Canton de Mantes-la-Jolie

Mantes-la-Jolie

42 400 hab. (Mantais) dont 440 à part, 938 ha, sous-préfecture des Yvelines La commune s’étire le long de la rive gauche de la Seine. Elle s’est successivement nommée Mantes, puis Mantes-Gassicourt (en 1930) à la suite de la fusion des deux communes, puis assez curieusement Mantes-la-Jolie en 1953. Elle avait 5 000 hab. en 1856, 8 000 en 1900, 15 000 en 1954; sa population a atteint 42 400 hab. en 1975 et la croissance s’est arrêtée.La ville a été longtemps dirigée par un maire de droite haut en couleurs, le député Jean-Paul David (1944-1977). Le maire actuel est Michel Vialay (UMP), également conseiller général.

Le centre-ville ancien aux rues étroites et tortueuses est à l’extrémité sud-est, face au pont Neuf qui mène à Limay et dont sort une patte d’oie vers Mantes-la-Ville au sud, Dreux au sud-ouest, Bonnières à l’ouest. Les îles de Seine relèvent de la commune (l’Aumône avec le parc des expositions, l’île aux Dames) sauf l’île de Limay plus en amont. La voie ferrée suit la limite sud de la commune; Mantes y a deux gares.

L’extension de l’habitat s’est faite vers l’ouest par le quartier de Gassicourt, où demeurent de larges espaces ouverts occupés par les lacs de Gassicourt et des Pêcheurs (anciennes sablières) et le stade municipal.Le quartier du Val Fourré est apparu à l’ouest sous la forme d’un grand ensemble dont les problèmes ont acquis une notoriété nationale; il est «zone urbaine sensible», «zone de rénovation urbaine» et même «zone franche urbaine». L’hôpital est juste au-delà, prolongé en bord de Seine par les terrains vagues des Hautes Garennes. Au sud du Val Fourré sont la zone industrielle des Closeaux, la bifurcation ferroviaire des voies vers Rouen et vers Granville par Dreux, et la gare de péage autoroutier du Val du Roi.

La ville, fleurie (trois fleurs) a des restes de l’enceinte fortifiée avec tour Saint-Maclou (14e s. au 16e s.), une collégiale du 12e s., une église romane à large porche du 11e s., la fontaine de l’hôtel de ville (16e s.), de nombreux hôtels anciens et une partie du vieux pont de Limay (14e s.); elle propose un musée de l’Hôtel-Dieu et un grand bassin d’aviron au nord-ouest le long de la Seine. Elle a deux collèges et deux lycées publics, un collège et lycée privé, un IUT de l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines; un centre hospitalier de 690 lits (390 médicaux), une polyclinique (100 sal., 80 lits) et une clinique (75 lits), trois maisons de retraite, un centre d’aide par le travail et un foyer pour handicapés.

Les établissements de production restent peu nombreux: matelas Dunlopillo (420 sal.), composants électroniques FCI Microconnections (70 sal.), équipements pour automobiles STPM (35 sal.). Le tertiaire et le bâtiment sont mieux représentés: banques de la Société Générale (85 sal.) et BNP (65 sal.); Intermarché (70 sal.) et supermarché Carrefour ex-Champion (50 sal.); négoces de fruits et légumes Mantes Primeurs (140 sal.) et de peintures Zolpan (45 sal.); réparation d’électronique Emile Dufour (55 sal.), installations électriques Forclum (55 sal.) et constructions Hervé (300 sal.), nettoyage L’Entretien (40 sal.); travail temporaire ELP Intérim (110 sal.); transports par cars CTVMI (160 sal.), TVM (Transports de voyageurs du Mantois, 160 sal.) et Giraux (110 sal.). L’arrondissement a 274 100 hab., 8 cantons, 117 communes, 82 542 ha. Le canton de Mantes-la-Jolie correspond à la commune.