Canton de Maurepas

Maurepas

19 000 hab. (Maurepasiens) dont 300 à part, 832 ha dont 330 de bois, chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Rambouillet. La ville est sur le haut plateau vers 170 m, juste au nord du couloir formé par la N 10 et la voie ferrée de Paris vers Chartres, qui marque la limite sud du territoire. Maurepas n’avait que 350 hab. en 1962; sa population est montée à 1 800 en 1968, 13 600 en 1975 et a culminé en 1990 à 19 700 hab. avant de se tasser un peu.

Le plan quadrillé de sa partie centrale a été dessiné lors de la formation de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, mais Maurepas a quitté le périmètre de la Ville nouvelle en 1983, l’essentiel des constructions étant alors acquis. Au nord-est, elle partage avec Élancourt le quartier des Sept-Mares et ses nombreux services publics, dont la mairie. Le bois de Nogent est un parc en centre-ville. L’Agiot est le quartier oriental, entre la N 10 et le large boulevard central. La Malmedonne est le quartier central, avec église et marché.

La partie occidentale est divisée entre un parc d’activités au sud, regrettablement baptisé Pariwest, et au nord un ensemble d’habitations, surtout collectives, qui comprend les quartiers des Bessières et de la Marinière va jusqu’au quartier aéré des Louveries, en bordure des bois et garni d’un parc des sports. L’ancien village submergé des Petits Houx est au nord des Louveries: il conserve l’ancienne mairie-école et la première église, sur un promontoire du plateau qui domine une échancrure où s’enfonce la haute vallée de la Mauldre, barrée par le grand étang de la Courance. Le hameau de Villeneuve est sur cette portion du plateau inférieur, qui s’ouvre à l’ouest vers Jouars-Pontchartrain. La forêt domaniale de Maurepas occupe le nord de la commune et les sources de la Mauldre; elle a été quelque peu entamée vers l’est par les extensions pavillonnaires des Coudrays autour de l’avenue de Picardie.

Maurepas conserve des ruines d’un vieux donjon du 12e s. et a deux collèges et deux lycées publics, un foyer pour handicapés, deux maisons de retraite; espace culturel Albert Camus et médiathèque. Elle accueille les fabriques d’équipements aérauliques Usifroid (85 sal.), de tissus médicaux Cardinal Health (85 sal.), la radiographie métallurgique Sirac (100 sal.), les cartonnages Meadwestvaco (50 sal.). Dans le tertiaire, se distinguent un hypermarché Auchan (500 sal.), la gestion immobilière Geniez (45 sal.), un entrepôt et centre de distribution Hachette Livres (480 sal.), les négoces de gros Adage (Le Goff, 70 sal.), de produits pharmaceutiques Baxter (350 sal.) et Aexxdis (50 sal.), de matériaux cardiovasculaires Edwards Lifesciences (55 sal.), de produits métallurgiques Thyssenkrupp (320 sal.), de fournitures industrielles Doga (130 sal.), de fruits et légumes Beillot (45 sal.); distribution d’électricité ERD (150 sal.) et de gaz GRDF (100 sal.); publicité Decaux (120 sal.); travaux publics France Travaux (45 sal.). Le canton a 57 700 hab., 4 communes, 2 687 ha. Les trois autres sont Coignières, Élancourt et La Verrière.


Coignières

4 400 hab. (Coigniériens), 827 ha dont 300 de bois, commune des Yvelines dans le canton de Maurepas à l’ouest du chef-lieu. Le nom vient du cognassier. La ville est sur le plateau de Beauce, traversé par la N 10 et la voie ferrée vers Chartres, encadrées de zones d’activités, dont la zone industrielle des Marais. L’habitat reste ramassé autour de l’ancien centre, à l’est, où fut longtemps un relais de chevaux. Vers l’ouest subsistent le grand bois des Hautes-Bruyères et le château. Coignières avait 400 hab. au début du 20e siècle, 540 en 1936; sa population est passée à 1 000 en 1968, 3 800 en 1982, et n’a que modérément augmenté depuis.

Coignières a une gare, un collège public, une maison de retraite. Elle accueille de nombreux entrepôts et magasins d’entrée d’agglomération, mais peu d’entreprises de taille moyenne ou grande.Les principaux établissements sont ceux des appareils médicaux Elcea (30 sal.), l’ingénierie Atsi (35 sal.), les travaux publics Eiffage (45 sal.), TPY (15 sal.) et BTI (40 sal.), un centre d’exploitation France-Télécom (50 sal.), et quantité de négoces et services: maisons France-Confort (50 sal.) et Batip (35 sal.), nettoyages Samsic (490 sal.), Serviclean (200 sal.) et Vitronet GSI (150 sal.), gardiennage ASP (45 sal.), location de vêtements de travail MAJ (40 sal.), restauration collective La Salamandre (Sogepare, 50 sal.), négoces alimentaires la Ferme du Pont des Landes (60 sal.), de pièces pour automobiles Autobacs (40 sal.), de pièces en caoutchouc Day (40 sal.); publicité SFDD (45 sal.), Mediapost (75 sal.), Adrexo (50 sal.); magasin Castorama (180 sal.); location de véhicules Leaseway (100 sal.), Semat (50 sal.), Saint-Cyr Location (50 sal.), SIT (35 sal.): gestion d’archives Recall (160 sal.).


Élancourt

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28 000 hab. (Élancourtois) dont 460 à part, 851 ha, commune des Yvelines dans le canton de Maurepas, à l’est du chef-lieu. Elle est voisine de Trappes et de Plaisir. Un appendice au sud-est est traversé par la N 10 et la voie ferrée et contient une part du triage et du bois de Trappes; un autre au nord atteint la N 12 (D 912), attribuée à Élancourt quand Plaisir a quitté la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines en 1983.

Le quartier et la zone d’activités de la Clef de Saint-Pierre sont ainsi dans Élancourt, qui de ce fait sépare Plaisir de Trappes. Ce quartier lui-même est séparé du reste d’Élancourt par l’espace vide du «sommet de l’Île-de-France», qui monte à 231 m au nord-est sur la colline de la Revanche (ou colline d’Élancourt); mais c’est une butte artificielle, faite avec les déblais des chantiers de la ville nouvelle; ce site de cerf-volant, parapente et vélo tout terrain aurait dû être l’un des sites des jeux Olympiques de 2012 pour ce dernier sport.

La partie nord-ouest de la commune reste verte dans le quartier de Launay, au pied du plateau de Plaisir. Au centre du territoire sont le Village et le Mousseau, d’habitat pavillonnaire. Au sud-ouest de la commune est l’habitat le plus dense, réalisé dans le cadre de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines.Un centre piétonnier et la mairie sont à la bordure occidentale aux Sept Mares, avançant sur le territoire de Maurepas; il est accompagné au nord par les Nouveaux Horizons, au sud-est par la Nouvelle Amsterdam, des noms qui sentent la «ville nouvelle».

La commune contient des restes rénovés d’une commanderie de templiers (la Petite Villedieu) avec un centre culturel et une chapelle des 12e-13e s., et un écomusée; plus le centre culturel de la ferme du Mousseau, le parc des Coudrays, le jardin des Cinq Sens au vieux village. Un parc France Miniature de 5 ha, dessiné en forme de carte de France, présente des maquettes des régions de France, et emploie 50 salariés (groupe de la Compagnie des Alpes); il reçoit environ 200 000 visiteurs par an. La commune a aussi plusieurs bassins, dont ceux de la Boissière et le bois des Réaux à l’est. La Fondation Méquignon (ex-orphelinat de l’Assomption) héberge des enfants en difficulté au nord, à l’orée du bois de Plaisir. Élancourt a aussi un externat institut médico-éducatif de l’Apajh et un autre foyer médicalisé pour handicapés, et deux collèges publics.

La Clef de Saint-Pierre a reçu tout un ensemble d’industries liées à l’aérospatiale et aux transports: constructions aéronautiques EADS (1 000 sal.) et bureau d’études EADS Test et services (210 sal.), installés sur l’ancien siège de Thomson-Csf; Thales Systèmes aéroportés (520 sal.) plus Thales Air Systems (280 sal.) et Thales Optronic (500 sal.); réparation aéronautique CRMA (300 sal., groupe Air France-KLM), équipements pour automobiles Wagon Automotive (280 sal.), Motocycles Matra (120 sal.) et Services automobiles Autosuture (55 sal.); siège et bureaux Fenwick-Linde (280 sal.).

Élancourt accueille en outre l’ingénierie de bâtiment Ginger CEBTP Solen (210 sal.), un supermarché Carrefour ex-Champion (70 sal.) et un Intermarché (35 sal.), les travaux hydrauliques Sethy (40 sal.), les négoces de produits pharmaceutiques Covidien (Tyco, 300 sal.) et de fournitures Alfa Laval (75 sal.) et Flexlink (40 sal.), entreposage Excel Loire (90 sal.); gestion immobilière Faceo (40 sal.), constructions Simeoni (110 sal.). La commune, qui avait 860 hab. en 1968, est brusquement passée à 10 600 en 1975, 20 100 en 1982; sa population a encore augmenté ensuite. Le maire est Jean-François Fourgous, député UMP, ancien chef d’entreprise.


Verrière (La)

6 200 hab. (Verriérois), 177 ha, commune des Yvelines dans le canton de Maurepas, au sud-est du chef-lieu. La ville, située sur le haut plateau juste à l’ouest de l’étang des Noës, est bordée au nord par la N 10 et traversée par la voie ferrée par laquelle elle est à la fois en relation avec Saint-Lazare (terminus du Transilien) et Montparnasse. Une longue zone d’activités se glisse entre les deux voies. Si l’étang et sa ceinture verte ne font pas partie du territoire communal, mais de celui du Mesnil-Saint-Denis, à partir de laquelle son territoire a été formé au 18e s., la commune dispose en son centre du grand parc du château de Verrières qui contient un hôpital psychiatrique de la Mgen (Mutuelle générale de l’éducation nationale), l’Institut Marcel Rivière (285 lits) avec une école régionale du premier degré pour la réadaptation.

Juste à l’ouest, un grand ensemble d’habitation est organisé autour du centre de gériatrie Denis Forestier de la même Mgen, et des bureaux de la mutuelle. L’habitat se distribue entre la voie ferrée, l’étang et le parc; les quartiers du Bois de l’Étang juste au nord des Noës, et Orly-Parc à l’ouest, sont en «zone urbaine sensible». La ville a cinq collèges et cinq lycées publics dont un professionnel, trois collèges et quatre lycées privés, une clinique (40 lits) et une autre maison de retraite.

Les entreprises principales sont les usines de Valéo systèmes thermiques (320 sal.) et Valéo systèmes d’essuyage (110 sal.), les travaux publics Eurovia (180 sal.), l’atelier de matériel de détection incendie Astem (45 sal.), l’ingénierie de télécommunications MIC Data (45 sal.), le négoce de peintures Zolpan (45 sal.) et un hôtel sanitaire ASGP (45 sal.). La Verrière n’avait que 80 hab. en 1926 puis a commencé à se peupler un peu, passant à 440 hab. en 1936; elle a atteint 2 900 hab. en 1968, 6 200 en 1975 et s’en tient à peu près là depuis. Elle est l’une des rares communes des Yvelines à avoir un maire communiste, P. Sellincourt.