Cantons de Vitry-sur-Seine

Vitry-sur-Seine

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Vitry-sur-Seine et ses quartiers

83 600 hab. (Vitriots) dont 660 à part, 1 167 ha, chef-lieu de canton du Val-de-Marne dans l’arrondissement de Créteil. La commune, entre Choisy-le-Roi et Ivry-sur-Seine, a une large ouverture sur la rive gauche de la Seine. Au nord est le quartier habité du Port à l’Anglais, avec un barrage à écluses et un pont du même nom qui la relie à Alfortville; au sud s’étire la zone industrielle Salvador-Allende où est la grande centrale thermique EDF au charbon, mise en service en 1968 avec une puissance de 250 MW et deux hautes cheminées de 160 m; elle emploie 170 personnes, sert de centrale d’appoint (à peine 500 heures par an) et a été récemment rénovée pour abaisser ses pollutions; sa fermeture est cependant envisagée pour 2015. La voie ferrée issue de la gare d’Austerlitz ferme ce quartier vers l’ouest et offre les gares du RER C Vitry-sur-Seine et, plus au sud, les Ardoines; une zone industrielle des Ardoines est au sud, de l’autre côté de la voie ferrée.

La commune atteint au sud l’A 86, qui a un gros échangeur avec la D 124 et la N 305. Celle-ci traverse toute la commune, dont elle est le grand axe nord-sud sous les noms successifs de Stalingrad, Pelletan, Robespierre, Gagarine et Rouget-de-l’Isle. Le centre-ville est bien au centre de la commune, proche de cet axe et au croisement de la D 55. Celle-ci, sous les noms d’Allende, Jean-Jaurès, Henri-Barbusse et du Moulin-de-Saquet, traverse la commune dans le sens est-ouest, depuis le pont du Port à l’Anglais.

Au sud-ouest, la commune atteint la N 7 et englobe le vaste parc départemental des Lilas (34 ha) de l’ancien domaine Chérioux, où ont trouvé place plusieurs établissements d’enseignement dont l’école départementale Adolphe-Chérioux, ancien orphelinat de formation professionnelle devenu collège et lycée (1 200 élèves). Au centre-sud, de part et d’autre de la N 305, les cités de grands immeubles Balzac, les Marronniers et les Montagnards forment une «zone de rénovation urbaine» dite Grand Ensemble Ouest et Est, de 24 400 hab. et 130 ha, également classé en «zone de rénovation urbaine» et «zone franche urbaine», contenant un centre commercial et proche de la mairie.

La ville est officiellement divisée en onze quartiers: Centre-ville, Clos-Langlois, Commune-de-Paris, Vitry Sud-Ardoines, Paul-Froment-8-mai-1945, Port-à-L’Anglais, Gare-Jean-Jaurès au centre-nord, Fort autour du fort d’Ivry au nord, Coteau-Malassis à l’angle nord-ouest, Plateau, Moulin-Vert. Vitry est une «ville Internet» (quatre arobases) et héberge le musée d’art contemporain du Val-de-Marne (2005), elle a sept collèges publics et deux privés, quatre lycées publics dont deux professionnels, un lycée privé, un IUT de l’Université Paris-Est-Créteil, un centre de formation d’apprentis, notamment pour les transports. Au sud-ouest, un campus du CNRS et de l’Université Paris-Est, qui déborde sur Thiais, accueille notamment l’Institut de Chimie et des Matériaux (ICMPE) et le LADIR (Laboratoire de Dynamique, Interactions et Réactivité). Vitry accueille la clinique des Noriets (110 lits, 100 à 200 sal.) et un hôpital privé (120 lits, 100 à 200 sal.), cinq maisons de retraite, un institut médico-éducatif, deux centres d’aide par le travail.

Les emplois y sont nombreux. Dans le secteur productif figurent les médicaments Aventis (1 000 à 2 000 sal.), la chaudronnerie Ponticelli (500 à 1 000 sal.), les équipements aérauliques L’Air Liquide (200 à 500 sal.) et une chaudronnerie du même groupe (100 à 200 sal.), les instruments scientifiques Smiths Heimann (100 à 200 sal.), la reliure FP Industries (100 à 200 sal.), l’imprimerie La Galiote Prenant (100 à 200 sal.). Dans les commerces sont le groupe de distribution Erteco (1 000 à 2 000 sal., filiale de Carrefour) avec trois magasins Ed, un hypermarché Leclerc (250 à 500 sal.) et des magasins Atac (100 à 200 sal.), Leroy-Merlin (200 à 500 sal.), Conforama (100 à 200 sal.), Metro (250 à 500 sal.), les négoces de boissons Laplace (100 à 200 sal.), de fruits et légumes Charraire (100 à 200 sal.) et Tang (produits chinois, 200 à 250 sal.).

Dans l’immobilier figurent l’OPH (100 à 200 sal.) et l’immobilier des Noriets (100 à 200 sal.), le siège du groupe TFN de prestations pour bâtiment (250 à 500 sal.) et les équipements thermiques TFN Lagrange (200 à 500 sal.),les travaux publics Jean Lefebvre (100 à 200 sal.), les nettoyages Veolia (500 à 1 000 sal.), Lasserre (100 à 200 sal.) et Onet (100 à 200 sal.), l’étanchéité Smac (100 à 200 sal.), les constructions et échafaudages Ponticelli (250 à 500 sal.); transports Bourgey-Montreuil (100 à 200 sal.), entreposage Stef (100 à 200 sal.), transports de voyageurs par cars Visual (100 à 200 sal.), organisation de foires et salons Créatifs (100 à 200 sal.), nettoyage urbain Sita (100 à 200 sal.), plus EDF (250 à 500 sal.) et ERDF (100 à 200 sal.), RATP (500 à 1 000 sal.).

La ville de Vitry a ajouté «sur Seine» à son nom en 1897. Elle avait 2 600 hab. en 1851, 9 900 en 1901, et a connu une forte croissance dans l’entre-deux-guerres, passant à 46 900 hab. en 1936. Sa population a d’abord culminé à 87 300 en 1975, puis serait descendue jusqu’à 78 900 hab. en 1999 avant de reprendre. La majorité municipale est communiste depuis 1925. Le maire est Alain Audoubert. La commune est divisée en trois cantons, tous trois ayant élu des conseillers généraux communistes.