Canton d'Athis-Mons

Athis-Mons

31 000 hab. (Athégiens) dont 400 à part, 857 ha, chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement de Palaiseau, 13 km à l’est de celle-ci. La commune est sur la rive gauche de la Seine, juste au sud de l’aéroport d’Orly dont elle contient les installations méridionales avec le Parc Central, le Centre de contrôle aérien, la Maison de l’environnement de l’aéroport et le musée Aile Delta.

Son territoire est traversé à l’ouest par la N 7, flanquée de commerces et d’ateliers. La voie ferrée qui aboutit à la gare d’Austerlitz longe la Seine et y déploie une gare de triage, flanquée d’une zone industrielle côté Seine, du quartier du Val d’Athis (ou Athis-Val) à l’ouest. La gare du RER C est au nord-est, près du confluent de l’Orge et de la Seine; aucun pont routier ne franchit ici le fleuve, mais seulement un pont ferroviaire à la hauteur de Vigneux-sur-Seine et juste au nord-est du triage. L’appendice nord-est de la commune, entre Seine et aéroport, est le quartier de Mons, ancienne commune réunie à Athis en 1817. La D 118 traverse toute la commune du nord-est à l’ouest.

Le centre-ville est au centre-est du territoire, au sein d’une longue coulée verte accompagnant le tracé de l’Orge et qui se poursuit au sud-ouest à Juvisy-sur-Orge par la promenade du Coteau des Vignes (24 ha); il est entouré d’immeubles collectifs. Le reste de la commune, sur le plateau d’Orly, est d’habitat pavillonnaire, sauf à l’ouest de la N 7 dans le quartier du Noyer-Renard, bardé d’immeubles d’appartements, classé en «zone urbaine sensible» et qui dispose d’une mairie annexe.

La ville a un clocher classé du 12e s.; l’hôtel de ville occupe l’ancien château d’Avaucourt; jardin protégé Paul Jovet. Elle a reçu un IUT, deux collèges et deux lycées publics, un collège et lycée privé, une clinique, un hôpital privé sur deux sites, Caron (120 sal., 90 lits) au nord-est et Jules-Vallès (chirurgie, 70 sal., 70 lits) au sud, un centre d’aide par le travail et cinq maisons de retraite. Elle accueille ADP Ingénierie (Aéroports de Paris, 100 sal.), une fabrique de spiritueux Suprex (60 sal.) et des entreprises de distribution et de transport: hypermarché Carrefour (450 sal.) au bord de la N 7, magasins Atac (50 sal.) et Point P (70 sal.); Athis Cars (130 sal.), transports TFE (260 sal.); casse d’automobiles CAD (60 sal.).

La population de la commune avait atteint son premier millier d’habitants en 1881 et avait déjà 4 600 hab. en 1911, puis 11 000 en 1936. La croissance a été rapide après la guerre: 14 100 hab. en 1954, 24 000 en 1962, et un maximum de 30 700 hab. en 1975; puis elle a un peu diminué avant de reprendre une lente croissance après 1990. La municipalité a une majorité de gauche; le maire est François Garcia (socialiste). Le canton a 36 600 hab., 2 communes, 1 471 ha. L’autre commune est Paray-Vieille-Poste.


Paray-Vieille-Poste

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7 300 hab. (Paraysiens), 614 ha, commune de l’Essonne dans le canton d’Athis-Mons, juste à l’ouest du chef-lieu. La commune, étirée du nord au sud, inclut au nord une grande partie de l’aéroport d’Orly, dont l’essentiel des aérogares et, tout au nord, la zone d’activités Orlytech avec des échangeurs de la N 7. La partie résidentielle, confinée au sud de l’aéroport, a une forme de trapèze, calé à l’est sur la N 7, au nord sur l’aéroport d’Orly, au sud sur la D 118. Dessinée selon un plan d’ensemble très régulier, elle est structurée par trois étoiles de rues. L’étoile du nord, où est la mairie, est complétée vers le nord par un plan semi-radioconcentrique; les deux étoiles du sud recoupent un réseau de rues parallèles est-ouest et une transversale nord-sud, branche sud de l’étoile du nord.

La ville a un collège public et le théâtre du Relais, une maison de retraite, un institut médico-éducatif et quelques entreprises: informatique Didata (95 sal.), gardiennage Brinks (380 sal.) nettoyage ABC-Manev (110 sal.); hôtel Hilton d’Orly (190 sal.). Le complexe de sports Athis-Paray est au nord-est sur la N 7, au sud de l’aéroport. Le nom de la commune était simplement Paray jusqu’en 1926. La commune n’avait que 50 hab. en 1900, 80 en 1921. Elle est brusquement passée à 1 600 en 1926, 4 400 en 1936 puis a poursuivi plus modérément sa croissance, culminant à 7 700 hab. en 1975.