Cantons de Fontenay-sous-Bois

Fontenay-sous-Bois

52 200 hab. (Fontenaysiens) dont 490 à part, 558 ha, chef-lieu de canton du Val-de-Marne dans l’arrondissement de Nogent-sur-Marne, juste au nord-ouest de celle-ci. Son territoire est bordé au sud-ouest par le bois de Vincennes. Il est barré en son centre du NO au SE par l’extrémité sud-orientale du long témoin de plateau de calcaire de Brie qui court par Montreuil jusqu’à Paris (Belleville). Ce relief porte à son extrémité le fort de Nogent, que bordent au nord le parc des Épivans et le cimetière, et au-dessus du centre-ville l’hôtel de ville puis le parc des Carrières.

Le centre ancien est en contrebas, côté sud-ouest. Vers l’est, dans la plaine, la commune est traversée par l’A 86, flanquée de la voie ferrée empruntée par le RER Eole, de zones d’activités et du centre commercial du Val de Fontenay ainsi que, tout au nord, du cimetière de Vincennes. Le croisement de cet axe et de la D 42 (avenue du Maréchal Joffre) est un lieu stratégique avec échangeur, où se croisent aussi le RER E et le RER A à la gare du Val de Fontenay, assortie de parkings. Le quartier du Val de Fontenay est entièrement fait de grands immeubles dans le périmètre d’une vaste zup (zone à urbaniser en priorité) des années 1960. Le RER A propose aussi, au sud-ouest près du Bois, la gare de Fontenay-sous-Bois. Le fort de Nogent abrite le Groupement du recrutement de la Légion étrangère (GRLE), avec ses compagnies de recrutement et de transit (CRLE et CTLE).

La ville est divisée en treize quartiers, avec au centre celui de l’Hôtel-de-Ville (2 500 hab.). Sur le relief, le Plateau (4 000 hab.) est au nord-ouest du précédent, la Redoute-le Fort (3 400 hab.) au sud-est. Au nord-est sont cinq quartiers: d’ouest en est Victor-Hugo (1 600 hab.), quartier de pavillons au nord de la zup, Les Larris (7 600 hab.) qui a les plus fortes densités, Jean-Zay (3 100 hab.), Bois Cadet-Montesquieu-Terroir (5 400 hab.) qui partagent la zup, puis les Alouettes (1 200 hab.) tout au nord-est, au-delà de l’A 86. Six quartiers divisent la partie sud-occidentale de la commune, d’urbanisation plus ancienne et plus bourgeoise: Les Parapluies (4 100 hab.), le plus occidental, entre Montreuil et Vincennes et autour des avenues Parmentier et de Stalingrad; Les Rigollots-Roublot-Carrières (4 700 hab.) juste à l’ouest du centre; Village (4 700 hab.) au sud de l’Hôtel-de-Ville, correspondant au vieux noyau fontenaysien; Pasteur-Rousseau (2 700 hab.) au sud-ouest; Bois-Clos d’Orléans-Gaston Charle (6 000 hab.) est le plus méridional, s’organise autour de la station du RER A et s’étire le long du bois de Vincennes; sa population est la plus riche et la plus âgée de la ville.

Fontenay a un théâtre de marionnettes, plusieurs centres culturels et espaces publics numériques, la ville ayant accordé une grande place à ce domaine et ayant reçu des distinctions appropriées (cinq arobases); trois collèges publics et un privé, deux lycées publics dont un professionnel; quatre maisons de retraite et un centre de vacances aux salins d’Hyères (Var). la commune abrite l’Office national des anciens combattants et des bureaux des ministères de la Défense et des Anciens combattants, ainsi que l’OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides), sous tutelle du ministère de l’Immigration.

Dans le secteur de la production et des équipements, la ville accueille une fabrique de médicaments du groupe suisse Roche (200 à 500 sal.), sous le nom de Cenexi, en partie dans les anciens bâtiments d’une fabrique de pianos Gaveau, ainsi que les produits pharmaceutiques Bristol-Myers (50 à 100 sal.), les outillages mécaniques Guilbert (50 à 100 sal.), FOP (50 à 100 sal.) et Magafor (50 à 100 sal.); informatique SAB (100 à 200 sal.), Pitney Bowes (50 à 100 sal.) et Orsid Laser (50 à 100 sal.), Bureau Veritas (50 à 100 sal.), installations électriques Forclum (100 à 200 sal.), ERI (250 à 500 sal.) et France Bâtiment Industrie (50 à 100 sal.), installations thermiques Arteis (100 à 200 sal.) et Chauffage et Entretien (50 à 100 sal.), réseaux pour fluides Spac (100 à 200 sal.).

Le secteur financier est représenté par les banques Société Générale (1 000 à 2 000 sal.), BNP (100 à 200 sal.), Banque Palatine (250 à 500 sal.), les assurances Axa-Iard (200 à 500 sal.) et Axa-Vie (250 à 500 sal.). Le commerce a pour enseignes un hypermarché Auchan (500 à 1 000 sal.), des magasins Bricorama (100 à 200 sal.) et Monoprix (50 à 100 sal.), les négoces de produits chimiques Univar (100 à 200 sal.) et VWR (250 à 500 sal.), de produits pharmaceutiques Merck (50 à 100 sal.), de produits ménagers Johnson Diversey (250 à 500 sal.), de café Lavazza (100 à 200 sal.).

Le bâtiment et les services aux immeubles concernent les nettoyages InterService ISO (500 à 1 000 sal.) et AMG (100 à 200 sal.), les gardiennages DGSI (100 à 200 sal.), Protection One (50 à 100 sal.) et SPPS (50 à 100 sal.), la maçonnerie SNCE (50 à 100 sal.), les peintures Maes (100 à 200 sal.) et LSRP (50 à 100 sal.), les travaux publics SNTPP 150 sal. Dans la publicité sont le routage Leval (50 à 100 sal.) et les distributeurs Adrexo (50 à 100 sal.) et Mediapost (50 à 100 sal.). France-Télécom (100 à 200 sal.) et la RATP (2 000 à 5 000 sal.) sont également présents.

La commune a perdu en 1929 toute la partie de son territoire correspondant à l’extrémité orientale du Bois de Boulogne. Elle avait 1 700 hab. en 1851 et sa population a sensiblement augmenté ensuite: elle a atteint 5 800 hab. en 1891, 15 200 en 1911, 31 500 en 1936. Elle a culminé à 52 600 hab. en 1982 puis est restée à ce niveau. La municipalité, à droite de 1947 à 1965, est à majorité de gauche depuis, sous la direction d’élus communistes. Le maire est Jean-François Voguet, également sénateur, ancien employé de l’Institut Géographique National. La commune est partagée entre deux cantons, dont les conseillers généraux sont tous deux communistes. La commune est le lieu éponyme de la Belle de Fontenay, une variété de pomme de terre obtenue vers 1885 quand la commune avait encore des terrains agricoles, surtout maraîchers.