout dans sa banlieue orientale de Fures, dont le nom lui est parfois associé; la Sefi qui travaille pour l’automobile (transmissions, 85 sal.) et appartient au groupe italien Sila Telecommandi; broches et outillages de coupe Smoc (70 sal.); chaussures Richard Pontvert (65 sal.), rangements métalliques Sori (45 sal.), plastiques Plastul (55 sal.), machines de papeterie ABK (50 sal.), papeterie de Fures (35 sal.); lignes électriques Sobeca (55 sal.), maçonnerie Guintoli (30 sal.); publicité Ballon (40 sal.), transports Boulloud (30 sal.). Le canton a 11 500 hab., 10 communes, 12 861 ha dont 4 477 de bois; il se partage entre plateau accidenté du Chambaran au NO, qui monte à 783 m au-dessus de Tullins, la plaine de l’Isère au centre, le rebord du Vercors au sud-est. Morette (360 Morettins, 627 ha dont 225 de bois), 3 km au SO de Tullins, se cache dans un vallon du rebord du Chambaran; fabrique de vérins Chapel (100 sal.). Cras (320 hab., 543 ha dont 220 de bois), 3 km au sud, a une ingénierie électrique David (groupe Snef, 35 sal.). Poliénas (930 Poliénois, 1 403 ha dont 271 de bois), à 7 km au sud de Tullins au pied du talus qui domine la plaine de l’Isère, a une gare, des carrières de chaux Balthazard-Cotte (25 sal.), une maçonnerie Facchin (20 sal.). Sa population croît depuis le minimum de 1975 (600 hab.); elle a gagné 130 hab. de 1999 à 2006 et dépassé ainsi le millier d’habitants. Le canton s’étend aussi de l’autre côté de l’Isère. Au pied du Vercors, le finage de La Rivière (470 Riverains, 1 845 ha dont 880 de bois), dont le village est à 9 km au SSE de Tullins sur la rive gauche, au bord de la N 532, tient une partie de l’escarpement montagnard, qui monte à 1 568 m au bec de l’Orient et à 1 606 au signal de Nave. La Rivière a gagné 80 hab. de 1999 à 2007. Saint-Quentin-sur-Isère (1 200 Saint-Quentinois, 1 945 ha dont 650 de bois) est également sur la rive gauche au bout du pont de Tullins à 5 km ESE du chef-lieu; en amont au bord de la rivière, a été installé le golf de Grenoble-Charmeil (Truelink, 30 sal.); maçonnerie Egbi Perrin (65 sal.) et finitions de bâtiment Battaglino (35 sal.), ponts roulants CMI (30 sal.), machines de scierie Sermas (30 sal.); espaces verts Rival (25 sal.). La commune, dont le finage n’ajoute à la plaine que les basses pentes du Vercors, avait seulement 720 hab. en 1968 (contre 1 400 en 1841) et croît depuis, mais n’a gagné que 50 hab. de 1999 à 2007; elle est le siège de la communauté de communes du Vercors-Isère (3 communes, 2 100 hab.), qui englobe La Rivière et Montaud. La partie supérieure du canton, à la pointe du plateau du Vercors, forme la commune de Montaud (390 Montaudins, 1 459 ha dont 952 de bois), dont le village est à 6 km au-dessus de Saint-Quentin par la route (2 km à vol d’oiseau), à 730 m, et dont le ban monte à 1 635 m à la Buffe et va au nord-est jusqu’à la Dent de Moirans d’où l’on domine Voreppe et la sortie de la cluse de Grenoble; elle fait seule partie du parc régional du Vercors et a gagné 125 hab. de 1999 à 2004 (+32%). |