Canton de Torcy

Torcy

22 500 hab. (Torcéens), 600 ha, sous-préfecture de Seine-et-Marne depuis 1994, 25 km à l’est de Paris. La commune fait partie de la Ville nouvelle de Marne-la-Vallée (Val-Maubuée); sa croissance a été forte dans les années 1980 et 1990, mais Torcy avait déjà 1 400 hab. en 1962 et 4 800 en 1975; sa population a grimpé à 12 300 hab. en 1982, 21 600 en 1999. La ville a trois collèges et deux lycées publics, une maison de retraite (IFC, 60 sal.). Son territoire est borné à l’ouest par le couloir de verdure et d’étangs du Val Maubuée, à l’est par la Francilienne. Au nord, elle est séparée de la Marne par une large zone boisée entre le ru de Gondoire et la rive gauche de la Marne, qui contient deux grands étangs et la base de loisirs de l’UCPA, où a été aménagé un terrain de golf (42 ha). Le territoire se prolonge en plus étroit à l’ouest par le parc de la Fosse aux Loups; un pont traverse la Marne en direction de Vaires et du stade nautique de Champfleuri.

Le centre de la commune accueille la mairie et des équipements socioculturels, ainsi que le beau parc des Charmettes, au terminus de la route à quatre voies (A 199) dite route de la Marne, qui va jusqu’à Noisy-le-Grand. Le territoire communal se termine en biseau vers le sud, où ont pris place des zones industrielles et de commerce, un multiplexe de cinémas près de la station RER de Torcy, avec un nouveau centre de loisirs dit Bay 1 sur l’ancien site d’un hypermarché Carrefour, transféré non loin mais dans la commune de Collégien; la nouvelle sous-préfecture est au bord de l’étang du Segrais partagé avec Lognes.

Torcy affiche 2 000 emplois dans la zone industrielle, 1 000 en centre-ville et dans la zone commerciale de Croissy tout au sud, plus 400 à 500 à l’ouest dans le quartier de l’Arché Guédon. Les principales entreprises de production sont la serrurerie Levasseur (65 sal.) et l’atelier de régulateurs de température Theobald (55 sal.). Dans le secteur tertiaire se distinguent le négoce de matériel agricole Andreas Stihl (180 sal.), le gardiennage et transport de fonds Brinks (220 sal.), le bureau veritas (100 sal.), le siège social du groupe hôtelier du Louvre (400 sal.), un magasin Conforama (50 sal.). Le maire est, depuis 1995, Christian Chapron, socialiste, ancien enseignant. L’arrondissement a 378 600 hab., 10 cantons, 43 communes.

Le canton de Torcy compte 49 600 hab. dans 6 communes, dont Collégien, Croissy-Beaubourg, Ferrières-en-Brie et Bussy-Saint-Georges. Bussy-Saint-Martin (700 Busséens, 264 ha) est à 3 km ESE de Torcy; son finage est étiré d’ouest en est. Tout à l’ouest passe la Francilienne, qui offre un échangeur au-dessus d’un petit triage ferroviaire, desservant une zone industrielle qui prolonge celles de Torcy. Suit à l’est Rentilly, ancienne paroisse réunie en 1792, associant château, grand parc et village. Le château date du 16e s. et a été acquis par le chocolatier Menier en 1890, réquisitionné pendant la dernière guerre pour abriter des gendarmes mobiles, détruit en 1944 et reconstruit par la famille Menier; il est en fait sur le territoire de Bussy-Saint-Georges, mais en position de quasi-enclave, tandis que le village est entièrement à Bussy-Saint-Martin. Le parc, de 50 ha, est ouvert au public. Le centre de la commune autour du ru de la Brosse, affluent de gauche de la Gondoire, reste vide; le village de Saint-Martin, apparu au 12e s. autour d’une grosse église servant aux pèlerins, forme un second ensemble d’habitations à l’est, avec la mairie et l’église du 12e s. La commune n’avait que 170 hab. en 1962 et croît depuis; elle est le siège de la communauté d’agglomération de Marne et Gondoire, groupement intercommunal de la Seine-et-Marne associant 15 communes, 54 900 hab. et qui réunit notamment Lagny-sur-Marne et Thorigny-sur-Marne.


Bussy-Saint-Georges

19 000 hab. (Buxangeorgiens) dont 260 à part, 18 800 hab., 1 339 ha dont 393 de bois, commune de Seine-et-Marne dans le canton de Torcy, 6 km au SE de Torcy. Elle fait partie de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée (Val de Bussy); la commune n’avait encore que 450 hab. en 1982; sa population est passée à 1 500 en 1990, 9 200 en 1999, gagnant au passage 180 ha.

Le centre originel est au sud d’un grand bois et s’orne d’une tour-pigeonnier du 14e s.; château du Génitoy (17e s.). L’habitat s’est développé un peu au sud-est, autour de la place du Clos Saint-Georges. Le boulevard de Lagny, rectiligne du nord au sud et qui reprend la D 35 vers Ferrières, sert de nouvel axe. Un golf de 27 trous a été dessiné au nord-est. Au-delà vers le nord-est est apparu le nouveau quartier d’habitation de l’Épinette. La partie centrale du finage accueille à la fois l’A 4, dotée d’un échangeur avec la D 35 et, plus à l’est, d’une double aire de service; la voie ferrée du RER équipée d’une gare proche du centre-ville; la D 406 également est-ouest; et deux parcs d’activité, nommés Léonard de Vinci et Gustave Eiffel. Au sud, la commune possède encore une assez longue queue dans le bois de Ferrières. Côté ouest, une autre queue un peu contournée rattache à Bussy-Saint-Georges le château de Rentilly, propriété des chocolatiers Menier depuis 1890 et situé en enclave dans le territoire de Bussy-Saint-Martin.

La ville a trois collèges publics et un privé, un lycée public et un privé, un centre de formation en apprentissage, une maison de retraite. Principale commune du secteur Val de Bussy de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, elle a obtenu un statut proche de celui d’un syndicat d’agglomération nouvelle, tandis que la plupart des autres communes préféraient former la communauté d’agglomération de Marne et Gondoire. Ses zones d’activité accueillent les fabriques de matériel de manutention Dematic (140 sal.), de gaz industriels L’Air Liquide (110 sal.), un éditeur d’hologrammes (Hologram, 100 sal.). Dans le tertiaire, mieux représenté, la ville réunit un magasin Decathlon (150 sal.), des bureaux du chocolatier Jeff de Bruges (50 sal.), des négoces de matériel informatique Tech Data (430 sal.), de matériel de manutention BT-Forklifts (170 sal.), de composants pneumatiques d’automatisation (SMC, 110 sal.), de matériels d’arts graphiques Fuji (90 sal.), de matériels de reprographie Konika-Minolta (90 sal.), de métaux KDI (55 sal.), d’articles médicaux Dinno (50 sal.), de quincaillerie Makita (50 sal.); elle a reçu des entrepôts des Galeries Lafayette (230 sal.) et de SMED (groupe allemand Arvato, filiale logistique de Bertelsmann, 110 sal.); agences de travail temporaire Adecco (90 sal.) et Adia (80 sal.).


Collégien

3 200 hab. (Collégeois), 427 ha, commune de Seine-et-Marne dans le canton de Torcy, 3 km au sud-est du chef-lieu. Le centre est au nord-est d’un grand échangeur de la Francilienne et de l’A 4, partagé avec Croissy-Beaubourg; il s’orne à l’est du lac des Brisaciers et il est flanqué au nord-ouest depuis 2003 par le centre commercial Bay 2. La ligne du RER contourne la ville par le nord, mais la gare est à Torcy. Au sud de l’A 4, l’échangeur donne accès à la zone industrielle des Portes de la Forêt. Le finage se poursuit vers le sud par le secteur de Lamirault, où est la ferme à douves de Lamirault (15e s. avec jardin d’agrément) puis par la forêt régionale de Ferrières à l’ouest de Ferrières. Collégien n’était encore qu’une fort petite commune agricole en 1975, d’à peine 280 hab.; montée à 820 hab. en 1982, elle est brusquement passée à 2 300 hab. en 1990 et poursuit sa croissance.

Elle a reçu de nombreux ateliers, dont les principaux sont les plastiques Aereco (55 sal.), le verre plat AGC Vertal (55 sal.), l’imprimerie Paragon Lithotec (45 sal.), la boulangerie La Croissanterie (40 sal.); informatique Pitney Bowes Asterton (40 sal.); magasins Leroy-Merlin (290 sal.), Cafeteria Casino (75 sal.), Carrefour (55 sal.), magasins d’ordinateurs IBM (45 sal.), d’électroménager Indo France (45 sal.), de jouets Toys R Us (40 sal.); hôtel Novotel (35 sal.); blanchisserie Elis (40 sal.); transports Calberson (110 sal.).


Croissy-Beaubourg

2 100 hab. (Croisséens), 1 163 ha dont 460 de bois, commune de Seine-et-Marne dans le canton de Torcy, 3 km au sud du chef-lieu; elle résulte d’une fusion de 1804, mais n’avait que 190 hab. en 1954; la croissance a été engagée en 1970 et la commune a eu jusqu’à 2 400 hab. en 1990, avant d’en perdre environ 200. Le village ancien est au nord-est, à l’est de l’étang de Croissy; il est doublé par une urbanisation nouvelle au centre-nord de la commune, entre les étangs de Croissy, Beaubourg, de la Soubriarde et de la Madeleine. L’étang de Beaubourg bénéficie d’un arrêté de protection de biotope sur 49 ha.

La ville est fleurie (trois fleurs) et a un centre de formation en apprentissage. Le château de Croissy, des 18e et 19e s. mais détruit en 1944, est un peu au sud-est, proche du petit parc de Croissy et du parc boisé de Beaubourg, dont le château a été démoli en 1975 au profit de bureaux. Le bois de Beaubourg, au sud, est un élément de la forêt régionale de Ferrières. La commune est longée au nord par l’A 4, qui présente au nord-ouest un échangeur avec l’avenue de la Soubriarde, au nord-est un gros échangeur avec la Francilienne, partagé avec Collégien.

Presque toute la partie occidentale de la commune est occupée par des zones industrielles, plusieurs petits étangs (mare d’Auvergne, étangs des Vieilles Vignes et du Grand Parc), et elle contient la partie orientale de l’aérodrome de Lognes-Émerainville. Quelques usines y sont installées: ateliers et siège de Télécom Réseaux Services (matériel de télécommunications, 260 sal.), fabriques de matériels d’imagerie médicale Trophy (230 sal.), de détergents Prodene Klint (110 sal.), d’emballages plastiques Afac (60 sal.) et de plastiques Adel (50 sal.), de produits chimiques Hercules (60 sal.).

Toutefois, ces zones servent surtout aux services, à l’entreposage et à la distribution; elles accueillent un service de maintenance et réparations du groupe Auchan (120 sal.), un magasin Boulanger (110 sal.), un Decathlon et un Intermarché, les ascenseurs Otis (130 sal.), les négoces de matériels photographiques Kodak (600 sal.), de machines comptables De La Rue (220 sal.), d’électroménager Indesit (200 sal.), de fournitures alimentaires Lellièvre (120 sal.) et Provera (85 sal.), de produits chimiques GE Water & Process (110 sal.), de produits pharmaceutiques Sanofi Winthrop (100 sal.) et Biomedical Diagnostics (90 sal.), d’appareils de musique Yamaha (90 sal.), de matériels d’emballage Hobart (80 sal.), une centrale d’achats EMC (65 sal.); travail temporaire Adecco (140 sal.), gardiennage Proteg Sécurité (230 sal.); nettoyages Samsic (230 sal.), L’Impeccable (130 sal.), Europropr (90 sal.), Onet (70 sal.) et Abeille (50 sal.); garage Honda (150 sal.), transports DHL (250 sal.), expéditions France Routage (160 sal.).


Ferrières-en-Brie

2 100 hab. (Férriérois), 675 ha dont 350 de bois, commune du département de Seine-et-Marne dans le canton de Torcy, 7 km au sud-est du chef-lieu. La mention «en Brie» n’est que de 1996; la population communale, montée à 960 hab. en 1901, était descendue à 670 en 1954; elle augmente depuis, mais n’était encore que de 1 660 hab. en 1999. Son territoire est longé au nord par l’A 4, qui offre un échangeur avec l’axe de Lagny à Ferrières par Bussy-Saint-Georges (D 35); un ensemble d’activités est installé au pied de l’échangeur, dans les parcs des Trois Noyers et du Nid de Grives. Le village est juste au sud, bordé au sud par l’étang de la Tuffarante; il a une église à trois nefs du 10e au 16e s.

Le château de Ferrières a été construit dans un style néo-renaissance pour le baron de Rothschild et achevé en 1861 à l’emplacement d’un ancien château de Fouché. Il est au sud-est du village. Il abrite un musée et un centre de recherches, et déploie son parc à l’anglaise (125 ha) à l’orée de la forêt régionale de Ferrières, qui occupe le sud du finage et en déborde largement à l’est comme à l’ouest. La commune accueille une fabrique de meubles Lido (82 sal.), un supermarché Casino (50 sal.), un négoce de matériels d’échafaudage Layher (90 sal.), les transports par cars Darche (60 sal.), les transports de fret Kuehne-Nagel (220 sal.) et des entrepôts du groupe (75 sal.), plus les transports TNT (100 sal.) et Recipon (45 sal.); nettoyage Net Hôtel (250 sal.). La forêt domaniale de Ferrières s’étend sur 2 795 ha et touche à la forêt d’Armainvilliers.