Canton de Bry-sur-Marne

Bry-sur-Marne

15 100 hab. (Bryards), 335 ha, chef-lieu de canton du Val-de-Marne dans l’arrondissement de Nogent-sur-Marne, 4 km à l’est de celle-ci. La ville est sur la rive gauche de la Marne entre Noisy-le-Grand et Champigny-sur-Marne, face au Perreux à laquelle le relie un seul pont, mais une passerelle a été lancée en 1894 par Gustave Eiffel en amont. Son territoire est approximativement limité au sud par l’A 4. Il est traversé par deux voies ferrées, dont la Grande Ceinture, qui se croisent et communiquent à l’est sur le site de la gare du RER A de Bry-sur-Marne. À la pointe occidentale, Bry possède l’île des Moulins. Le petit centre-ville ancien est aux abords du pont sur la Marne. Le château de Bry, d’allure très classique (début du 18e s.), et le château Lorenz, qui loge l’association Culture Guinguette, sont un peu plus au nord.

La partie septentrionale de la commune, dans le quartier de la pépinière, est en pavillons; l’habitat est plus dense dans la partie centrale à l’ouest de la voie ferrée. Entre l’A 4 et la voie ferrée à l’est du centre ont été dessinés le parc des sports et le parc de la Coudraie (4 ha), et ont pris place l’hôpital Saint-Camille (280 lits), entouré d’un quartier d’immeubles collectifs du Plateau, le quartier d’habitation plus diversifié de la Coudraie et, dans un vaste ensemble moderne qui déborde sur Noisy-le-Grand, le complexe formé par l’Institut National de l’Audiovisuel (INA), la Cité de l’Image et une partie du bâtiment de la SFP de Noisy-le-Grand, qui doit aussi accueillir un lycée international; plus un centre de formation d’apprentis du spectacle. L’INA a été créé en 1975 et stocke l’équivalent de 3,5 millions d’heures d’archives audiovisuelles, en cours de numérisation jusqu’en 2012.

La ville a un collège public et un privé, deux maisons de retraite, une maison d’accueil spécialisée, un centre d’aide par le travail et un institut médico-éducatif. Un diorama de Louis Daguerre (1842) est en cours de rénovation à l’église, et Bry a aussi un musée historique Adrien-Mérenne à la mairie. Le plus gros employeur est l’ensemble formé par l’INA (980 sal.) et la SFP (Société française de production, 100 à 200 sal.) qui dispose de studios sur 12 ha depuis 1987, et de huit plateaux de postproduction et de création audiovisuelle.

Bry accueille aussi le siège, une fabrication et la plate-forme de réexpédition des stylos Pentel (japonais, 50 à 100 sal.), les installations électriques Forclum (500 à 1 000 sal.), le négoce de fournitures industrielles Festo (100 à 200 sal.), la blanchisserie et location de linge MAJ Elis (100 à 200 sal.), le conditionnement Crealis (50 à 100 sal.); Mutuaide Assistance (Groupama) emploie 200 à 500 sal.; gardiennage Praetorian Trajan (50 à 100 sal.).

Le nom de Bry-sur-Marne s’est écrit Brie pendant la Révolution. La commune avait 400 hab. en 1851, 2 100 en 1901, 5 200 en 1931; sa population a atteint 12 300 hab. en 1975 et poursuit sa croissance. La majorité municipale est traditionnellement de droite; le maire est Jean-Pierre Spilbauer (UMP). Le canton a 23 700 hab., 2 communes (dont une fraction de Champigny-sur-Marne); le conseiller est Dominique Roblin, également UMP.