Canton d'Andrésy

Andrésy

12 700 hab. (Andrésiens), 691 ha dont 200 de bois, chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, 14 km NNO de celle-ci. La ville est sur la rive droite de la Seine à la sortie du grand méandre de Conflans. Son extrémité nord-est s’appuie sur l’Oise, à son confluent avec la Seine. L’espace urbanisé s’allonge au pied du plateau et sur le coteau, au pied duquel passe la voie ferrée de Paris à Mantes par Conflans, qui offre une gare (ligne J du Transilien). La commune possède au nord une partie du plateau, où sont les châteaux du Fay (15e s.) et de la Barbannerie, et une table d’orientation sur le coteau. La longue île d’Andrésy, qui réunit sur 3 km celle de Nancy au nord, du Devant au centre, d’En Bas au sud (aval), en partie habitée, est entièrement à Andrésy, ainsi d’ailleurs qu’une bande le long de la rive gauche de la Seine, qui en éloigne d’autant le territoire d’Achères et place dans Andrésy le barrage-écluse de 1959, porté à grand gabarit (185x24 m) en 1974.

La ville, surtout résidentielle, a une église classée du 13e s., un collège public; centre d’aide par le travail, institut médico-éducatif et foyer pour handicapés, deux maisons de retraite. Elle a un espace culturel Julien Green (l’écrivain a habité la commune), une halte de plaisance et accueille le traitement des eaux Sefo (35 sal.), un supermarché Casino (50 sal.), travaux publics Le Foll (45 sal.). Andrésy a commencé sa croissance vers 1880, atteint 1 400 hab. en 1911, 3 300 en 1954, 8 900 en 1975 et 12 500 en 1990 puis le mouvement s’est presque arrêté. Le canton a 25 700 hab., 3 communes, 1 389 ha. Les deux autres communes sont Maurecourt au nord et Chanteloup-les-Vignes à l’ouest.


Chanteloup-les-Vignes

9 000 hab. (Chantelouvais), 333 ha, commune des Yvelines dans le canton d’Andrésy, 2 km à l’ouest du chef-lieu. La ville est à la tête du lobe de méandre de Carrières-sous-Poissy, au pied du plateau qui domine le glacis. La voie ferrée dessine une large courbe et offre une gare vers l’ouest; entre cette courbe et l’ancien bourg s’est construit le grand ensemble de la zac (zone d’aménagement concerté) de la Noé (début des années 1970) où le groupe public Opievoy (Office public interdépartemental de l’Essonne, du Val-d’Oise et des Yvelines) gère 1 400 appartements, tandis qu’au sud a pris place une vaste zone industrielle. La Noé, les Feucherets et la zone d’activités sont classés en «zone urbaine sensible» et «zone de rénovation urbaine».

La commune accueille les ateliers de mécanique SEH (100 sal.), Ixméca (50 sal.) et Armoa (45 sal.), la cartonnerie Valscius (50 sal.); blanchisserie RLD2 (75 sal.), récupération de textiles Ding Fring (65 sal.). Elle a deux collèges publics, un centre d’aide par le travail et une maison de retraite. Son territoire allonge une queue boisée sur le plateau vers le nord dans le bois de l’Hautil, et une autre, encore assez vide, vers le sud, entre les territoires de Triel et d’Andrésy.

«À la fin des années 1990, le quartier de La Noé, accueillant 74% de la population totale de Chanteloup-les-Vignes, cumule les difficultés: dysfonctionnement urbain, paupérisation de la population, insécurité forte. Son architecture urbaine donne une impression de désordre, l’habitat et les espaces extérieurs sont fortement dégradés. En 2000, l’État, la commune, la région Île-de-France et l’Opievoy signent une convention de projet urbain définissant les axes stratégiques du grand projet de ville de Chanteloup-les-Vignes. Un schéma de cohérence urbain est élaboré en 2001. Le principe d’aménagement retenu consiste à créer des voies de désenclavement, à requalifier les espaces extérieurs publics et privés, à réhabiliter les logements du parc social, à adapter l’offre de logements sociaux et à démolir des bâtiments du patrimoine social. Ces interventions de restructuration urbaine s’accompagnent d’une gestion urbaine de proximité permettant d’améliorer la qualité du service rendu aux habitants» (groupe départemental Opievoy).

La ville se nommait Chanteloup seulement jusqu’en 1922: à cette date, le complément de nom relevait de la nostalgie. La commune avait alors un peu plus de 800 hab. Elle est passée à 1 400 en 1954, 2 100 en 1968, 4 600 en 1975 et a culminé à 10 300 hab. en 1982 avant de se mettre à diminuer, perdant encore 500 hab. de 1999 à 2006.


Maurecourt

4 100 hab. (Maurecourtois), 365 ha, commune des Yvelines dans le canton d’Andrésy, juste au nord du chef-lieu. La commune est bordée à l’est par la rive droite de l’Oise, peu avant son confluent avec la Seine. Le territoire s’étend vers l’ouest où il atteint le plateau de l’Hautil au-dessus de la grosse ferme de Bellefontaine, mais l’habitat se concentre dans le quart sud-est; menuiserie métallique AM (55 sal.), confiturerie d’Andrésy (45 sal.), gare à l’extrême sud-est, sur a ligne J du Transilien. La commune a un château du 18e s. et un port fluvial sur l’Oise; Berthe Morisot y a séjourné et peint. Sa population était de 500 hab. en 1900, 1 600 en 1954, 3 400 en 1990 et a poursuivi sa progression.