Canton de Mennecy

Mennecy

13 600 hab. (Menneçois) dont 260 à part, 1 109 ha, chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement d’Évry, 7 km au sud de la préfecture. La commune est tout entière sur la rive droite de l’Essonne, dont la plaine est tapissée de verdure et d’étangs, et la N 191 la traverse. Elle a une église inscrite du 13e s., une ancienne porte de ville (17e s.), le château et le grand parc (110 ha) de Villeroy (19e s.) connu pour son allée de séquoias, sur le site d’une ancienne manufacture de porcelaine du 18e s. Au sud, sont apparus sur le bas plateau de vastes lotissements pavillonnaires de la Colline de Verville et du Parc de Villeroy.

Mennecy est dotée d’un collège et un lycée publics, trois maisons de retraite, une gare du RER D, une piscine olympique; son territoire est traversé par l’aqueduc de la Vanne. Elle accueille une papeterie-cartonnerie Kappa (90 sal.), une fabrique de machines d’abrasion et sablage Wheelabrator (60 sal.), une robinetterie Segault (40 sal.); distribution d’articles de sports Lema (Intersport, 250 sal.), négoce et conserve de fruits (Deli, 65 sal.), négoces de fournitures industrielles Breul Kjaer (45 sal.), d’aliments pour animaux Royal Canin (40 sal.). Mennecy avait 1 600 hab. en 1900 et 1 800 en 1936 puis est passée à 2 200 en 1962, 7 600 n 1975, 10 700 en 1982; la croissance se poursuit.

Le canton a 33 500 hab., 12 communes, 11 112 ha; il est limitrophe de la Seine-et-Marne, touche à la Seine à l’est et la vallée de l’Essonne le traverse. Ballancourt-sur-Essonne, Le Coudray-Montceaux, Champcueil, Vert-le-Petit et Vert-le-Grand ont dépassé les 2 000 habitants. Ormoy (1 700 Ulméens, 188 ha) n’a qu’un très petit territoire triangulaire au nord-est de Mennecy, en bordure de l’Essonne dont le cours fixe sa limite septentrionale, et traversé par la voie ferrée (mais sans gare) et la N 191, flanquée d’une zone d’activités, ainsi que par l’A 6 à l’est. Elle a une église inscrite du 12e s. et quelques entreprises: mécanique et ingénierie Game (350 sal.), installations électriques GH2E (70 sal.), réseaux de fluides ISTPSE (70 sal.), tuyauteries Cogelub (65 sal.); espaces verts BBF (40 sal.), blanchisserie LLL Aliser (40 sal.), traitement des eaux usées Mignon (60 sal.); Intermarché (70 sal.), négoce de fournitures Hydropack (35 sal.); transports par autocars Sta (Keolis, 100 sal.). De 310 hab. en 1936 et 450 en 1968, sa population est passée à 900 hab. en 1990 et a presque doublé depuis.

Écharcon (720 Écharconnais, 681 ha) est sur la rive gauche de l’Essonne face au château de Villeroy; elle a son propre château doté d’un beau parc avec nymphée classé (18e s.). Une butte boisée montant à 117 m (la rivière est à moins de 50 m) orne le paysage au nord-ouest; le groupe de nettoyage SGNE (Société générale de nettoyage et d’entretien) s’y présente sous diverses enseignes (500 sal.). La commune avait moins de 300 hab. en 1954, de 400 en 1982.

Fontenay-le-Vicomte (1 200 Fontenois, 683 ha dont 210 de bois) est à 3 km au sud-ouest du chef-lieu à l’est de la vallée; elle a une église inscrite, un château avec parc (19e s.) et accueille la carrosserie FIT (35 sal.). La large vallée de l’Essonne y prend le paysage des marais de Fontenay, aux larges étangs de gravières. La commune n’avait que 350 hab. vers 1960 et croît depuis (880 en 1999).

Chevannes (1 600 Chevannais, 1 023 ha) est dans la plaine à 3 km au sud de Mennecy. L’aqueduc de la Vanne traverse la commune, qui accueille un grand terrain de golf au nord-est du village, proche d’un ancien centre émetteur de l’Aviation civile (désaffecté) que longe à l’est le bois des Montils; au sud, le hameau des Moncelets jouxte l’hôpital Clemenceau de Champcueil; Euro-Ascenseurs (35 sal.). Chevannes avait 250 hab. vers 1900, 700 en 1954, et a passé les 1 000 vers 1986.

Auvernaux (310 Auvernois, 650 ha) est 4 km à l’est de Chavannes, près de la limite départementale sur la D 948; l’A 6 écorne son territoire au nord-est; le village est groupé, et flanqué de silos; seule s’en écarte la grosse ferme des Portes au sud-ouest; la population augmente un peu; elle était inférieure à 200 hab. avant 1960.

Nainville-les-Roches (500 Nainvillois, 593 ha dont 223 de bois) est à l’angle sud-est du canton et également en plaine; son château de 1924 en style Louis XIII, racheté par l’État en 1953, abrite l’École de la Sécurité civile, devenue École nationale supérieure des officiers des sapeurs-pompiers (ENSOSP). La moitié méridionale du finage est couverte par le bois des Fontaines; l’A 6 effleure le territoire à l’est. Le nom était seulement Nainville avant 1908, date à laquelle la commune avait 140 hab. La population augmente surtout depuis 1965. Les Roches dont il est question sont peu présentes dans la commune, mais bien plus visibles à côté, à Champcueil.


Ballancourt-sur-Essonne

7 200 hab. (Ballancourtois), 1 130 ha dont 255 de bois, commune de l’Essonne dans le canton de Mennecy, 7 km au sud-ouest du chef-lieu. La ville est sur la rive droite de l’Essonne et son habitat est relativement compact, entouré de terrains agricoles; elle s’orne au sud du château et du parc du Grand-Saussay (17e s.), et accueille un collège public, deux maisons de retraite, un supermarché Carrefour ex-Champion (40 sal.), un négoce de matériaux et sanitaires MCF (Montecolino, 45 sal.). Elle est desservie par la N 191, qui la contourne par l’est, et la voie ferrée, avec gare du RER D.

Le territoire communal s’étend vers l’est; il est accidenté au sud par une butte montant à 115 m et au sud-est par le coteau et l’extrémité septentrionale du plateau du Hurepoix, où l’altitude atteint 142 m. Au sud-ouest, la commune englobe l’étang et les marais de Saint-Blaise. La mention «sur-Essonne» date de 1958. La population a assez régulièrement et lentement augmenté de 1820 (710 hab.) à 1931 (2 100 hab.), plus rapidement après 1960 (3 500 hab. en 1968, 6 200 en 1990). La commune est le siège de la communauté de communes du Val d’Essonne, groupement intercommunal de l’Essonne associant 17 communes, 52 900 hab.


Champcueil

2 800 hab. (Champcueillois), 1 635 ha dont 667 de bois, commune de l’Essonne dans le canton de Mennecy, 7 km au sud du chef-lieu. Le bourg, qui a une vaste église classée du 12e s., est situé dans la plaine que domine au sud le talus bordier du plateau du Hurepoix, et le finage se partage entre plaine et plateau. La commune est la seule du canton à faire partie du Parc régional du Gâtinais Français.

Le plateau porte les petits hameaux de Malvoisine et Nuisement, et vers l’est la forêt départementale des Grands Avaux, qui domine la vallée de Chenevière et le hameau de Beauvais par un beau site de rochers appréciés pour l’escalade (rocher du Duc). Dans la plaine, le hameau des Moncelets, au nord-ouest, jouxte l’hôpital Clemenceau, un ancien sanatorium doté de 50 lits médicaux, 390 lits en tout. Le hameau de Loutteville, au sud-est, est voisin de la forêt des Grands Avaux et du château du Buisson. L’aqueduc de la Vanne traverse la commune, qui contient à l’angle nord-est une bonne part du bois des Montils.

Champcueil a aussi un collège public, un institut médico-éducatif et une maison d’accueil spécialisée; une maison de retraite médicalisée des Jardins de Serena (Medica, 45 sal.). La commune n’avait guère que 500 hab. entre 1851 et 1931; elle est passée à 1 000 en 1936, retombée à 500 en 1962, puis a repris une croissance plus continue mais lente: 2 200 hab. en 1975, 2 600 en 1990.


Coudray-Montceaux (Le)

4 100 hab. (Coudraysiens), 1 144 ha, commune de l’Essonne dans le canton de Mennecy, juste au nord-est du chef-lieu. L’habitat se déploie le long de la rive gauche de la Seine, concave, devant Morsang-sur-Seine. Il a largement gagné le plateau, où courent vers le sud-est la N 7 et l’A 6, qui offrent des échangeurs. À l’est, sur les pentes qui dominent le fleuve, a été aménagé un terrain de golf qui s’appuie sur le bois de la Guiche. Au nord-ouest, une zone d’activités s’est définie comme Essonne-Nanopole; elle réunit des entreprises d’électronique et d’informatique, surtout Altis et IBM, mais qui sont enregistrées à Corbeil-Essonnes, qui partage ce parc avec Le Coudray-Montceaux; celle-ci ne signale que la fabrique d’isolateurs en céramique Nerac (75 sal.), le nettoyage Sin et Stes (390 sal.), un hôtel Mercure (50 sal.).

La rive de la Seine est suivie par une voie ferrée, qui propose deux stations, l’une au nom de la commune au centre, l’autre au nom du Plessis-Chênet à l’extrême nord-ouest, près du Nanopole et d’une écluse. Les anciens châteaux de Montceaux et de Sainte-Radegonde, dans la partie agricole du sud de la commune, ont conservé des parcs et quelques bois. Des carrières ont remodelé le plateau au sud-ouest, autour de la butte Montboucher et de la butte aux Prévosts; la première est devenue un site d’aéromodélisme, la seconde reste active. La commune avait 700 hab. en 1931, moins de 1 000 encore en 1975, puis sa population est passée à 2 200 hab. en 1982, 2 800 en 1990. Elle est le siège de la communauté d’agglomération Seine-Essonne, groupement intercommunal de l’Essonne associant 5 communes, 62 300 hab.


Vert-le-Grand

2 300 hab. (Grandvertois), 1 593 ha, commune de l’Essonne dans le canton de Mennecy, 6 km à l’ouest du chef-lieu. Elle occupe l’angle nord-ouest du canton dans la plaine, mais son paysage s’accidente de plusieurs buttes-témoins en avant du plateau du Hurepoix, dont celle de Montaubert (125 m) qui a fourni des restes préhistoriques et gallo-romains; le château de la Saussaie (17e s. avec parc) est près du village, qui reste groupé. L’aérodrome de Brétigny-sur-Orge déborde dans la partie nord-ouest de la commune.

Celle-ci participe modérément aux urbanisations du parc de Tréville au nord-ouest, partagé avec Bondoufle et Brétigny-sur-Orge, et accueille un grand Écosite près du hameau de Braseux au nord-est, au pied de la butte de Montaubert; il relève du Siredom (syndicat intercommunal de 112 communes) et comporte une décharge et une usine d’incinération (220 000 t/an, deux fours) plus un centre intégré de traitement des déchets (CITD) avec plate-forme de compostage (55 000 t/an) et un centre de valorisation des bétons de démolition (200 000 t/an), avec dépollution des jus et récupération des biogaz de la décharge. Il s’accompagne de la présence des entreprises de nettoyage urbain et traitement des ordures PSE-Semardel (340 et 160 sal.) et SAER (150 sal.).

La commune accueille en outre une centrale d’achats, des bureaux et la publicité d’Intermarché (360 sal.). La commune avait entre 700 et 800 hab. de 1830 à 1962 puis sa population a lentement augmenté (1 500 hab. en 1990).


Vert-le-Petit

2 600 hab. (Verdyonisiens), 683 ha, commune de l’Essonne dans le canton de Mennecy, 6 km OSO du chef-lieu. La commune est sur la rive gauche de l’Essonne: son habitat s’est développé vers le sud dans le quartier du Bouchet, où il forme une agglomération avec les extensions urbaines d’Itteville, Saint-Vrain et Ballancourt-sur-Essonne, cette dernière ayant la gare du RER. Le fond de vallée de l’Essonne est encombré d’étangs, notamment l’étang Fleuri.

Près du confluent de l’Essonne et de la Juine au sud-est s’est développé depuis 1920 le centre stratégique du Bouchet, qui comprend deux unités: le centre de recherche sur les explosifs (Matériaux Énergétiques de la SNPE, 200 sal.) et le centre de recherche sur les risques nucléaires, chimiques et biologiques du ministère de la Défense (CEB, Centre d’étude du Bouchet, 230 sal.). La commune accueille aussi les ateliers de productions pharmaceutiques Isochem (55 sal.) et de plastiques et colles époxy Structil (75 sal.), plus un Intermarché (55 sal.). La commune a eu 950 hab. en 1921, et sa population a augmenté après 1960, atteignant les 2 000 hab. en 1990, dépassant Vert-le-Grand.