Canton de Morsang-sur-Orge

Morsang-sur-Orge

21 900 hab. (Morsaintois), 439 ha, chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement d’Évry, 8 km ONO de la préfecture. En fait, l’Orge ne fait que borner l’angle nord-ouest de la commune, où passe aussi l’autoroute du Soleil (A 6). Le château (17e au 19e s.), son parc et un étang occupent cet angle et abritent diverses institutions municipales, notamment culturelles et sociales. Plus au sud, le Parc Beauséjour est un ancien domaine urbanisé au début du 20e s., notamment par l’architecte Hector Guimard. Le territoire communal est limité à l’est par celui de Viry-Châtillon, au sud par Sainte-Geneviève-des-Bois, à l’ouest par Villemoisson-sur-Orge.

La commune, dont le territoire est entièrement urbanisé, surtout en pavillons, est principalement résidentielle mais sans accès ferroviaire, si ce n’est par la gare RER de Savigny-sur-Orge au nord; elle a deux collèges publics et un lycée professionnel public, un centre d’aide par le travail, un institut médico-éducatif, mais peu d’entreprises notables, si ce n’est un atelier de réparations du groupe Darty (90 sal.). Morsang n’avait encore que 1 000 hab. vers 1900, puis a atteint 3 600 hab. en 1936, 8 000 en 1962, 20 200 en 1975. Le maire est Marjolaine Rauze (communiste), également conseillère générale. Le canton a 28 400 hab., 2 communes, 1 090 ha. L’autre commune est Fleury-Mérogis, au sud.


Fleury-Mérogis

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9 200 hab., 651 ha dont 242 de bois, commune de l’Essonne dans le canton de Morsang-sur-Orge, juste au sud du chef-lieu et à l’ouest de l’énorme complexe routier du Bois de l’Épine. La Francilienne traverse la partie méridionale de la commune; elle laisse au sud la zone d’activités des Ciroliers et croise par un échangeur en trèfle presque parfait la N 445, qui traverse la commune du nord au sud dans sa partie occidentale. L’habitat se concentre à l’est de la N 445, un peu au nord-ouest dans les quartiers du Lac et de la Greffière, agrémentés d’un bois et d’un étang. Vers le sud, le parc de la Marquise abrite près de la mairie un centre hospitalier privé, avec deux cliniques de 15 et 70 lits, une école de réadaptation et une maison de retraite.

La plus grande partie du territoire, à l’est de la commune, est occupée par les bois des Châtaigniers au sud, des Chaqueux et de l’Hôtel-Dieu au centre, la Sapinière au nord, qui entourent la masse considérable de la prison de 2 900 places, achevée en 1968. Elle mobilise 1 400 agents (30% de femmes) et occupe un terrain de 180 ha; elle est composée d’une maison d’arrêt pour hommes et d’une autre pour femmes, ainsi que d’un centre pour jeunes détenus, et elle est accompagnée par une caserne de gendarmerie et une école d’administration pénitentiaire. La commune a aussi un centre d’aide par le travail.

L’A 6 rase la limite communale au nord-est, près de la zone d’activité des Radars partagée avec Grigny. Un petit quartier d’immeubles au sud de la Greffière, au nord-ouest de la commune, est classé en «zone urbaine sensible» avec le quartier des Aunettes de Sainte-Geneviève-des-Bois.

La ville accueille une boulangerie industrielle East Balt (150 sal.), une fabrique de vernis VSP (75 sal.), des magasins Brico-Dépôt (120 sal.) et Media Saturn (75 sal.); négoce d’électronique Sonepar (430 sal.), déménagements Lagache (100 sal.), transports LR (200 sal.), TEA (100 sal.) et Bovis (100 sal.), travaux publics Medinger (130 sal.). La commune n’avait encore que 350 hab. en 1962; elle est brusquement passée à 6 600 en 1975, 9 700 en 1990.