Canton de la Vallée-du-Sausseron

Auvers-sur-Oise

7 100 hab. (Auversois), 1 269 ha, chef-lieu du canton de La Vallée-du-Sausseron dans le Val-d’Oise, dans l’arrondissement de Pontoise, 9 km ENE de la préfecture. La mention «sur Oise» date de 1845. La commune se déploie sur près de 7 km le long de la rive droite de l’Oise et sur 4 km sur le bas plateau du Vexin. Elle inclut en aval, à l’ouest, l’ancien village du Valhermeil et la chapelle (13e s.) et le manoir (14e s.) de Chaponval; le château de Léry (17e-18e s.), près du centre, offre un parc et un parcours-spectacle de l’impressionnisme. La commune tire sa renommée de la fréquentation des artistes peintres attirés par Daubigny à partir de 1860, surtout Cézanne, Pissarro, Corot et Van Gogh, et abonde en souvenirs de Van Gogh, dont l’auberge Ravoux restaurée, ainsi que la maison du docteur Gachet (au département) et un petit musée de l’absinthe. Le manoir des Colombières (17e s.) offre des jardins, un musée Daubigny et la maison-atelier de Ch. Daubigny.

L’habitat se concentre le long de la rivière, dans la plaine étroite et sur le coteau qui la domine, mais un lotissement s’est établi sur le plateau (Montfleury); le bois le Roi est au nord. Auvers a une église des 12e-13e s., un collège public, une halte nautique, et organise de nombreux festivals. Le Transilien dessert Auvers ainsi que Chaponval; un pont routier sur l’Oise mène à Méry-sur-Oise. La seule entreprise notable est celle des meubles Benoist (70 sal.). La commune avait 1 500 hab. vers 1850, 2 400 en 1901, 3 200 en 1931; elle a dépassé les 5 000 hab. vers 1967 et poursuit sa croissance en dépit de la perte du territoire de Butry-sur-Oise, en amont, promu commune en 1946. L’auversien est un étage de l’éocène supérieur.


Butry-sur-Oise

2 000 hab. (Butryots), 260 ha, commune du Val-d’Oise dans le canton d’Auvers-sur-Oise, juste à l’est du chef-lieu sur la rive droite de l’Oise et 30 km au nord de Paris. Rattachée à Auvers en 1790, elle n’a obtenu son indépendance qu’en 1948, avec 780 hab.; sa population est passée brusquement de 1 000 hab. en 1975 à 1 600 en 1982, et poursuit sa croissance, mais au ralenti depuis 1990. Elle bénéficie de la gare dite de Valmondois, avec bifurcation. Elle fut un lieu de loisirs au 19e s., dont la plage et l’hostellerie du Moulin-à-Vent étaient réputées, et devint le terminus d’une voie ferrée traversant le Vexin oriental de Valmondois à Marines. Aussi propose-t-elle un musée des tramways à vapeur et chemins de fer secondaires. Le pont ferroviaire sur l’Oise, de 1877, fut détruit en 1940 puis reconstruit. L’habitat se limite à la plaine alluviale de l’Oise, face à Mériel.


Ennery

2 100 hab. (Annericiens), 743 ha, commune du Val-d’Oise dans le canton d’Auvers-sur-Oise, juste au nord de Pontoise. Son territoire s’étend sur le bas plateau du Vexin sans atteindre la rive droite de l’Oise, dont le séparent ceux de Pontoise et d’Auvers. Le nom était Anneri ou Aneriaco à l’origine, d’où le gentilé. La ville conserve un château du 17e s., une église des 12e-13e s. Elle a un établissement de santé mutualiste de 140 lits (clinique médicale de diététique et gérontologie de la FMP, Fédération mutualiste interdépartementale de la région parisienne) dans un parc de 40 ha.

Les principales autres entreprises sont le nettoyage Marietta (390 sal.) et le traitement des eaux Île-de-France-Assainissement (50 sal.), et des entreprises du bâtiment: travaux publics Despierre (50 sal.), espaces verts Espace Déco (45 sal.), couverture Leroux (95 sal.) et peinture-vitrerie Monti (75 sal.), négoce de matériaux (Bourcier, 45 sal.). Ennery avait 520 hab. dans les années 1930 et a crû après 1965, passant à 1 900 hab. dès 1975 par l’adjonction des lotissements du Plateau, de la Croix d’Autel et de Louville qui encadrent le vieux village au nord, au sud et à l’ouest, tandis que la zone industrielle de la Chapelle-Saint-Antoine est apparue au sud-est.