Canton de Plaisir

Plaisir

32 000 hab. (Plaisirois) dont 410 à part, 1 868 ha dont 440 de bois, chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Versailles, 15 km à l’ouest de la préfecture. La commune est traversée du SE au NO par le Maldroit, qui vient de la pointe SE de son territoire et atteint la Mauldre à Beynes, et d’ouest en est par l’aqueduc de l’Avre, la voie ferrée de Versailles à Mantes au nord et la N 12 au sud. Elle conserve quelques parties agricoles au nord et à l’ouest, et la forêt départementale de Sainte-Apolline dans un petit quart sud-ouest, complétée par les bois qui suivent le ru d’Élancourt à la limite méridionale, et où a été dessiné le golf Isabella.

L’habitat principal est au centre-nord, de part et d’autre de la D 11 et de l’aqueduc de l’Avre, sur le bas plateau. Son finage n’a qu’une petite fraction du talus du haut plateau de Grignon au nord, d’ailleurs vide, mais au pied duquel sont les deux gares proches de Plaisir-les Clayes et de Plaisir-Grignon, ainsi que le centre commercial du Grand Plaisir et la zone industrielle des Ébisoires. Le Clos de Plaisir et la Boissière, à l’ouest, forment un ensemble de pavillons distinct, séparés du centre-ville par la dépression où se glisse l’aqueduc de l’Avre. Les hôpitaux ont pris une grande place au nord-ouest, tandis que l’habitat se tasse au nord-est, autour du parc des Quatre Saisons (quartiers de la Bécherelle et de l’Aqueduc de l’Avre). Près de l’hôtel de ville, le château de Plaisir, des 17e-18e s., trône au centre de la commune et d’un grand parc, où se tient le théâtre Roland Manuel.

La moitié sud de la commune, bien moins peuplée, retrouve les hauteurs du haut plateau de Sainte-Apolline. Vers l’est, le bois de la Crame prolonge la forêt du Bois d’Arcy et domine un étang dans la vallée encaissée du Maldroit (bassin de retenue du Bois de la Crame).Au sud du Maldroit et de l’étang se sont développés dans le quartier des Gâtines des lotissements de pavillons (les Gâtines, le Buisson, la Bataille, ainsi que la zone industrielle des Gâtines. Au-delà, la N 12, équipée en voie rapide et qui offre deux échangeurs dans la commune, est accompagnée du parc d’activités de Sainte-Apolline à l’ouest; plus au sud, la Mare aux Saules est un petit quartier d’habitation proche de la Clef de Saint-Pierre et de la colline de la Revanche d’Élancourt. Un golf s’est installé à l’angle sud-ouest de la commune, dont le finage redescend ici sur le talus boisé du haut plateau, jusqu’au ru d’Élancourt.

La commune avait 1 900 hab. en 1911, 2 700 en 1954 et s’est peuplée surtout entre 1962 (3 900 hab.) et 1975 (21 300 hab.); sa population continue d’augmenter. La ville possède un grand Palais des sports de 2006, le théâtre Espace Coluche (2006), et entretient un festival des arts du monde en juin. Elle a deux collèges et un lycée publics, un hôpital gérontologique des Petits-Prés (980 lits dont 60 médicaux) avec maison d’accueil spécialisée, le centre hospitalier spécialisé Charcot (260 lits en psychiatrie), deux maisons de retraite, un institut médico-éducatif. Le maire est Joël Regnault, UMP.

Les établissements de production et de service sont nombreux: matériels aérospatiaux Intertechnique du groupe français Zodiac Aerospace (940 sal.), traitement de surfaces AIMT SGI (Galvanoplastie, 200 sal.), cellules d’aéronefs Aircelle (groupe Safran, 230 sal.) et SLCA (Lorraine de constructions aéronautiques, du même groupe, 60 sal.), produits phytosanitaires Cerexagri (110 sal., ancienne filiale d’Arkema-Total vendue au groupe indien United Phosphorus); équipements électroniques médicaux Kontron (115 sal., groupe Esaote), installations électriques ETDE (75 sal.), traitement de l’eau Acqua Technologues (60 sal.) et assainissement Isotherma (55 sal.), traitements de déchets Teris (100 sal.) et Watco (100 sal.); Sem Espaces Verts (60 sal.), conditionnement de cosmétiques Fiabila (70 sal.); hypermarché Auchan (650 sal.), magasins Ikea (180 sal.) et Decathlon (115 sal.), École Lenôtre (traiteur, 640 sal.), jardinerie-horticulture G.Truffaut (100 sal.); gardiennage SPG (110 sal.), nettoyage Onet (170 sal.), nettoyage urbain Sepur (350 sal.); publicité J.C.Decaux (1 500 et 180 sal.) et Delamy (80 sal.), négoce d’objets de décoration SIA (55 sal.), cars Hourtoule (170 sal.), transports UPS (85 sal.) et TNT (60 sal.), travaux publics Watelet (150 sal.).

Le canton a 50 200 hab., 3 communes, 3 596 ha. Les autres communes sont Les Clayes-sous-Bois à l’est et Thiverval-Grignon (1 000 Thivervalais, 1 117 ha dont 250 de bois), qui est au nord-ouest de Plaisir. Le finage est borné au nord par le ru de Gally, et déborde en pointe au sud le Maldroit qui vient de Plaisir. Thiverval est à l’ouest, Grignon à l’est, de l’autre côté du parc du château du 17e s., et à côté de la ferme expérimentale de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) et le complexe AgroParisTech qui a succédé à l’École nationale d’agronomie de Grignon. L’ensemble occupe sur le haut plateau un domaine de 500 ha. Le terrain de vol à voile de Beynes-Thiverval est au sud-ouest de la commune. Celle-ci accueille une fabrique de carton ondulé Thivembal (55 sal.), le traitement des ordures Cnim (35 sal.), une maison de retraite (25 sal.). Thiverval ajouté à son nom celui de Grignon en 1952, pour tenir compte de la notoriété acquise par le centre de recherche et d’enseignement supérieur agricole. La commune avait déjà plus de 600 hab. entre 1900 et 1950 et n’a guère progressé jusqu’en 1999 (770 hab.).


Clayes-sous-Bois (Les)

17 300 hab. (Clétiens, prononcer Clessiens), 611 ha dont 210 de bois, commune des Yvelines dans le canton de Plaisir, à l’est du chef-lieu. Le nom était seulement Les Clayes avant 1931. La pointe sud de la commune est occupée par la forêt domaniale de Bois-d’Arcy, terminée au nord par la petite avancée du bois de Diane, dont le joyau est un platane planté en 1556 (31 m de haut et 43 m d’envergure). Le reste est presque entièrement urbanisé, sauf à la corne nord-ouest au nord de la voie ferrée (le Colombier). La gare du Transilien Villepreux-les Clayes est dans la commune. Au nord-ouest, juste au sud de la voie, une grande zone industrielle est traversée par la D 11 à voies séparées (avenue Henri-Barbusse); le centre commercial Alpha-Park s’y est ajouté. L’aqueduc de l’Avre, enterré, traverse de part en part le secteur résidentiel.

La ville ouvre en 2009 un nouvel espace socioculturel Philippe Noiret; elle a deux collèges publics, un centre d’aide par le travail, un institut médico-éducatif et elle accueille un assez large éventail d’entreprises: informatique Bull (1 100 sal.), instruments scientifiques Ateq (200 sal.) et FGP (40 sal.), Ingénierie Cergi (100 sal.), électronique Hypertechnologies (Chelton, 50 sal.) et Meas (50 sal.), robinetterie Permaswage (100 sal.), fabrique de pompes (70 sal.) et négoce de matériel industriel Ingersoll Rand (100 sal.), négoces de matériel agricole Delaval (70 sal.) et d’optique Eschenbach (40 sal.), magasins Castorama (120 sal.), But (50 sal.), Boulanger (50 sal.) et Media Saturn (50 sal.), transport de voyageurs Stavo (40 sal.), blanchisserie Initial BTB (140 sal.). La commune n’avait que 310 hab. en 1911 et a entamé sa croissance après 1920, passant à 1 800 hab. en 1936, 6 100 en 1962, 17 200 en 1982; elle reste à ce niveau depuis.