Ville-d’Avray

11 400 hab. (Dagovéraniens), 367 ha, commune des Hauts-de-Seine dans le canton de Chaville, juste au nord du chef-lieu. Le gentilé est une formation savante récente sur un supposé Dagoverana, dont le patronyme aurait été à l’origine de Dauren ou Davren, ancienne appellation du lieu — l’écriture d’Avray est donc un embellissement illégitime. L’essentiel de l’habitat se tient dans la dépression formée par un grand vallon qui débouche à l’est à Sèvres et que domine au nord la forêt de Saint-Cloud.

Le vallon, emprunté par la route de Versailles à Sèvres et Saint-Cloud (D 985), monte doucement vers le sud-ouest; il s’orne des étangs Vieil (1 ha) et Neuf (3 ha), l’un médiéval et l’autre de 1690, dits étangs de Corot, qui forment un site classé et sont le lieu d’une fête annuelle; ses pentes sont entièrement boisées par la forêt domaniale des Fausses Reposes et l’habitat s’y limite aux abords de la route. Sur les hauteurs, qui dépassent 160 m, subsiste le château du Monastère. Vers le nord-ouest, un vallon adjacent aux villas éparses mène au village de Marnes-la-Coquette.

Tout à l’est, près de Sèvres, a été installé un IUT de l’université Paris-X pour les technologies industrielles, dans les locaux de l’ancienne École technique aéronautique, qui était devenue un lycée technique. La ville accueille la clinique médicale du Parc, un collège public, et n’a aucune entreprise de plus 50 salariés. De 1 000 hab. en 1851, la population communale est passée à 1 500 hab. en 1901, 3 000 en 1931; elle a atteint les 10 000 hab. en 1975 et a peu progressé depuis. Le revenu moyen des habitants est très élevé. Le maire est Denis Badré, Modem ex-UDF, ancien ingénieur, également sénateur.