Canton d'Écouen

Écouen

7 400 hab. (Écouennais), 759 ha, chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Sarcelles, juste au nord de celle-ci. Le vieux village, qui a une église classée du 16e s., et une grange dîmière (14e et 17e s.) sur la place de la mairie, est au pied d’une butte isolée et boisée, portant la forêt et le fort d’Écouen, ainsi que le grand château du 16e s. qui abrite le musée national de la Renaissance, et la maison forestière de la Légion d’honneur. L’habitat s’est étoffé au pied de la butte et dans la vallée du Petit Rosne qui la longe à l’ouest; une moitié du territoire, au nord-est, reste agricole; un centre d’enfouissement de déchets urbains est partagé à l’est avec Le Plessis-Gassot. La N 16 traverse la commune du côté oriental; la voie ferrée suit le Petit Rosne et a une gare du Transilien Écouen-Ézanville, mais sur le territoire de cette dernière.

Écouen a un collège public, un collège privé, un foyer pour handicapés et une maison de retraite, une seule entreprise notable, Vygon (290 sal.), créée en 1962 et qui produit du matériel médical à usage unique. La commune a eu 2 400 hab. dans les années 1930, 4 500 en 1975 et sa population a surtout augmenté au cours des années 1990 (4 800 hab. en 1900, 7 100 en 1999).

Le canton a 32 200 hab., 6 communes, 3 360 ha; il comprend Saint-Brice-sous-Forêt et Ézanville, et trois petites communes. Le Mesnil-Aubry (970 Mesnilois, 664 ha) est à 4 km NNE du chef-lieu, au bord de la N 16, et forme un village groupé au milieu des champs; église classée (15e au 17e s.) à tour-clocher. La commune avait 500 hab. en 1982 et sa population croît depuis. Le Plessis-Gassot (80 Plesséens, 410 ha) est à 4 km à l’ENE du chef-lieu; c’est un minuscule village-tas dans les champs, qui a une église classée des 16e-17e s. Son territoire a reçu un vaste centre de stockage des déchets depuis les années 1960 dans d’anciennes carrières, traitant 800 000 t/an sur 250 ha; et, à l’est, une grande station d’interconnexion EdF. Depuis deux siècles, la population communale varie entre 75 et 130 hab.

Piscop (760 Piscopiens, 408 ha dont 150 de bois) est dans la dépression qui sépare la butte d’Écouen du plateau de Montmorency, où coule le Petit Rosne et où passe la N 1. Ce curieux nom serait une déformation de Pissecoq, comme il existe ailleurs des Pisseloup. Vers l’ouest, le relief monte sur le plateau où la commune partage avec Domont le site du fort de Domont; sur les pentes se dispersent la redoute, la ferme et le château de Blémur, avec parc. Le château du Luat est dans la plaine au nord-est et abrite un institut privé d’enseignement secondaire.

Le village de Piscop est au sud, près de la zone d’activités de Saint-Brice-sous-Forêt, et d’ailleurs prolongé à l’est par le hameau de Saint-Brice. Il est doublé sur l’ancienne N 1 (D 11) par le hameau de Pontcelles, plus au nord, nanti d’une petite zone d’activités et d’un échangeur de la N 1. La gare d’Écouen-Ézanville est à la limite nord-est de la commune près du Luat; nettoyage Manulav (100 sal.). Piscop est le siège de la communauté de communes Ouest de la Plaine de France, groupement intercommunal du Val-d’Oise formé par 6 communes (dont Domont et Saint-Brice-sous-Forêt) et 45 500 hab. La commune avait 460 hab. en 1954 et sa population croît lentement depuis.


Ézanville

9 100 hab. (Ézanvillois), 519 ha, commune du Val-d’Oise dans le canton d’Écouen, juste au nord-ouest du chef-lieu. Le finage est bordé au sud-ouest par la voie ferrée vers Persan-Beaumont, qui y partage une gare avec Écouen à la limite des deux communes et de celle de Piscop. La N 1 mord sur la pointe occidentale du territoire, laissant à l’ouest le quartier de pavillons de la Justice. L’habitat se cantonne au tiers méridional du finage: le reste est agricole, à l’exception du hameau du Bois-Bleu vers le nord-est, partagé avec Écouen. La ville a une église classée, un collège public, un centre d’aide par le travail, deux maisons de retraite dont Eleusis (100 sal.). Elle accueille les revêtements Arsol (55 sal.), un magasin de meubles Rapp (Atlas Fly, 80 sal.), un magasin Castorama (120 sal.). D’à peine 200 hab. en 1891, la population communale est passée à 1 800 en 1906, 3 100 en 1962 et a culminé à 9 200 hab. en 1990.


Saint-Brice-sous-Forêt

13 800 hab. (Saint-Briciens), 600 ha, commune du Val-d’Oise dans le canton d’Écouen, 5 km au sud-ouest du chef-lieu, au nord-ouest de Sarcelles. La ville est dans la dépression qu’empruntent la N 1 et la voie ferrée vers Persan au nord de Paris. Le relief monte à l’ouest sur le plateau de Montmorency dans le bois des Champeaux. Vers l’est, le finage n’atteint pas tout à fait le cours du Petit Rosne mais s’arrête à peu près au tracé de la voie ferrée; celle-ci offre une gare au sud-est, sur le territoire de Saint-Brice mais commune avec Sarcelles et proche d’un grand ensemble de collectifs (les Vergers). Au nord, la zone d’activités des Perruches longe la N 1 et touche à Piscop; elle est bordée au sud par un ensemble de tours carrées et disposées en carré. Le Clos du Château, côté ouest, est un lotissement de pavillons au bord des champs. Le nord-est et l’ouest de la commune restent agricoles, à l’exception, à l’angle sud-ouest, du quartier de Rougemonts qui est soudé aux urbanisations de Montmorency.

La ville a une église classée du 13e s. et conserve un pavillon néo-classique Colombe (18e s.). Elle accueille un collège public et une maison de retraite, les traitements de surfaces Protec (100 sal.), un hypermarché Carrefour (430 sal.) aux Perruches, un magasin Conforama (55 sal.). La commune avait 1 200 hab. au début du 20e s., 3 100 en 1954, et a crû sensiblement ensuite: 4 800 hab. en 1968, 9 500 en 1982. Sa croissance se poursuit.