Canton de Viarmes

Viarmes

4 800 hab. (Viarmois), 819 ha dont 230 à part, chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Sarcelles, 18 km au nord de celle-ci. Son territoire est limité au nord par le cours de l’Ysieux et drainé vers le nord par de petits affluents de celui-ci. Son finage contient le hameau de l’Orme; au nord-ouest, l’habitat se confond avec celui d’Asnières-sur-Oise, dont le finage écarte Viarmes de la rive de l’Oise et de l’abbaye de Royaumont.

La commune a une église inscrite du 13e s., une mairie dans un ancien château du 19e s., une partie du parc du château et le bois de Touteville; un collège public et deux maisons de retraite, une gare du Transilien au sud de la commune, sur l’embranchement de Luzarches (40 minutes de la gare du Nord), et un supermarché Carrefour ex-Champion (40 sal.). Viarmes avait environ 1 300 hab. au 19e s., 1 700 dans les années 1930, 2 300 en 1962 et elle poursuit sa croissance. Elle est le siège de la communauté de communes Carnelle-Pays de France, groupement intercommunal du Val-d’Oise comprenant 10 communes et 21 000 hab.

Le canton, créé en 1967, a 21 000 hab., 10 communes, 7 090 ha; il s’étire du SSO au NNE et comprend les communes de Montsoult au sud, Asnières-sur-Oise et Saint-Martin-du-Tertre au nord près de Viarmes. Seugy (1 050 Cacoins, 170 ha dont 120 de bois) est une très petite commune juste à l’est du chef-lieu; elle dispose d’une halte ferroviaire mais la D 909 la contourne largement par l’est. Elle n’avait pas 300 hab. en 1962 et sa population croît depuis.

Noisy-sur-Oise (710 Noiséens, 379 ha) est de l’autre côté, 3 km ONO de Viarme, au-delà d’Asnières et sur un palier du plateau, au-dessus du coteau qui domine la rive gauche de l’Oise. Elle s’orne d’une église des 15e et 18e s. très remaniée à clocher carré, et de bâtiments et caves d’un domaine agricole dit Valdampierre qui était une dépendance de l’abbaye du Val, à Mériel. Au sud-ouest, son finage monte à 210 m sur la butte de la forêt de Carnelle, un petit port de plaisance est sur la rive gauche de l’Oise (Port Montjoie). Elle avait 370 hab. en 1962.

Belloy-en-France (1 800 Belloisiens, 949 ha) est à 5 km au sud du chef-lieu au milieu d’une plaine de grande culture. Le village-rue originel est doublé à l’est par le lotissement du Clos de la Fontaine. Au nord-ouest à l’écart du village, la gare, une ancienne briqueterie et un hameau sont sur l’axe formé par la D 909 et l’embranchement ferroviaire de Luzarches. La commune, qui a une église classée du 13e s., accueille la passementerie Doudoux et Oberti (45 sal.), le négoce de produits chimiques pour jardins Gysel (Vastill, 55 sal.) et une clinique (25 sal.). La mention «en France» est de 1949. La commune a eu environ 800 hab. de 1850 à cette date, puis sa population a augmenté, atteignant 1 700 hab. dès 1968, avant de diminuer un peu (1 500 hab. officiellement en 1999).

Villaines-sous-Bois (660 Villainois 189 ha), qui fut Villaines-en-France avant 1792, est à 2 km au SSO de Belloy et a aussi sa gare du Transilien, mais son finage est très petit; elle avait moins de 100 hab. avant 1914, 200 en 1975; la mention «sous Bois» est de 1922. Maffliers (1 600 Maffliérois, 679 ha dont 227 de bois) est à 9 km au sud-ouest du chef-lieu, juste au nord de Montsoult. La voie ferrée de Paris à Persan et Beauvais passe dans la partie orientale de la commune, qui n’a pas de gare. Au sud-ouest, le relief monte sur la butte des Bonshommes, qui porte le château de Maffliers, transformé en Novotel (45 sal.); soins de suite Clinea (50 sal.). Le village ancien, petit, est flanqué à l’est d’un grand lotissement, qui le sépare du tracé de la N 1. Celle-ci a fixé les hameaux de l’Orme aux Roses au sud-est, de Maison Neuve au centre, du Poirier Rouget au nord. Le territoire atteint au nord la vallée du ru de Presles, où le moulin de Béhu se mire dans un étang. La commune avait un peu plus de 500 hab. de 1926 à 1968 et sa population croît depuis; elle a passé les 1 000 hab. vers 1985.

Baillet-en-France (1 800 Baillotais, 791 ha) est la commune la plus méridionale du canton, 11 km au SO de Viarmes et juste au sud-ouest de Montsoult. Elle est traversée par la D 104 à quatre voies (Francilienne), qui y a deux échangeurs dont un grand à l’est, au croisement de la N 1 qui marque la limite de la commune. Elle a une gare avec bifurcation; le château et son domaine ont été acquis en 1930 par l’Union fraternelle des métallurgistes, qui en fait un grand parc de loisirs juste à l’ouest du village, avec un golf au sud à proximité de Bouffémont. Baillet accueille un laboratoire de recherche pharmaceutique du groupe états-unien MDS (210 sal.), les carrières Placoplâtre (40 sal.), une fabrique de meubles des Ateliers de Villetaneuse (30 sal.), une jardinerie Truffaut (120 sal.), les travaux publics La Coccinelle (45 sal.). «En France» a été ajouté au nom en 1950; la commune avait alors 440 hab.; sa population a sauté de 450 hab. en 1968 à 1 500 en 1975, est restée étale ensuite, puis augmente depuis 1995 environ.


Asnières-sur-Oise

2 500 hab. (Asniérois), 1 407 ha dont 661 de bois, commune du Val-d’Oise dans le canton de Viarmes, juste à l’ouest du chef-lieu. Le territoire communal est bien bordé par l’Oise dans l’angle nord-ouest, mais le village, au pied du plateau, est à 2 km de la rivière. La pointe sud-ouest monte jusqu’à 200 m sur le massif forestier de Carnelle. Le patrimoine comprend le château de Touteville (13e, 16e et 18e s.) et une église des 12e-13e et 17e s.; surtout, au nord-est, une vaste extension de la commune englobe l’ancienne abbaye de Royaumont, fondée en 1228. Elle est devenue un centre de rencontres renommé, sous l’égide d’une Fondation créée en 1964, et complétée par une spécialité de musique vocale; elle conserve des bâtiments des 13e et 18e s., et un vaste parc avec étangs dans la plaine de confluence de l’Oise, de l’Ysieux et de la Thève, celle-ci fixant la limite nord de la commune — et de la région. Sur la Thève, le gros hameau de Baillon, à la lisière de la forêt de Chantilly, conserve des jardins du parc de l’ancien château de Baillon, avec des pièces d’eau et le grand bois de Baillon; un centre de loisirs est au bord de l’Ysieux. La commune avait plus de 1 100 hab. au début du 19e s., et 1 000 en 1954; sa croissance est postérieure, les 2 000 hab. ayant été passés vers 1980.


Montsoult

3 500 hab. (Montsoultois), 384 ha dont 151 de bois, commune du Val-d’Oise dans le canton de Viarmes, 9 km au sud-ouest du chef-lieu. La ville s’appuie sur le carrefour entre la N 1 et la rocade D 104 (Francilienne), qui toutefois est sur les territoires de Bouffémont et Attainville, et sur la gare de bifurcation de la voie Paris-Persan-Beauvais et de l’embranchement de Luzarches, desservie par le Transilien (30 minutes de la gare du Nord). Une zone industrielle s’est développée à la faveur du carrefour. Le territoire communal, très étroit, s’étire vers l’ouest où il monte sur la butte boisée des Bonshommes, qui prolonge la forêt domaniale de L’Isle-Adam. Quelques barres d’immeubles collectifs sont apparues depuis les années 1960.

La ville a un collège et un lycée professionnel publics et de petites entreprises: matériels électriques Fime (30 sal.), magasin Leroy-Merlin (190 sal.), entreposages frigorifiques Stef (90 sal.) et Sedifrais (30 sal.), transports STRL (30 sal.), négoce Road Runner (40 sal.); nettoyage Côté Jardin (190 sal.); maison de retraite médicale des Charmilles (60 sal.). Montsoult n’avait que 400 hab. au début du 20e s.; sa population est passée à 950 hab. en 1936, 10 500 en 1962, 3 200 en 1982 et ne croît plus depuis 1990.


Saint-Martin-du-Tertre

2 400 hab. (Saint-Martinois), 1 323 ha dont 581 de bois, commune du Val-d’Oise dans le canton de Viarmes, 4 km au sud-ouest du chef-lieu. Le village s’étire en rue sur le promontoire sud-oriental du massif des Trois-Forêts. Le grand lotissement de pavillons des Prés-de-Carnelle a pris place au sud-ouest. La grande butte de Carnelle est couverte par la forêt domaniale de Carnelle et cache deux étangs, le lac Bleu et le Petit Étang, à l’angle nord-ouest du territoire. Le sommet de la butte est à 210 m; vers le sud-ouest demeure l’allée couverte de la Pierre Turquoise.

Le château de Franconville (19e s.), copie du château de Maisons-Laffitte, également au sud-ouest, est précédé d’une longue allée classée. En arrière sur le relief, son parc abrite le centre hospitalier public de Carnelle (200 lits) qui sert de maison de retraite et qui succède à un ancien sanatorium. Vers le sud, un appendice du territoire porte la Maison des Garennes et le petit hameau du Kitchou. La gare du Transilien qui dessert la commune est dans le territoire de Belloy-en-France. La commune avait 640 hab. en 1900, 1 400 en 1936 comme en 1975; elle est passée à 2 400 hab. en 1982 et reste stable depuis.