Canton d'Épinay-sous-Sénart

Épinay-sous-Sénart

13 200 hab. (Spinoliens), 358 ha dont 159 de bois, chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement d’Évry, 13 km au nord-est de la préfecture. La commune occupe l’intérieur d’une grande boucle de l’Yerres rive gauche, juste à l’est de Brunoy et au passage de la D 94 qui décrit une courbe en centre-ville. La plus grande partie du lobe de méandre, formant les quartiers des Cinéastes et de la Plaine où dominent les grands immeubles d’appartements, est classée en «zone urbaine sensible» et «zone de rénovation urbaine» et a obtenu un statut de «zone franche urbaine». La voie ferrée traverse le territoire communal du nord-ouest au sud-est, limitant à peu près l’espace habité côté sud, où a pris place la zone d’activités des Étangs. Vers le sud, ce territoire se prolonge assez loin dans la forêt domaniale de Sénart, autour de l’étoile du carrefour de Madame.

La ville accueille un collège et un lycée publics, les installations de réseaux de fluides Axeo (70 sal.), les travaux publics GCG (65 sal.), une blanchisserie PLH (40 sal.) et quelques ateliers. Elle n’avait que 580 hab. en 1954, puis est montée à 2 700 en 1968, 14 900 en 1975; sa population a ensuite diminué jusqu’en 1999, ce qui est exceptionnel dans le département. Elle aurait regagné 400 hab. de 1999 à 2006, peut-être par réajustements de recensements. Le canton a 28 500 hab., 4 communes, 1 716 ha. Il comprend les communes de Boussy-Saint-Antoine, Quincy-sous-Sénart et Varennes-Jarcy.


Boussy-Saint-Antoine

6 700 hab. (Buxaciens), 290 ha, commune de l’Essonne dans le canton d’Épinay-sous-Sénart, juste au sud-est du chef-lieu; musée Dunoyer de Segonzac, menhir de Pierre-Fritte, pont de la Reine Blanche sur l’Yerres (14e s.). Son territoire occupe deux lobes de méandre très étirés de l’Yerres, plus au sud-ouest une petite fraction de la forêt domaniale de Sénart au-delà de la voie ferrée. La ville a un collège public, une maison de retraite (35 sal.), une gare du RER D à la limite de Quincy-sous-Sénart et tout près du centre commercial Val d’Yerres 2, doté d’un hypermarché Cora (400 sal.; production d’eau chaude Dalkia (250 sal.).

Les bords de l’Yerres sont boisés et la rivière sépare l’habitat en deux parties distinctes: au nord, sur la rive droite, l’ancien village entouré de lotissements jusqu’au moulin de Rochepot; au sud, sur la rive gauche, les quartiers des Buissons et des Marelles, classés en «zone urbaine sensible», celui de Gord plus à l’ouest, ainsi que le centre commercial, la gare, et le collège qui est dans les bois de Sénart. La commune avait 310 hab. en 1936, 580 en 1962 puis est brusquement passée à 2 400 en 1968, 6 000 en 1975; la population a stagné ensuite, puis repris une croissance modérée après 1990.


Quincy-sous-Sénart

7 700 hab. (Quincéens), 520 ha dont 300 de bois, commune de l’Essonne dans le canton d’Épinay-sous-Sénart, 4 km au sud du chef-lieu. La commune est sur la rive gauche de l’Yerres, qui marque sa limite orientale; elle s’étend assez loin vers l’ouest dans la forêt domaniale de Sénart. La D 33 contourne par l’ouest la partie habitée, que traverse la voie ferrée; la gare du RER D est à la limite nord de la commune, mais sur le territoire de Boussy-Saint-Antoine, dont le centre commercial Val d’Yerres-2 déborde sur le finage de Quincy (Bricorama, 55 sal.). Une autre gare, proche de la ville mais à Combs-la-Ville, porte le nom de Combs-la-Ville-Quincy. L’hôpital Gallien (clinique de Villecresnes, 370 sal., 260 lits) est au bord de l’Yerres au nord.

La ville a un collège public et un lycée professionnel public au nord-ouest en bordure de la forêt, et trois maisons de retraite. Le château Leroy, construit pour un industriel en 1889, abrite la 3e CRS. Le grand ensemble de Vieillet, au nord, est classé en «zone urbaine sensible». La commune n’a que de petites entreprises, les principales étant les canalisations SRT (45 sal.), les spectacles Doll (30 sal.), la maçonnerie Paris Bat (30 sal.). De 240 hab. en 1911, la population de la commune est passée à 1 500 en 1936, 2 700 en 1962, 7 200 en 1982 et ne croît plus que lentement.


Varennes-Jarcy

2 300 hab., 548 ha, commune de l’Essonne dans le canton d’Épinay-sous-Sénart, 4 km au sud-est du chef-lieu. Elle est la commune la plus orientale du département de l’Essonne, 4 km à l’ouest de Brie-Comte-Robert. Son territoire est limité au sud par les sinuosités de l’Yerres et à demi occupé par des lotissements pavillonnaires, dont celui de la Garenne au sud-ouest, qui lui donnent un habitat très éparpillé. Jarcy est un hameau à l’ouest de la commune; un centre de traitement de déchets Urbasys (30 sal., du groupe espagnol Urbaser) s’isole à l’est de la commune. Le nom de celle-ci était seulement Varennes jusqu’en 1904. Elle avait alors 260 hab.; sa population a lentement augmenté depuis, atteignant 1 000 hab. en 1975, 1 900 en 1999. Elle est la seule commune de l’Essonne à faire partie de la communauté de communes du Plateau Briard, dont le siège est à Marolles-en-Brie (Val-de-Marne).