Canton de Villebon-sur-Yvette

Villebon-sur-Yvette

9 800 hab. (Villebonnais), 741 ha, chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement de Palaiseau, juste au sud de celle-ci. La commune est bordée au nord par le cours de l’Yvette, qui la sépare de Palaiseau. Elle s’étire d’ouest en est, un étranglement au centre la divisant en deux sous-ensembles. L’essentiel de l’habitat est dans la vallée de l’Yvette, entre la rivière et la N 188. L’A 10 traverse la commune du NE au SO, où elle a un gros échangeur avec la D 118. La partie occidentale du territoire est plus complètement occupée que la partie orientale. Au sud-est de l’autoroute sont un centre émetteur et le grand dôme de TDF (Télédiffusion de France), et un centre de sports de la même société, plus le refuge animalier départemental. À l’ouest de l’A 6 s’étend le grand parc d’activités de Courtabœuf.

La partie orientale, traversée par la ligne du TGV qui y passe en partie en tunnel, conserve quelques espaces agricoles; elle est bordée au sud par le ruisseau des Paradis, affluent de droite de l’Yvette. Cette partie n’a guère encore que deux espaces d’habitation, à Villiers au sud et autour d’un ancien château au nord-est, devenu centre de retraite des lazaristes. L’extrémité nord-est de la commune comprend les parcs d’activités de la Bretèche (centre commercial) et de la Prairie, un hippodrome et des haras. La ville a complété son nom en 1922; elle n’était alors qu’un village de 1 200 hab. mais avait entamé sa croissance; celle-ci s’est accélérée dans les années 1960 (7 200 hab. en 1975) puis a ralenti, surtout depuis 1990.

La ville est fleurie (trois fleurs), dispose d’un collège public ainsi que d’un collège et lycée privé, une maison de retraite, et héberge de nombreux établissements à Courtabœuf, mais peu sont de grande taille. Les autres sont dans des domaines très variés: dans le secteur productif, machines de bureau PI Électronique (100 sal.), recherche-développement du groupe pharmaceutique GlaxoSmithKline (100 sal.), imprimerie Moselle Vieillemard (100 sal.), composants électroniques Temex (65 sal.), cartonnages Marina (55 sal.), étiquettes SEIC (50 sal.); en informatique, Microsoft (1 000 sal.), Ares (560 sal.), Telindus (340 et 200 sal.), MDTVision (260 sal.), Alsy (130 sal.), SCC (100 sal.); analyses et contrôles Westinghouse Nucléaire (120 sal.), ingénieries Astare (50 sal.) et Codra (50 sal.); installations électriques Exprimm’it (ETDE, 150 sal.), STOEE (95 sal.), GTIE Telecoms (70 sal.).

Le commerce est représenté par un hypermarché Auchan (100 sal.) et un magasin Fnac (60 sal.) à la Bretèche, les négoces de fournitures de bureau JM Bruneau (950 sal.), de fournitures industrielles Messer Eutectic Castolin (240 sal.), Hexagon Metrology (120 sal.), Applied Biosystems (110 sal.), Martec (100 sal.) et Kuka Automatismes (55 sal.), de matériels électriques Thermo Electron (100 sal.) et Perkin Elmer (90 sal.), de jouets Toys R Us (70 sal.), d’outillages Fiskars (55 sal.), de filtres Freudenberg (55 sal.); entreposage de joaillerie Christian Bernard (250 sal.); surgelés Armando (90 sal.). Dans les services figurent Sogec (secrétariat d’entreprises, 300 sal.), le gardiennage Eropinter (75 sal.), les nettoyages RGBM (50 sal.) et European Cleaners (50 sal.), les transports Sifa (85 sal.).

Le canton, créé en 1975, a 21 200 hab., 5 communes, 2 811 ha. Les autres communes sont Ballainvilliers, Saulx-les-Chartreux, Champlan et Villejust.


Ballainvilliers

3 600 hab. (Ballainvillois), 401 ha, commune de l’Essonne dans le canton de Villebon-sur-Yvette, 6 km au sud-est du chef-lieu. Le centre villageois ancien est au bord du Rouillon, dans la partie nord d’une commune dont le territoire s’étire vers le SSE en longeant à l’est la N 20. L’ancien château est occupé par le centre culturel municipal. L’habitat s’est étendu par lotissements de pavillons autour du village, et d’autres foyers d’habitations sont apparus au bord de la N 20 à Beaulieu et, à l’angle sud-ouest en limite de Longpont, dans le quartier de la Grange aux Cercles.

Des zones d’activités ont trouvé place à l’est du village aux Bouleaux le long de la N 20. La commune accueille une clinique gérontologique de 70 lits (Les Magnolias), un magasin Castorama (130 sal.), des entrepôts des éditions du Seuil (150 sal.) et de la logistique de livres Volumen (Loglibris, 130 sal.), du groupe La Martinière. La commune n’avait encore que 700 hab. en 1954; elle a atteint 2 200 hab. en 1982, 2 700 en 1999 et poursuit sa croissance.


Champlan

2 500 hab. (Champlanais), 368 ha, commune de l’Essonne dans le canton de Villebon-sur-Yvette, juste au nord-est du chef-lieu. La commune est bordée au sud par le cours de l’Yvette et de son bras septentrional la Morte Eau ou Rivière Morte. Son territoire est traversé près de sa limite nord par l’A 10, qui y a deux échangeurs, l’un complexe au nord-ouest à la limite de Palaiseau et bordé par le parc de la Butte, l’autre plus lâche au nord-est avec la N 20, qui traverse la partie orientale de la commune.

Des zones industrielles, celle de la Vigne aux Loups surtout, flanquent la N 20 et s’étendent aussi le long de la voie ferrée qui traverse la commune du NO au SE — la gare du RER la plus proche est à Longjumeau à l’est. L’ancien village est vers l’ouest, sur la D 118 qui traverse aussi le territoire communal, et au pied d’une Butte Chaumont qui le sépare du grand échangeur autoroutier. Le Petit Champlan est un ancien hameau qui a proliféré à l’est entre les zones industrielles, au contact de Longjumeau.

La commune accueille les ateliers d’outillage à main Romus (70 sal.) et Progalva (50 sal.), les analyses et études ISHA (70 sal.), les installations électriques GTIE (65 sal.) et Graniou (60 sal.), le négoce de matériel électrique CAE Data (190 sal.), le nettoyage Cofraneth (260 sal.), les transports ACE (Antony Courses, 55 sal.) et la maçonnerie Sendin (70 sal.). La population, de 500 à 600 hab. avant 1875, a lentement augmenté ensuite, approchant du millier d’habitants en 1936, puis s’est élevée à 2 000 hab. vers 1970, 2 400 en 1975, avant de rester presque étale.


Saulx-les-Chartreux

4 900 hab. (Salucéens), 765 ha, commune de l’Essonne dans le canton de Villebon-sur-Yvette, 4 km au sud-est du chef-lieu. La partie nord de la commune est dans la plaine de l’Yvette, au confluent du ruisseau des Paradis. Les bras de l’Yvette enserrent l’île aux Oiseaux et le plan d’eau d’un bassin de retenue des crues et entre les bras de l’Yvette. Le village originel est au bord de la vallée côté sud, sur la D 118; il a dans son patrimoine une église inscrite et le château de Monthuchet (18e-19e s.).

La N 20 frôle la commune au nord-est et a un petit échangeur avec la D 118. Vers le sud, le finage monte sur la butte allongée du Rocher de Saulx, relief avancé du plateau du Hurepoix couvert par une forêt départementale et dont un site géologique est protégé; une carrière de grès y a longtemps fourni des pavés à Paris. Le talus méridional de la butte exposé au sud, et qui domine le cours du Rouillon, a attiré tout un ensemble de pavillons ainsi qu’un quartier original dû à Paul Chémétov.

Saulx a été l’une des communes maraîchères sur la ligne de l’Arpajonnais, connue notamment pour ses fraises. Elle a un collège public, un collège et lycée privé; travaux publics EGA (170 sal.), nettoyage EPFD (50 sal.), hôtel du relais des Chartreux (50 sal.), réseaux SEIP (70 sal.). La commune avait plus de 1 000 hab. entre 1800 et 1940; sa population a crû après la guerre (1 700 hab. en 1962, 2 400 en 1975, 4 100 en 1990).


Villejust

2 100 hab. (Villejustiens), 536 ha, commune du département de l’Essonne dans le canton de Villebon-sur-Yvette, juste au sud du chef-lieu. Son territoire est au sud de Villebon et encore en partie agricole. L’habitat est sur le plateau que prolonge vers le sud-est la longue butte boisée nommée Rocher de Saulx, presque entièrement dans le finage de Saulx-les-Chartreux.

L’habitat se divise en quatre groupes: le village ancien vers le nord sur la D 118, augmenté de quelques lotissements; le lotissement des Nouvelles Valeurs au sud-est, dominant le cours du Rouillon; les hameaux des Poitevines et Fretay au sud-ouest, celui de la Folie Bessin à la pointe sud-ouest. Un grand poste d’interconnexion électrique d’EDF est près du centre. La LGV traverse la commune en tunnel.

Vers l’ouest, le territoire communal comporte une extension que traverse l’A 10 et son échangeur avec la D 118, et participe ainsi à la vaste zone d’activités de Courtabœuf; imprimerie Comelli (95 sal.), bureaux de la Société Générale (200 sal.), négoces de produits chimiques Eliokem (220 sal.), de machines-outils Yamazaki Mazak (75 sal.), d’habillement Tago Mago (55 sal.), entrepôts Coca-Cola (80 sal.), nettoyage urbain Otus (Veolia, 120 sal.). Villejust avait 580 hab. en 1954, 920 en 1982 et vient de passer le cap des 2 000 en 2005.