Canton de Saint-Germain-lès-Corbeil

Saint-Germain-lès-Corbeil

7 300 hab. (Saint-Germinois), 493 ha, chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement d’Évry, 5 km au sud-est de la préfecture. La commune est face à Corbeil sur la rive droite de la Seine, que longe la N 448. La Francilienne passe au nord de la commune et y présente deux échangeurs. Le ruisseau des Prés Hauts coule à l’est et au nord du finage, dans un paysage très arboré par le bois des Prés Hauts à l’est, le vaste parc du château de Saint-Germain au nord-ouest. La ville, uniquement résidentielle et peuplée de lotissements de pavillons aux courbes étudiées, a un collège public, un supermarché Atac (100 sal.), une maison de retraite (40 sal.).

Le canton a 29 100 hab., 7 communes, 5 305 ha; entièrement situé à l’est de la Seine, il comprend les communes de Soisy-sur-Seine et Étiolles au nord, Saint-Pierre-du-Perray et Saintry-sur-Seine au sud. Morsang-sur-Seine (540 Morsandiaux, 436 ha dont 390 de bois) est à l’extrême sud du canton, où elle est bordée au sud et à l’ouest par le grand coude de la Seine; son clocher est inscrit. Le finage est très boisé; il inclut le château des Roches à l’est avec un centre d’accueil pour enfants, un centre de voile, un atelier de réparations du groupe Darty (90 sal.), un Intermarché (45 sal.) et de vastes installations de traitement des eaux en bordure du fleuve. La commune n’avait que 130 hab. en 1962 et a crû surtout après 1975.

Tigery (1 900 Tigeriens, 864 ha dont 340 de bois) est juste au nord-est du chef-lieu. L’habitat reste assez ramassé autour du village originel et du château, flanqué d’un grand parc. La commune mord au nord-est sur la forêt de Sénart, que traverse la N 6. La Francilienne passe au sud de la commune, et emprunte à l’est la N 6 sur 1 km au prix de deux échangeurs successifs. Le ruisseau des Hauldres traverse la commune entre Lieusaint et Étiolle. Tigery accueille un centre psycho-pédagogique à l’orée de la forêt (le Petit Sénart), un centre informatique de la Société Générale (380 sal.), l’ingénierie anti-incendie CLF (100 sal.), les transports Dentressangle (150 sal.), les négoces agricole Dispam (40 sal.) et de matériaux Porcelanosa (40 sal.). Tigery n’avait qu’un peu plus de 400 hab. de 1954 à 1982 et a crû vigoureusement ensuite.


Étiolles

3 100 hab. (Étiollais), 1 165 ha dont 740 de bois, commune de l’Essonne dans le canton de Saint-Germain-lès-Corbeil, juste au nord du chef-lieu; elle conserve un clocher inscrit des 12e-13e s. La commune est sur la rive droite de la Seine; la plus grande partie du finage, qui atteint au nord-est la N 6, est occupée par la forêt domaniale de Sénart, où est le musée de la Faisanderie. Un terrain de golf avec étangs y est aménagé sur le plateau. Le vaste couvent dominicain du Saulchoir, acquis par le département en 1971, a été réaménagé en école normale d’instituteurs avant de devenir IUFM. La ville a un lycée professionnel hôtelier public, un supermarché Carrefour ex-Champion (40 sal.); elle abrite un champ de fouilles (gisement magdalénien) et un musée archéologique. La Francilienne rase la limite méridionale de la commune (échangeur), qui bénéficie d’un pont vers Évry. La population était de 360 hab. au début du 20e s.; elle augmente depuis (1 200 hab. en 1968, 2 100 en 1990). Selon les statistiques d’impôts, la commune passe pour être la plus «riche» du département.


Saint-Pierre-du-Perray

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Golf et urbanisation à Saint-Pierre-du-Perray (d’après Google Earth)
Golf et urbanisation à Saint-Pierre-du-Perray (d’après Google Earth)

7 800 hab., 1 159 ha dont 255 de bois, commune de l’Essonne dans le canton de Saint-Germain-lès-Corbeil, juste au sud-est du chef-lieu. La commune n’a qu’un accès extrêmement étroit à la rive droite de la Seine au quartier de Montgardé: ses voisins Saint-Germain-sur-Seine et Saintry-sur-Seine ne lui laissent guère qu’un hectomètre.

La population est concentrée au nord du territoire dans l’ancien domaine du château du Perray et dans l’étrange lotissement en colimaçon qui suit les levées d’un ancien méandre de la Seine où subsiste l’étang de la Chardonnière, au sein même du terrain de golf dit Greenparc, avec un lac, et d’un échangeur de la Francilienne. Au centre du finage subsistent de vastes terrains agricoles, tandis que la partie méridionale de la commune est dans la forêt de Rougeau; le golf public de Volleray est au bord de la forêt au sud-est. Le syndicat d’agglomération de la ville nouvelle de Sénart a son siège dans la commune, qui a reçu un collège public; le parc de l’ancien château, devenu parc François-Mitterrand, abrite une maison de retraite (mapad).

Les principaux employeurs sont les équipements d’optique Sagem (140 sal.), une menuiserie métallique ESTPM (45 sal.), une fabrique de machines aérauliques Turbomach (40 sal.); conseil de gestion Chr. Gilbert (45 sal.), Intermarché (40 sal.), négoce de distributeurs de boissons Jede (60 sal.).

Le nom ancien de la commune était Le Perray. Elle avait 400 hab. vers 1900, 600 en 1962 et sa croissance est postérieure à 1975; mais a été rapide; le nombre des habitants a atteint 1 800 hab. en 1982, 3 300 en 1990, 5 800 en 1999. La commune est le siège du syndicat d’agglomération nouvelle de Sénart-en-Essonne, groupement intercommunal de l’Essonne formé par 4 communes, 15 100 hab.


Saintry-sur-Seine

5 100 hab. (Saintryens), 329 ha, commune de l’Essonne dans le canton de Saint-Germain-lès-Corbeil, 3 km au sud du chef-lieu. Son petit territoire s’étire le long de la rive droite de la Seine face à la partie méridionale de la commune de Corbeil. Il est parcouru par la N 446 et la D 934 et englobe au sud-est une part de la forêt de Rougeau. Le château de Champlâtreux, au nord en bord de Seine, abrite une maison de retraite (40 sal.); métallerie Soma (50 sal.). La mention «sur Seine» est de 1949; la commune avait 620 hab. au début du 20e siècle, le double au milieu, puis sa population est montée à 3 600 hab. en 1982, 4 900 en 1990 et ne progresse que peu, l’espace urbanisable étant entièrement occupé.


Soisy-sur-Seine

7 300 hab., 856 ha dont 522 de bois, commune de l’Essonne dans le canton de Saint-Germain-lès-Corbeil, 5 km au nord-ouest du chef-lieu. La commune est sur la rive droite de la Seine; les parties nord et est du finage sont dans la forêt domaniale de Sénart, le territoire s’étirant vers le nord-est jusqu’à la N 6. Le vaste lotissement pavillonnaire du Parc de Sénart est à l’est sur le plateau. Des installations de sports sont en bord de Seine, et le fleuve est traversé par une passerelle qui mène à Évry en s’appuyant sur un barrage à écluses. Le parc municipal abrite conservatoire de musique, bibliothèque et école d’arts plastiques; tout près sont une école de rééducation professionnelle (Onac) et un centre hippique.

La ville a un collège public au sud, l’hôpital psychiatrique de l’Eau Vive, des maisons de retraite des Tilleuls (35 sal.) et de France-III (35 sal.); château et parc du Grand Veneur. La commune s’est parfois nommée Soisy-sous-Étiolles et a pris son nom actuel en 1934. Elle avait 1 600 hab. en 1900, 1 300 seulement en 1936, et sa population a augmenté surtout après 1975 (3 500 hab.).