9 300 hab. (Avironnais) dont 150 à part, 2 627 ha, commune et canton de la Réunion, au SO de l’île, 38 km au SSE de Saint-Paul et à 19 km ONO de Saint-Pierre. En 2006, elle a quitté l’arrondissement de Saint-Paul pour celui de Saint-Pierre. Le centre a des maisons dispersées sur les basses pentes autour de la D 13, vers 250 m, tandis que la route des Hauts (D 3) s’interrompt dans la commune à la hauteur du Tévelave («le long rempart» ou mieux «la grande forêt» en malgache, tava lavy), village situé vers 1 000 m, qui bénéficie d’un label «village créole» et groupe environ 1 500 habitants. La commune a acquis son autonomie en 1894 après avoir été détachée de Saint-Louis en compagnie de L’Étang-Salé en 1885. Le territoire communal, très étroit, avance en pointe vers le NNE jusqu’au Petit Bénaré (2 756 m) et les hautes pentes sont couvertes par la forêt du Tévelave, riche en tamarins et d’où une route forestière mène au Maïdo (Saint-Paul). Seule une mince bande de moins de 200 m de large donne accès à l’océan, à la pointe des Avirons, le reste du littoral étant occupé par le finage de L’Étang-Salé. La commune propose un sentier botanique au Tévelave et conserve des cases créoles anciennes; elle abrite le carmel du Grand Large ainsi que le site de pèlerinages de la tombe du père Martin, qui évangélisa les immigrés Malabars de 1879 à 1999 et s’attira l’hostilité des pouvoirs établis. Les Avirons ont reçu un lycée public de 1 100 élèves avec internat, un collège public (700 élèves). Plus résidentielle qu’active, la commune ne comptait en 2005 que 930 emplois pour 2 800 actifs occupés (et 1 100 chômeurs). La population est en forte croissance: elle était de 7 300 hab. au recensement de 1999, ce qui représente une augmentation de 27%. |