Canton de l'Isle-Adam11 400 hab. (Adamois) dont 210 à part, 1 494 ha, chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Pontoise, 14 km au nord-est de la préfecture. La ville est sur la rive gauche de l’Oise, qui s’orne d’une plage, réputée être la plus grande plage fluviale de France; créée en 1895, elle offre un hectare de sable fin dans un parc de 3 ha et une centaine de cabines en bois. Le lieu fut d’abord appelé Nogent, nom que porte encore un ancien quartier. Le nom actuel a été donné au 12e siècle par un seigneur dont le château occupait une île de l’Oise. Le château, dans l’île du Prieuré, qui est habitée, date de 1857 tout en affectant l’apparence du style Louis XIII; il succède à un château des princes de Conti, construit au 17e puis au 18e s. et détruit en 1813. En amont, l’île de la Dérivation et son écluse sont dans le territoire communal, qui comprend au nord des étangs d’anciennes sablières (la Garenne, les Trois Sources). En aval, le site de Stors comprend le hameau et château de Stors (18e s.) à jardins à l’anglaise en terrasses, et un hôpital psychiatrique. La ville est fleurie (trois fleurs), et offre une église classée des 15e-16e s., un centre d’art décoré d’œuvres de J.-H. Lartigue et d’un musée d’art (Louis-Senlecq), le pont du Cabouillet (16e s.) reliant le centre-ville à l’île du Prieuré et à Parmain, où est la gare. Le parc de Cassan, à l’est, est un lotissement qui mord sur la forêt et comprend les jardins et le pavillon chinois (18e s.) et la table de vénerie de Cassan. L’Isle-Adam a un collège et un lycée publics, un collège privé; cliniques Conti (150 sal., 100 lits) et Chantepie-Mancier-Parmain de 120 lits de long séjour et 12 médicaux, foyer pour handicapés, institut médico-éducatif, maison de retraite. Le centre commercial du Grand Val a un hypermarché Carrefour (330 sal.), Decathlon (55 sal.), centre Leclerc (60 sal.). La commune contient également le golf des Vanneaux, partagé avec la commune de Presles à l’est, un centre nautique, un centre naturiste Sport et Nature. L’A 16 souligne à l’est la limite du finage, dont la plus grande partie est dans la forêt de L’Isle-Adam. Celle-ci s’étend sur 1 548 ha dans six communes; elle appartint aux Montmorency, puis aux Condé et aux Conti, et a été enceinte et ménagée au 17e s.; au nord, les chemins convergent vers l’étoile de Conti. L’Isle-Adam avait déjà 2 200 hab. en 1861, 3 600 en 1901 et sa population n’a pas cessé d’augmenter, atteignant les 10 000 hab. en 1975. La ville est le siège de la communauté de communes de la Vallée de l’Oise et des Trois Forêts, groupement intercommunal du Val-d’Oise associant 7 communes et 26 800 hab. Le canton a 26 900 hab., 6 communes, 5 590 ha; il comprend Parmain, Mériel et Presles, et deux autres communes moins peuplées. Villiers-Adam (810 Villiers-Adamois, 982 ha dont 455 de bois) est à 6 km au sud du chef-lieu. Son finage est formé de deux parties. Le village est sur une butte au sud, doté d’une église des 13e et 16e s. et entouré de labours. L’encyclopédiste Aristide Quillet (1880-1955), socialiste et maire de 1929 à sa mort (sauf pendant la guerre), a fait construire dans les années 1930 dans son village natal une série de pavillons d’allure alsacienne et fait apporter toute une série d’aménagements. Le village est encadré à l’ouest et au nord par deux voies rapides, la N 184 et la D 104 (Francilienne) avec trois échangeurs. La partie nord, au-delà de la D 104, est dans les bois de la forêt domaniale de L’Isle-Adam. La commune est passée de 420 hab. en 1936 à 800 en 1982, restant stable ensuite. Nerville-la-Forêt (840 Nervillois, 668 ha dont 335 de bois) est à 5 km à l’ESE du chef-lieu, encadrée à l’ouest par la voie rapide D 7-N 184 qui y a deux échangeurs, et au nord par la N 1-A 16 avec deux autres échangeurs. Elle a été séparée de Presles en 1864, avec environ 400 hab., n’en avait plus que 250 dans les années 1960 et croît depuis. Le village, sur le talus du plateau forestier exposé au nord, a un château du 19e s. La partie méridionale de la commune est rehaussée par une butte de la forêt de L’Isle-Adam, qui monte à 192 m. 4 400 hab. (Mériellois), 531 ha dont 192 de bois, commune du Val-d’Oise dans le canton de L’Isle-Adam, juste au sud du chef-lieu. Le bourg est sur la rive gauche de l’Oise à 4 km en aval de L’Isle-Adam et face à Butry-sur-Oise à laquelle le relie un double pont routier et ferroviaire. La ville est traversée par la voie ferrée de Paris à Persan et a une gare. L’habitat s’est développé le long de l’Oise et, à l’est, dans le grand lotissement du Bois du Val sur la retombée du plateau, au milieu du bois des Garennes. La Francilienne mord à peine sur la commune et offre un échangeur sur le plateau. Vers l’est, subsistent des restes (classés) de l’ancienne abbaye cistercienne du Val, fondée en 1125, dont le cloître. Le val, encaissé en amont dans le plateau et encombré de marais dans la plaine, est drainé par le ru du Vieux Moustier et s’orne de petits étangs; sur le plateau à l’est, il est dominé par le château du Val et cache une grotte. La ville a un musée Jean Gabin, l’acteur ayant passé sa jeunesse au village; un collège public, un foyer pour handicapés, une usine des plâtres Lafarge (65 sal.). Mériel avait 750 hab. en 1900, 1 700 en 1954, 3 100 en 1975 et poursuit sa croissance. 5 500 hab. (Parminois), 920 ha dont 230 de bois, commune du Val-d’Oise dans le canton de L’Isle-Adam, face au chef-lieu sur la rive droite de l’Oise. La commune est la seule du canton sur la rive droite de l’Oise, et la seule dans le parc régional du Vexin. Son territoire est très étiré vers le nord sur 7 km jusque dans le bois de la Tour du Lay et l’habitat se limite au bord de l’Oise. Il contient à l’est le grand vallon du ru de Jouy, où niche une file de hameaux, du Grand Val à Boulonville et Jouy-le-Comte, le principal, qui s’orne d’une église classée des 12e-13e s.; le dolmen classé (hypogée) du Trou à Morts est vers le nord, au Val de Nesles. La commune a une gare près du pont de L’Isle-Adam, un collège public, une maison de retraite. Elle avait 1 000 hab. en 1886, 1 500 en 1936, 2 400 en 1968 et poursuit sa croissance. Jadis Jouy-le-Comte, elle fut nommée Le Compte en 1793, puis Jouy-le-Peuple en 1801 et n’a pris son nom actuel qu’en 1893, où le chef-lieu passa de Jouy au village de Parmain qui était devenu plus peuplé. 3 900 hab. (Preslois), 995 ha dont 230 de bois, commune du Val-d’Oise dans le canton de L’Isle-Adam, 6 km à l’est du chef-lieu. Son finage est contourné au sud et à l’est par la N 1, accessible par deux échangeurs. La voie de Paris à Persan, qui traverse la commune, offre une gare. Le finage comprend une fraction de la forêt domaniale de L’Isle-Adam à l’ouest et, vers le nord-est, une partie de la butte boisée de Carnelle. L’habitat est concentré au milieu du finage, dans le val du ru de Presles, qui conflue avec l’Oise à Mours. Il est structuré par deux villages-rues anciens, l’un au pied du coteau occidental, celui de Presles même, l’autre à l’est au pied des reliefs de Carnelle, Courcelles. Les lotissements de pavillons ont envahi le fond du val entre les deux près de la gare, et conquis les pentes au-dessus de Courcelles. Vers le nord-ouest au pied du plateau, le hameau de Prérolles complète l’habitat. Presles conserve sur le plateau occidental l’allée sépulcrale du Blanc Val, les allées couvertes de la Pierre Plate et du Coffre de Bellevue; au village, une église renaissance; au-dessus, le château de Bellevue en brique et pierre du 19e s., au sud la ferme fortifiée du Valpendant, tandis qu’à l’est le château de Courcelles est du début du 18e s., doté d’un parc de 30 ha et d’un beau mobilier du 19e s. La commune accueille une maison de retraite, les installations thermiques Tempere (50 sal.) et l’atelier de mécanique Van De Velde (45 sal.). Le territoire de Neuville-la-Forêt a été détaché de Presles en 1863, la commune passant alors de 1 600 à 1 200 hab.; la population augmente lentement depuis 1905 environ; elle a passé les 2 000 hab. vers 1960. |