Canton de Longjumeau

Longjumeau

21 200 hab. dont 210 à part, 484 ha, chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement de Palaiseau, 6 km ESE de celle-ci. La ville fut d’abord un ancien relais de poste, célébré par la chanson et l’opérette sur la route de Paris à Orléans, à 28 km ou sept lieues du centre de la capitale. Le territoire communal est traversé du NO au SE par l’Yvette, qui s’y divise en deux bras. Au centre, la vallée est occupée par un grand parc muni d’installations de sports; le moulin de Gravigny et vieux pont des Templiers (13e s.) sont en aval; le Rouillon rejoint l’Yvette rive droite à cet endroit, après avoir traversé le quartier de Balizy.

Longjumeau est une ville fleurie (trois fleurs), dotée d’une église classée des 12e-15e s. et d’un musée d’histoire et archéologie. Elle a deux gares du RER C, Longjumeau à l’extrême nord de la commune, Gravigny-Balizy au sud-est; un centre hospitalier à l’ouest, près du parc municipal, qui dispose de 440 lits médicaux, 565 en tout; la clinique de l’Yvette (220 sal., 110 lits); un collège et deux lycées publics dont un professionnel; un centre d’aide par le travail, cinq maisons de retraite. La N 20 rase la commune à l’ouest, l’A 6 à l’angle oriental.

Les principales activités sont les productions de parachimie pour pharmacie du groupe français PCAS (1 060 sal., dont le siège social) et Expansia (160 sal., même groupe), d’Instruments d’optique pour laboratoires Horiba (300 sal.), de cartonnerie Ondulys (180 sal.); informatique SDI (50 sal.), installations thermiques Cargocaire (120 sal.); négoce d’articles de sports Intersport (200 sal.) distribution pharmaceutique Alliance Santé (180 sal.), vente par automates Mend’s (100 sal.), entrepôts du Centre de traitement des retours (90 sal.).

La commune avait 2 000 hab. au début du 19e s., 2 300 en 1900, 3 000 en 1936; sa croissance est d’après la guerre et a d’abord été rapide: 5 500 hab. en 1962, 12 900 en 1968, 18 200 en 1975; puis le rythme s’est ralenti. Le maire est Nathalie Kosciusko-Morizet, UMP, ingénieur du génie rural, également conseillère régionale, secrétaire d’État et ancien député. Le canton a 40 000 hab., 4 communes, 1 337 ha. Les autres communes sont Épinay-sur-Orge, Villemoisson-sur-Orge et Villiers-sur-Orge.


Épinay-sur-Orge

10 200 hab. (Spinoliens), 444 ha, commune de l’Essonne dans le canton de Longjumeau, juste au sud-est du chef-lieu sur le bas plateau vers 80 m. L’Orge marque la limite méridionale de la commune; à l’extrême sud, le grand hôpital psychiatrique du Perray-Vaucluse (680 places) occupe le parc du château de Vaucluse au bord de l’Orge, face à Villemoisson; celui-ci est issu d’un hôpital inauguré en 1869, dans l’ancien domaine de la Gilquinière (107 ha), que le département de la Seine avait acquis six ans auparavant. Le nord-est de la commune est dans la vallée de l’Yvette; à la pointe nord, le château de Sillery (1837) et son parc abritent un centre de postcure.

L’A 6 longe ici le territoire communal sur le versant gauche de l’Yvette, la ligne du RER C au pied du versant droit (gare). Côté est, la commune bénéficie ainsi de deux gares du RER, Petit-Vaux (ligne C2) et Épinay-sur-Orge, celle-ci sur une autre ligne C4-C6 (les deux divergent à Savigny-sur-Orge), près du centre commercial des Rossays qui est au confluent de l’Orge et de l’Yvette. La ville est principalement résidentielle; elle a un collège public, un institut médico-éducatif, une maison d’accueil spécialisée et trois maisons de retraite (dont une de 30 sal.). La ville a eu 2 000 hab. en 1906, 3 900 en 1936, puis sa population est montée à 6 100 en 1962, 9 000 en 1968; elle n’a ensuite que lentement progressé.


Villemoisson-sur-Orge

7 000 hab. (Villemoissonnais), 231 ha, commune de l’Essonne dans le canton de Longjumeau, 4 km au SSE du chef-lieu. L’Orge fixe la limite nord et ouest de la commune, la voie rapide D 57 sa limite orientale; la limite sud court le long du territoire de Sainte-Geneviève-des-Bois. Le finage contient le bois des Genoux Blancs à l’ouest, le parc des Érables au centre-sud-est où est aussi le Castel d’Orgeval, un original manoir (inscrit) dessiné en 1887 par Hector Guimard. Au nord-ouest passe la voie ferrée de Paris à Orléans, mais elle n’offre pas de gare dans la commune; la plus proche gare du RER est celle d’Épinay-sur-Orge au nord. La commune est surtout résidentielle; elle a un collège public et deux maisons de retraite dont celle du Château de Villemoisson (50 sal.), et une clinique (75 lits). La population communale était de 430 hab. en 1900 et a commencé à croître peu après: 1 700 hab. en 1936, 4 100 en 1975; la croissance est ralentie depuis 1990.


Villiers-sur-Orge

3 800 hab. (Villérains), 178 ha, commune de l’Essonne dans le canton de Longjumeau, 4 km au sud du chef-lieu. L’Orge borde la limite sud-est de la commune, longée par un parc doté d’équipements de loisirs (parc de la Seigneurie). Elle jouxte l’hôpital psychiatrique du Perray-Vaucluse (commune d’Épinay-sur-Orge) et abrite une clinique (Clinalliance, 170 sal.), une maison d’accueil spécialisée, une maison de retraite; maintenance de chariots élévateurs CDME (75 sal.). La commune n’avait encore que 750 hab. en 1962, mais est passée à 2 000 dès 1968, 3 300 en 1982. Sa population n’a plus guère augmenté depuis 1990.