Canton de Saint-Leu-la-Forêt

Saint-Leu-la-Forêt

14 800 hab. (Saint-Loupiens), 524 ha dont 207 de bois, chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Pontoise, 15 km ESE de la préfecture. De 1794 à 1806, la commune prit le nom de Claire-Fontaine; en 1806, elle fut renommée Saint-Leu-Taverny; puis, en 1852, Napoléon-Saint-Leu-Taverny, appellation qu’elle conserva jusqu’en 1870 pour reprendre alors le nom de Saint-Leu-Taverny. En octobre 1915, elle devint finalement Saint-Leu-la-Forêt, Taverny étant devenue une commune.

Son territoire est limité au sud par l’A 115. La partie habitée est au pied du plateau de Montmorency, entre Ermont et Taverny; l’ancien centre villageois, devenu centre-ville, est sur la D 928 qui va de Paris à Auvers-sur-Oise et qui est accompagnée un peu au sud par la voie ferrée, pourvue d’une gare du Transilien au sud du centre; ces deux voies traversent toute la commune du SE au NO. Deux rassemblements d’immeubles collectifs émergent d’une marée de pavillons, l’un au centre-ville, l’autre au sud (les Naudières). La moitié septentrionale de la commune, plus étroite il est vrai que la partie résidentielle, est occupée par la forêt domaniale de Montmorency, sur le relief qui monte jusqu’à 190 m aux Sapins Brûlés.

Une zone d’activités (Jules Verne) est à la pointe méridionale du finage, mais la commune n’a que de petits établissements, de moins de 35 salariés. Elle est dotée d’un collège public et d’un collège privé, d’un centre d’aide par le travail, d’un foyer pour handicapés, d’une maison d’accueil spécialisée et d’une maison de retraite. La population communale était de 4 000 hab. en 1911, 6 300 en 1936, 10 000 en 1968, et elle augmente toujours. Le canton, créé en 1964, a 24 700 hab., 3 communes, 1 601 ha; les deux autres communes sont Saint-Prix et Montlignon.


Montlignon

2 600 hab. (Montlignonnais), 284 ha dont 110 de bois, commune du Val-d’Oise dans le canton de Saint-Leu-la-Forêt, 4 km ESE du chef-lieu. Son territoire correspond au vallon du ru de Corbon, qui échancre le plateau de Montmorency et descend vers Enghien. La D 909 suit son axe puis passe à Domont. Les pavillons tapissent les versants et le fond. La commune a peu de bois au nord-ouest, Saint-Prix prenant toute la place sur le plateau, mais possède une part de la forêt domaniale de Montmorency sur le relief oriental, qui porte le fort de Montlignon, lequel déborde sur Andilly. La commune a un institut médico-éducatif au nord, un centre de formation de professeurs dans un parc protégé, une maison de retraite; fabrique d’enveloppes Expres Envelop (35 sal.), transports par cars Rose (35 sal.). Montlignon est le siège de la communauté d’agglomération Val et Forêt, groupement intercommunal du Val-d’Oise formé par 6 communes et réunissant 84 800 hab.


Saint-Prix

7 300 hab. (Saint-Prissiens), 793 ha dont 475 de bois, commune du Val-d’Oise dans le canton de Saint-Leu-la-Forêt, 2 km ESE du chef-lieu. La partie habitée est dans la plaine, entre Saint-Leu et Ermont; elle est à peu près entièrement urbanisée, surtout en pavillons. Elle est moins étendue que le plateau du nord, sous la forêt de Montmorency, qui abrite les châteaux de Bois-Courbon (19e s.) et de la Chasse (15e et 18e s.), tandis que le château de Rubelle est dans la plaine. La voie ferrée écorne la pointe sud (sans gare), les D 928 et 144 traversent l’espace résidentiel et convergent à Saint-Leu.

Le village originel est sur le talus du plateau, avec une vieille église (13e s., inscrite) et trois maisons de retraite, dont une de 45 salariés. La mairie s’est déplacée vers le sud, près de la route principale, et assortie de deux parcs et d’un musée archéologique et historique. Au sud-est, un établissement de soins dépend du centre hospitalier d’Eaubonne. La ville accueille un collège public, un foyer pour handicapés, un centre Leclerc (130 sal.), le nettoyage Clean (60 sal.). Saint-Prix avait 610 hab. en 1900, 2 500 dès 1936, 4 300 en 1968, et poursuit sa croissance.