Canton du Mée-sur-Seine

Mée-sur-Seine (Le)

20 800 hab. (Méens) dont 250 à part, 534 ha, chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Melun, juste à l’ouest de Melun sur la rive droite de la Seine. L’espace résidentiel, étendu, forme la partie nord-ouest de l’agglomération de Melun. Le territoire est limité à l’est par la N 6 (un échangeur au nord-est), bordé au sud par un parc intercommunal; il est traversé à l’ouest par la voie ferrée, qui y offre une gare du RER D. La partie occidentale de la commune est boisée, mais entamée par l’habitat et la petite zone d’activités des Uselles; entre elle et le centre-ville se tient la «zone urbaine sensible» des Courtilleraies, faite de grands immeubles locatifs et classée en «zone de rénovation urbaine». Le bois de Marché est au nord.

La ville est très fleurie (quatre fleurs) et dotée de deux collèges et un lycée publics, deux maisons de retraite privées. Elle propose un musée Henri Chapu sur l’œuvre de ce sculpteur (1833-1891). Elle accueille les équipements pour automobiles TMC (40 sal.), une imprimerie (Melun Impressions, 35 sal.), un Intermarché (35 sal.), un négoce de fournitures électriques (GE Osmonics, 40 sal.) et le nettoyage Euro Clean (70 sal.). La population de la commune n’a guère cessé de croître depuis le début du 19e s.: 400 hab. en 1831, 810 en 1886, un léger creux toutefois puis une reprise au lendemain de la Première Guerre mondiale, portant le nombre d’habitants à 840 en 1931, 1 220 en 1954, un saut à 10 100 hab. en 1975, à 20 900 en 1990, puis un palier.

Le canton a 37 100 hab., 5 communes, 3 779 ha. Il comprend au nord Cesson et Vert-Saint-Denis, plus deux communes en bord de Seine à l’ouest. Boissettes (430 Boissettais, 154 ha), juste en aval du chef-lieu, réunit deux petites urbanisations en bord de Seine et s’étend peu vers le nord; château du 19e s. avec parc. Elle n’avait que 150 hab. en 1954. Boissise-la-Bertrand (990 Boissisiens, 780 ha dont 400 de bois) est en aval, à 4 km à l’ouest du chef-lieu; le village est au bord du fleuve, le finage est très boisé (bois des Joies) et contient au nord-ouest une moitié du centre de télécommunications marines de Sainte-Assise (Seine-Port); elle a deux maisons de retraite. Sa population, de 350 hab. au milieu du 19e s., était tombée à 200 hab. en 1936; elle a crû vigoureusement depuis.


Cesson

7 600 hab. (Cessonnais), dont 200 à part, 7 800 hab., 698 ha commune de Seine-et-Marne dans le canton du Mée-sur-Seine, 5 km au nord-ouest du chef-lieu. Sa croissance est liée à l’aménagement de la ville nouvelle de Sénart. La voie ferrée passe au milieu de la commune, dont le territoire est étiré du nord au sud; elle a une gare du RER D. La N 6 (D 306) marque la limite nord de la commune. Celle-ci a un collège et un lycée publics, une maison de retraite publique. Un centre commercial s’est établi à la pointe nord près de la route, avec un hypermarché Auchan (540 sal.), des magasins Decathlon (120 sal.) et Alinea (meubles, 85 sal.). Cesson-Bourg est proche de la gare, entouré de nouveaux quartiers dont un des premiers fut le Grand Village de 1967, en forme de cité-jardin. L’urbanisation nouvelle de Cesson-la-Forêt s’est établie dans les bois au sud, autour d’un espace vert agrémenté d’étangs. La commune a pour annexe au sud-ouest le hameau de Saint-Leu, dans un environnement boisé où est l’étang du Follet, creusé en 1976 sur 9 ha dans le vallon du ru de Batory pour la prévention des inondations pluviales, et devenu réserve ornithologique au sein d’une réserve naturelle régionale de 12 ha. La commune avait 520 hab. vers 1900, 830 en 1936, 1 000 en 1960; sa population est brusquement montée à 5 000 en 1975 et a culminé à 7 900 en 1990.


Vert-Saint-Denis

7 200 hab. (Verdyonisiens), 1 613 ha dont 321 de bois, commune de Seine-et-Marne dans le canton du Mée-sur-Seine au nord du chef-lieu, 4 km au nord-ouest de Melun. Elle a dans son patrimoine une église inscrite des 12e-13e s., le menhir du Grand Berger, la tour du Petit-Jard (14e s.). Le territoire, qui fait partie de la ville nouvelle de Sénart, est étiré du NE au SO. Au nord-est, il est borné par l’A 5 et la LGV; il est traversé par l’A 405-N 105, qui a un vaste échangeur avec l’A 5 à l’angle nord-est du finage. La N 6 (devenue D 306) et la N 446 traversent aussi la commune mais dans sa partie centrale; la première est flanquée de zones d’activités, la seconde a été dessinée en courbe et dans les bois de Bréviande, au sud-ouest, où est un arboretum. Le sud de la commune est aussi très boisé. L’habitat, essentiellement pavillonnaire, se concentre au centre-ouest, mais comprend également au nord l’ancien village isolé de Pouilly-le-Fort, qui a quelques restes d’un château fort, à l’est le hameau du Petit Jard; tous deux sont issus d’anciennes paroisses intégrées en 1792.

La ville a un collège et un lycée publics, un institut médico-éducatif. Les lieux d’emploi privés sont une fabrique de matériel minier Famatec (40 sal.), les constructions Maisons Pierre (65 sal.), les installations électriques Sobeca (100 sal.), les négoces de fournitures industrielles UMHS (200 sal.) et de matériels de travaux publics Putzmeister (55 sal.), les transports Dentressangle (250 sal.), plusieurs garages dont Peugeot (Metin, 120 sal.). La commune n’avait encore que 700 hab. en 1936; sa population est passée à 1 400 en 1962, 3 900 en 1975, 7 400 en 1990, puis est restée à peu près étale.