Vernoux-en-Vivarais

1 800 hab. (Vernoussains), 3 055 ha dont 466 de bois, chef-lieu de canton du département de l’Ardèche dans l’arrondissement de Tournon-sur-Rhône, 40 km au SO de Tournon sur un plateau du Vivarais qui porte en général son nom, à 585 m. La commune est encadrée par les vallées encaissées de l’Ève et de la Dunière, qui confluent en gorge sous les belles ruines du château de la Tourrette (14e s.) au sud du village. C’est une ville-porte du Parc régional des Monts d’Ardèche, avec collèges public et privé, et une station estivale; elle arbore un haut clocher de 56 m. Les principaux établissements sont les salaisons Guèze (40 sal.), les charpentes Pierrefeu (90 sal.), la carrosserie Jarjat (25 sal.), plus un Intermarché (40 sal.) et les travaux publics Gerland (40 sal.). Le château de Vaussèche (14e-16e s.) est au nord du village; à l’extrémité nord de la commune, le col routier de Monteynaud, à 757 m, conduit à Lamastre. Vernoux avait plus de 3 200 hab. entre 1840 et 1890, puis a perdu des habitants; sa population avait chuté de 300 hab. au cours des années 1990, mais elle a gagné 150 hab. de 1999 à 2005.

Le canton a 3 700 hab., 9 communes, 13 892 ha dont 4 540 de bois. Boffres (520 Boffrais, 3 010 ha dont 1 402 de bois), 7 km NE de Vernoux à 580 m, est un village perché, qui a un atelier de salaisons Calixte (Sara Lee, 80 sal.); à l’ouest est le château des Faugs, des années 1880, où Vincent d’Indy se retirait à l’occasion. La commune a eu plus de 1 600 hab. au 19e s.; sa population s’est stabilisée depuis 1975. Chalencon (310 hab., 944 ha dont 211 de bois), 8 km OSO de Vernoux, à 657 m, ancienne baronnie, fut un haut lieu huguenot et a conservé des restes de fortifications; il est considéré comme «village de caractère» du Parc régional des Montagnes d’Ardèche, et propose un musée historique et des concerts de musique classique. Après avoir dépassé 1 200 hab. en 1851 et encore en 1891, sa population a chuté jusqu’en 1975 puis s’est stabilisée.