Canton de Beauchamp

Beauchamp

9 000 hab. (Beauchampois), 302 ha, chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Pontoise, 6 km ESE de la préfecture, entre Pierrelaye et Taverny. Elle a été formée en 1922, principalement à partir de Taverny, avec 2 100 hab.; la population n’a pas cessé d’augmenter depuis et le territoire est entièrement urbanisé. Sa limite méridionale coïncide avec la voie ferrée de Paris à Pontoise, sur laquelle est la gare du RER C Montigny-Beauchamp. Cette voie est parallèle à la chaussée Jules César, axe principal de la ville, ainsi nommé parce qu’il suit le tracé d’une ancienne voie romaine.

La ville a un collège public et une maison de retraite; la principale entreprise est la fabrique de colles Minnesota (3M, 600 sal.); les autres principaux employeurs sont les pièces plastiques ITW (130 sal.), les travaux ferroviaires ETF (Eurovia, 190 sal.), les espaces verts Vert Limousin (130 sal.), les transports par cars Lacroix (170 sal.), le nettoyage Netindus (120 sal.) et un négoce de groupes propulseurs MTU (55 sal.).

Au sud-est, le territoire communal a pour appendice une queue de 1 200 m entre la voie ferrée et la chaussée, où ont pris place le lotissement de pavillons de la Chesnaie, plus loin une petite zone d’activités et le stade du bois de Boissy. Le reste de la commune dessine un rectangle dont la partie occidentale est occupée par deux zones industrielles, Nord et Ouest; la première est entourée par l’espace vert du Parc Barrachin. Le canton a 24 200 hab., 3 communes, 1 492 ha. Les deux autres communes sont Pierrelaye et Le Plessis-Bouchard.


Pierrelaye

7 500 hab. (Pierrelaysiens), 921 ha, commune du Val-d’Oise dans le canton de Beauchamp, 3 km à l’ouest du chef-lieu. Elle a un centre en immeubles d’appartements, étoffé de pavillons en bordure, et conserve de vastes espaces libres. Elle fut une active commune maraîchère, nourrie jadis de champs d’épandage parisiens. Le territoire, qui contient encore des espaces agricoles sur la moitié de la superficie (455 ha) et 150 ha de bois, est strié par quatre voies parallèles: du nord au sud, l’ancienne voie romaine devenue chaussée Jules César au centre; la voie ferrée de Paris à Pontoise qui offre une gare du RER C près du centre; un peu au sud la D 14 tout aussi rectiligne et passée à quatre voies; et l’A 15 dans la traversée sud-ouest de la commune, où elle a une double aire de service. Le finage se rétrécit à l’est entre ceux de Beauchamp et d’Herblay, se limitant au sud-est à l’intervalle entre voie ferrée et D 14, il est vrai un peu élargi et bien pourvu d’espaces verts. Les zones d’activité sont de petite taille et s’éparpillent dans le territoire.

La ville a un collège public, un centre d’aide par le travail, une maison de retraite; elle accueille une jardinerie Truffaut (150 sal.), les espaces verts ISS (100 sal.), les négoces de bois et matériaux La Plateforme (50 sal.) et d’appareils ménagers Autobacs (50 sal.); travaux publics Cochery (160 sal.), Sacert (130 sal.) et Picheta (110 sal.), transports Graveleau (130 sal.) et Premat (50 sal.). La commune avait 1 000 hab. en 1880, 1 900 en 1911, 3 000 en 1954; elle était à 5 500 hab. en 1975 et 1982, et a repris ensuite sa croissance.


Plessis-Bouchard (Le)

7 700 hab. (Plessis-Buccardésiens), 269 ha, commune résidentielle du Val-d’Oise dans le canton de Beauchamp, 4 km ESE du chef-lieu, dont elle est presque séparée par le territoire de Taverny. Le finage, petit, est circonscrit à l’est et au nord par l’A 115; il est limité au sud par la chaussée Jules César, qui suit le tracé d’une antique voie romaine. Le tiers occidental de la commune reste vide; le reste est peuplé de pavillons et d’un noyau central d’immeubles collectifs.

La ville a un collège public, une clinique de 30 lits, une maison de retraite Tiers Temps (50 sal.); elle accueille des fabriques de dispositifs médico-chirurgicaux Prodimed (75 sal.) et d’articles de puériculture Porée-Havlik (Babycalin, 55 sal.), une agence de publicité Adrexo (50 sal.). Elle n’avait encore que 380 hab. au début du 20e s., et a entamé sa croissance dans l’entre-deux-guerres, passant à 1 700 hab. en 1936; la population n’a pas cessé d’augmenter depuis, atteignant 5 600 hab. en 1975.