1 700 hab. (Avalins), 9 439 ha dont 250 de bois, commune du département de la Savoie dans le canton de Bourg-Saint-Maurice, à 31 km au SE du chef-lieu, à 1 850 m. La commune est la plus méridionale du canton, aux sources mêmes de l’Isère; elle s’est nommée Val-de-Tignes et a pris son nom actuel en 1886. De 450 hab. en 1846, sa population était tombée à 170 hab. en 1931; elle a augmenté ensuite avec la mise en tourisme, jusqu’en 1990, puis elle vient de gagner une centaine d’habitants de 1999 à 2005. Elle y ajoute 5 600 résidences secondaires. Le village occupe un site de confluence de hauts vallons, à 16 km du col de l’Iseran par la route (6 km à vol d’oiseau). Le principal haut vallon, d’où vient l’Isère proprement dite, est celui de Prariond, à l’est du village; c’est lui qu’emprunte la route de l’Iseran, avant de passer par un vallon annexe latéral. Il se termine à l’est par un profond cirque, inscrit dans le Parc de la Vanoise et dominé par la Galise (3 443 m) et la Grande Aiguille Rousse (3 482 m) et à la frontière d’Italie; sur les parois se tiennent à l’est le glacier des Sources de l’Isère, au sud en ubac le glacier Pers dominé par l’Aiguille Pers (3 386 m); refuge du Prariond au fond du cirque. Un peu au sud-ouest, la route de l’Iseran traverse la réserve naturelle de Val-d’Isère-Bonneval-sur-Arc (la Bailletaz, 495 ha); le col de l’Iseran (2 764 m) est sous la pointe des Lessières (3 041 m), d’accès commode et dont le panorama est très étendu. La partie méridionale de la commune s’appuie sur la pointe de Méan Martin (3 330 m) au SE et la pointe de la Sana (3 436 m) au SO; la première domine le glacier des Fours et le cirque des Fours, équipé d’un refuge du Fond des Fours; la seconde domine le glacier des Barmes de l’Ours et un cirque double associant les torrents du Pisset et du Charvet. Val d’Isère s’est fait un nom grâce à la réputation et aux titres de ses skieurs, dont les plus connus furent Oreiller, les Goitschel et Killy, et plus récemment Ingrid Jacquemod. Son territoire est équipé d’une grande station de ski divisée en quatre sites. Le plus accessible est celui du rocher de Bellevarde (2 827 m, 9 remontées) qui domine à la fois le village de Val-d’Isère, appuyé par son annexe de la Daille (5 remontées) un peu en aval, juste à l’amont des gorges de la Daille qui mènent à Tignes par le grand lac du Chevril; site olympique et snowpark. Les deux autres sont sur le versant du Solaise (2 558 m, 19 remontées) qu’orne le petit lac de l’Ouillette (5 ha), et au Fornet-Iseran de l’autre côté du belvédère de la Tarentaise, premier grand point de vue en descendant du signal de l’Iseran (3 241 m), disposant de 11 remontées. Val-d’Isère, lancée en 1934, appartient à l’«Espace Killy» et totalise 82 pistes et 44 remontées sur 1 200 ha, dont le funiculaire de la Daille au Bellevarde; village du Club Méditerranée (60 sal.), 50 employés à la société de gestion des téléphériques et de la station (STVI), 35 en balnéothérapie (Le Val d’Isère); boulangerie des Clarines (25 sal.), agence immobilière Degouey (30 sal.), négoce de vêtements de sports Killy (25 sal.), restauration La Forge (Pier Paul Jack, 40 sal.), Le Saloon (30 sal.), etc. |