Canton de Claye-Souilly

Claye-Souilly

11 300 hab. (Clayois) dont 240 à part, 1 507 ha dont 400 de bois, chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Torcy, 12 km NNE de celle-ci. Elle résulte d’une fusion de 1839; Souilly avait alors 360 hab., Claye 1 100. La nouvelle commune n’a atteint les 2 000 hab. qu’en 1927, les 3 000 en 1960, et sa population croît toujours (8 100 hab. en 1982, 10 200 en 1999). La ville, ancien relais de poste à 28 km de Paris sur la route de l’Est (N 3), est au bord de la Beuvronne et du canal de l’Ourcq, qui marque en partie sa limite septentrionale.

Elle est traversée par la N 3, dont un gros échangeur avec la D 34 a fixé, au milieu du finage à l’ouest du centre-ville, un nouveau lotissement côté sud, des zones d’activités au nord (la Motte, Souilly et les Sablons) et un gros centre commercial au nord-ouest, totalisant 60 000 m2, avec un hypermarché Carrefour et de grands magasins Castorama (170 sal.) et Décathlon (130 sal.). À l’ouest, le bois de Claye a été entamé pour faire place au lotissement du Bois Fleuri, proche de Villeparisis. Les Petits Bois sont encore préservés au sud-ouest. Des terres agricoles subsistent au sud et au nord-est de la commune.

Claye a un lycée professionnel et deux collèges publics, un institut médico-éducatif, deux maisons de retraite. Ville fleurie (3 fleurs), elle offre un port de plaisance. À l’est de la ville se situe l’usine Wabco (États-Unis) de servocommandes pour véhicules industriels (390 sal. plus 70 sal. aux bureaux du siège); au centre, l’imprimerie Fecomme (groupe canadien Quebecor, 140 sal.); vente par automates Distrimatic (80 sal.); nettoyage Sun (55 sal.).

Le canton a 47 000 hab., 6 communes, 5 739 ha; il inclut à l’ouest Villeparisis et Courtry, à l’est Annet-sur-Marne. Au centre, Le Pin (1 200 Pinois, 669 ha) et Villevaudé (1 700 Villevaudéens, 998 ha dont 260 de bois) sont séparées par la Francilienne et partagent l’un de ses accès. Villevaudé a une maison de retraite, les aménageurs d’espaces verts ISS (250 sal.) et Environnement Services (40 sal.), les transporteurs TTT (40 sal.) et TTR (30 sal.); de 650 hab. en 1954, sa population est passée à 1 100 en 1975, 1 500 en 1999. Le Pin a une usine de plâtres Lafarge (135 sal.); la commune n’avait encore que 500 hab. en 1954, 770 en 1982 et ne cesse de croître lentement. L’aqueduc de la Dhuys et le GR 14a passent au nord des deux communes, parmi les bois qui subsistent au milieu du canton.


Annet-sur-Marne

3 300 hab. (Annetois), 1 319 ha dont 277 de bois, commune de Seine-et-Marne dans le canton de Claye-Souilly, 3 km au SE du chef-lieu, près de la rive droite de la Marne. Son territoire est bordé au nord par la Beuvronne, qui conflue avec la Marne juste à l’est du bourg. Sur la rive gauche de la Marne, qui forme une boucle hors navigation, la base de loisirs dite de Jablines, utilisant une ancienne gravière, est dans la commune d’Annet. Un espace boisé subsiste au sud-ouest; de nombreuses galeries témoignent d’anciennes carrières de gypse. La ville est fleurie (trois fleurs); château d’Étry (18e s.) avec parc, château et parc de Sannois, château de Louche; maison de retraite. Une grosse usine de traitement des eaux (Veolia, 100 000 m3/j, 30 sal.), depuis 1973, sert 100 000 abonnés dont l’aéroport de Roissy; l’aqueduc de la Dhuys, suivi par le GR 14a, passe dans les bois à l’ouest. La commune a eu environ 1 000 habitants durant tout le 19e s., et encore jusqu’en 1960, puis sa population s’est mise à croître: 1 700 hab. en 1975, 2 100 en 1990, 2 500 en 1999.


Courtry

6 000 hab., 416 ha, commune de Seine-et-Marne dans le canton de Claye-Souilly, 8 km au SO du chef-lieu à la limite de la Seine-Saint-Denis, entre Chelles au sud et Villeparisis au nord. La commune est traversée au nord par l’aqueduc de la Dhuys; au-delà se trouve le fort de Vaujours, de 1883. Longtemps dépôt d’explosifs, il devint entre 1955 et 1997 un centre de recherche du Commissariat à l’énergie atomique, orienté vers l’arme nucléaire (explosif et détonateurs) et employant jusqu’à 600 personnes sur les 50 ha du site, qui s’étend en partie en Seine-Saint-Denis. Sa fermeture, et le transfert des activités à Moronvilliers à l’est de Reims, ont suscité des interrogations sur la nature des expériences et l’irradiation des locaux. Le site reste sous autorité de l’État, qui le nettoie avant d’envisager sa vente aux enchères.

Courtry n’était qu’un village entre les deux guerres (550 hab. en 1946), encore réputé pour ses fraises et ses vergers, mais la population a rapidement augmenté ensuite, surtout dans le quart sud-ouest de la commune, en plusieurs lotissements: 1 800 hab. en 1962, 3 300 en 1975. La ville a un collège public, une petite zone d’activités (la Régale) et de nombreux ateliers, mais de petite taille, dont le principal est SGMG (40 sal.) en mécanique; travaux publics VDSTP (50 sal.); néanmoins Courtry est surtout une banlieue résidentielle, à la limite actuelle de l’espace d’urbanisation continue. Le château du 18e s. est devenu hôtel de ville. Courtry avait 350 hab. au début du 20e s., 1 000 en 1954, puis sa population a rapidement augmenté: 3 200 hab. en 1975, 5 500 en 1990, avant de se stabiliser.


Villeparisis

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23 500 hab. (Villeparisiens) dont 200 à part, 829 ha, commune de Seine-et-Marne dans le canton de Claye-Souilly, 6 km à l’ouest du chef-lieu, à la limite de la Seine-Saint-Denis. Elle fait partie de l’espace d’urbanisation continu de l’agglomération parisienne et l’essentiel de l’habitat se tient entre le canal de l’Ourcq au nord, la N 3 au sud et la Francilienne à l’est. Le plan de la ville, original, est structuré par un éventail de rues divergeant de la place du Marché, à la limite nord de la commune, chacune recoupée par une série de rues parallèles. L’éventail couvre les quatre cinquièmes de l’espace bâti: seul le sud, au bord de la N 3, a un autre dessin. La place du Marché est proche de la gare du RER B Villeparisis-Mitry-le-Neuf, ancienne gare de la ligne Paris-Soissons: c’est elle qui, tout en étant hors du territoire communal, est à l’origine de ce plan rayonnant.

Villeparisis avait 900 hab. en 1911, 5 600 en 1936; elle est passée à 10 600 en 1962, 14 800 en 1975, 18 800 en 1990, et poursuit sa croissance. Elle a deux collèges publics, une clinique (50 lits), un centre culturel, un petit musée historique. Trois parcs d’activités ont été aménagés: une zone artisanale au nord-est du canal avec un hypermarché Leclerc (110 sal.), le parc de l’Ambrésis au nord-est et, au sud-est de la ville, le gros échangeur de la N 3 et de la Francilienne a attiré un centre commercial et une petite zone industrielle.

Au nord-est de la commune au-delà de la Francilienne, le château de Morfondé, acquis par l’Armée du Salut en 1937, abrite un centre de formation agricole et horticole pour jeunes en difficulté (220 élèves). Une très grande décharge est exploitée par la Sita sur le territoire de la commune au sud, à la limite de Courtry et à l’est du fort de Vaujours. Les principales autres entreprises sont la fabrique de coffres-forts Caradonna (100 sal.), la jardinerie et les pépinières Truffaut au sud-est de la commune (50 sal.); magasins Alinéa (meubles, 95 sal.) et Bricoman (50 sal.), travail temporaire Adecco (140 sal.), transports Clamens (120 sal.). Le maire de la ville est José Hennequin, socialiste, professeur.