Canton d'Enghien-les-Bains12 300 hab. (Enghiennois), 177 ha, chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Sarcelles, 7 km OSO de celle-ci. La commune a été créée en 1850 à partir de fractions de territoire de quatre communes, mais le nom, à l’origine Edinghen, existait au 11e s. Son territoire, en forme de rectangle d’axe NO-SE, est très petit, et en bonne partie occupé par le lac d’Enghien (43 ha). Celui-ci est pourvu à l’ouest de l’île des Cygnes (base nautique), bordé au sud-est par le casino et le théâtre, au nord-ouest par un grand lycée (Gustave Monod). L’étang est issu d’une dépression marécageuse, aménagé entre des levées à partir du 12e s. et complètement réaménagé au 19e s. depuis la découverte et la mise en exploitation d’une source thermale soufrée. La mention «les Bains» a été ajoutée au nom de la commune dès sa création en 1850. Enghien n’avait alors que 370 hab.: sa population est passée à 1 400 hab. en 1872, 4 100 en 1901, 10 500 en 1936; elle a culminé à 12 500 hab. en 1962 et a baissé ensuite, jusqu’à 9 700 hab. en 1982, à moins d’imperfections des recensements, le dernier comptage (2006) ayant fortement relevé le nombre. L’habitat est surtout fait de pavillons, ou de petits immeubles soignés, et le plus riche du Val-d’Oise avec celui de Montmorency. La D 311 traverse la commune juste au sud du lac. Le centre-ville est un peu à l’est. La voie ferrée de la gare du Nord vers Pontoise (et Persan-Beaumont) longe la limite communale au sud-est à partir de la gare de La Barre-Ormesson, et traverse la partie nord-est de la commune, où est la gare d’Enghien-les-Bains; toutes deux sont desservies par le Transilien. La ville a un collège et deux lycées publics dont un professionnel, un collège et lycée privé, un centre de formation en apprentissage, deux maisons de retraite. Le casino, du groupe Lucien Barrière, emploie 680 personnes; il est le premier en France par son volume de recettes (140 M€ en 2005). L’hôtel du Lac, au même groupe, emploie 75 salariés. L’hippodrome dit d’Enghien est entièrement dans la commune de Soisy-sous-Montmorency, au nord, proche d’une gare du Transilien dite du Champ de Courses d’Enghien, et assez proche du lac. Enghien accueille aussi une clinique Girardin (80 sal., 130 lits) et un magasin Monoprix (50 sal.). Le canton a 47 900 hab., 3 communes, 844 ha. Les deux autres communes sont Deuil-la-Barre et Montmagny. 21 500 hab. (Deuillois), 376 ha, commune du Val-d’Oise dans le canton d’Enghien-les-Bains, juste à l’est du chef-lieu. La commune touche à Épinay-sur-Seine au sud, Montmorency à l’ouest, Groslay au nord. Elle est traversée dans sa partie méridionale par la D 928, flanquée par la voie ferrée vers Pontoise; celle-ci est équipée d’une gare à la limite d’Enghien (La Barre-Ormesson) et d’une autre au sud-est sur le territoire d’Épinay, nommée Épinay-Villetaneuse mais très proche de la limite de Deuil. Il en sort une bifurcation vers le nord-est en direction de Persan-Beaumont, qui traverse toute la partie orientale de la commune et offre la gare de Deuil-Montmagny (Transilien). La Barre était un hameau au sud-ouest, sur la N 328, dont le nom n’a été ajouté qu’en 1952. Le centre-ville est au centre-nord de la commune et le reste du territoire est un mélange d’immeubles et de pavillons, ces derniers nombreux sur la butte qui s’élève côté nord entre Deuil et Montmorency. La commune a une église classée des 13e et 15e s., un collège public et un lycée professionnel public, un institut médico-éducatif et deux maisons de retraite. C’est au château de la Chevrette que madame d’Épinay recevait; il a été détruit avant la Révolution (1786) mais il en reste une conciergerie de 1759, où a été aménagé en 1984 le musée Michel Bourlet consacré aux grandes heures du château, entre autres aux visites de J.-J. Rousseau. Résidentielle, la commune n’a guère qu’un supermarché Casino (45 sal.), et abrite une caserne de la 7e CRS au sud, proche du quartier d’immeubles de la Galathée qui est considéré comme «zone urbaine sensible». La commune avait 3 400 hab. en 1900, 10 300 en 1954 et poursuit sa croissance. Le maire est Jean-Claude Noyer, UMP. 14 100 hab. (Magnymontois), 291 ha, commune du Val-d’Oise dans le canton d’Enghien-les-Bains, 3 km à l’est du chef-lieu. Son territoire voisine avec ceux de Groslay, Deuil-la-Barre, Villetaneuse et Pierrefitte-sur-Seine; il s’allonge du SO au NE en suivant la vallée du ru des Marais, qui descend vers la Seine et favorise une coulée verte, il inclut au nord-est la butte Pinson, étirée aussi du SO au NE, couronnée d’une redoute et flanquée au sud d’un parc du même nom. Une zone d’activités est près de Villetaneuse, au sud de la voie ferrée de ceinture. Le quartier des Carrières et du Château est en «zone urbaine sensible». La ville a une chapelle à haut clocher de béton des frères Perret (1926, classée), deux collèges publics, un centre d’aide par le travail, une maison de retraite; circuits câblés LCF (Câblage français, 55 sal.), pentures TF Chimie (40 sal.), Intermarché (85 sal.). Montmagny avait 600 hab. en 1860, 1 300 en 1900, 4 400 en 1954, 9 000 en 1982, et poursuit sa croissance. |