Vert-Saint-Denis

7 200 hab. (Verdyonisiens), 1 613 ha dont 321 de bois, commune de Seine-et-Marne dans le canton du Mée-sur-Seine au nord du chef-lieu, 4 km au nord-ouest de Melun. Elle a dans son patrimoine une église inscrite des 12e-13e s., le menhir du Grand Berger, la tour du Petit-Jard (14e s.). Le territoire, qui fait partie de la ville nouvelle de Sénart, est étiré du NE au SO. Au nord-est, il est borné par l’A 5 et la LGV; il est traversé par l’A 405-N 105, qui a un vaste échangeur avec l’A 5 à l’angle nord-est du finage. La N 6 (devenue D 306) et la N 446 traversent aussi la commune mais dans sa partie centrale; la première est flanquée de zones d’activités, la seconde a été dessinée en courbe et dans les bois de Bréviande, au sud-ouest, où est un arboretum. Le sud de la commune est aussi très boisé. L’habitat, essentiellement pavillonnaire, se concentre au centre-ouest, mais comprend également au nord l’ancien village isolé de Pouilly-le-Fort, qui a quelques restes d’un château fort, à l’est le hameau du Petit Jard; tous deux sont issus d’anciennes paroisses intégrées en 1792.

La ville a un collège et un lycée publics, un institut médico-éducatif. Les lieux d’emploi privés sont une fabrique de matériel minier Famatec (40 sal.), les constructions Maisons Pierre (65 sal.), les installations électriques Sobeca (100 sal.), les négoces de fournitures industrielles UMHS (200 sal.) et de matériels de travaux publics Putzmeister (55 sal.), les transports Dentressangle (250 sal.), plusieurs garages dont Peugeot (Metin, 120 sal.). La commune n’avait encore que 700 hab. en 1936; sa population est passée à 1 400 en 1962, 3 900 en 1975, 7 400 en 1990, puis est restée à peu près étale.