Canton de Maisons-Laffitte

Maisons-Laffitte

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LE PARC DE MAISONS-LAFFITTE

23 000 hab. (Mansonniens) dont 450 à part, 675 ha, chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, 6 km ENE de celle-ci. La commune s’étend sur la rive gauche de la Seine, entre le fleuve et la forêt de Saint-Germain. Le centre ancien, doublé d’un ensemble d’immeubles collectifs, est relié par un pont routier (sur la D 306 de Paris à Poissy) et un pont ferroviaire à la rive droite (Sartrouville); il bénéficie d’une gare du RER A. Le territoire inclut l’île de la Commune où est une base de loisirs, et la partie aval de l’île de la Borde.

La moitié nord de la commune est formée par plusieurs lotissements dessinés en étoile autour des places Wagram (sud-est), Charlemagne (nord-est) et Napoléon (nord), et en un large éventail autour de la place Marne (ouest). Le grand hippodrome, qui occupe 220 ha, s’étire le long de la Seine en aval et dispose d’une longue ligne droite (2 200 m). Cette structure vient de l’urbanisation du parc du château à partir de 1834 par le banquier Jacques Laffitte (1767-1844); la commune de Maisons a intégré le nom du promoteur en 1882. Le château, œuvre de François Mansart, est à l’angle sud-est du dispositif, à l’est du centre-ville; il avait été construit pour un surintendant des finances marquis de Longueil, achevé en 1650 et doté d’un immense parc clôturé. Il a appartenu au maréchal Lannes en 1804, ce qui entraîna la construction du pont en 1810. Le site offre un musée du château, et un musée des courses de chevaux. Le Parc de Maisons-Laffitte forme un domaine de 420 ha géré par une association syndicale de 3 000 cotisants qui en possède 148 ha (voirie comprise), le reste étant du domaine privé.

La ville a deux collèges publics et deux privés, et un lycée privé, un centre d’apprentissage d’horticulture et des métiers du cheval et l’école privée de l’Ermitage (80 sal.); trois cliniques dont une clinique (cardiologie, pneumologie) de la MGEN (75 lits) dans l’ancien hôtel Royal de 1910 et un centre de rééducation de la MGEN (pavillon Talma, 80 lits), la clinique Sully (65 lits), plus le centre hospitalier des Courses (83 lits), héritier modernisé et agrandi d’un ancien hôpital des jockeys; quatre maisons de retraite dont les Villandières (médicalisée, 80 sal.). Elle accueille un centre sportif et culturel à l’ouest, des bureaux des assurances Accenture (160 sal.), l’ingénierie de l’eau Anjou Recherches (130 sal.), un supermarché Casino (90 sal.).

La commune avait 800 hab. en 1826 et sa population a sensiblement augmenté au 19e siècle (3 300 hab. en 1872, 6 700 en 1901) et au début du 20e s. (13 600 hab. en 1931; elle a plafonné à 24 200 hab. en 1968 et se maintient depuis au même niveau.Le maire est Jacques Myard, député UMP. Le canton a 29 500 hab., 2 communes, 1 000 ha. L’autre commune est Le Mesnil-le-Roi.


Mesnil-le-Roi (Le)

6 500 hab. (Mesnilois), 325 ha, commune des Yvelines dans le canton de Maisons-Laffitte. La commune s’étire le long de la rive gauche de la Seine, sur plus de 4 km, entre le fleuve et la forêt de Saint-Germain. Son territoire est limité au sud par celui de Saint-Germain-en-Laye, au nord par Maisons-Laffitte. Il inclut la moitié amont de l’île de la Borde. Au sud, l’A 14 franchit la Seine et entre en tunnel dans le coteau mais n’offre pas d’accès; la commune va jusqu’aux Flageaux, face au parc des sports de Chatou, et englobe les quartiers du Belloy et de Carrières-sous-Bois au pied du coteau de Seine. La commune s’est d’ailleurs nommée Mesnil-Carrières pendant la Révolution. Au nord, le finage est plus large et l’habitat, sur le plateau, est contigu à celui de Maisons-Laffitte.

La commune n’a pas de gare, mais celle de Maisons-Laffitte est très proche. L’habitat est purement résidentiel, avec une maison de retraite, et deux ensembles de collectifs à l’extrême nord et au sud. Elle conserve des restes des annexes du château du Mesnil, et le château de Vaux (17e s.) et son parc au centre. La commune avait 800 hab. au début du 20e s., 3 000 en 1954, 5 500 dès 1968; elle poursuit sa progression, mais lentement.