Canton de Villiers-le-Bel

Villiers-le-Bel

27 400 hab. (Beauvillésois) dont 260 à part, 730 ha, chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Sarcelles, juste au nord de celle-ci, entre les territoires de Gonesse et d’Écouen, au pied des collines et buttes d’Écouen. L’habitat est divisé en deux parties distinctes, séparées par un couloir emprunté par un faisceau de lignes électriques et la D 10. Le centre-ville est à l’extrémité nord-occidentale, qui est traversée par la N 16; il a une église classée des 13e et 16e-17e s. et un puits gallo-romain classé (2e s.). Il est au cœur d’un grand quadrilatère à nombreux immeubles collectifs, bordé au sud par la zone d’activités de Tissonvilliers, au nord par un parc urbain.

Le quartier dit Puits de la Marlière et Derrière les Murs de Monseigneur, est classé en «zone urbaine sensible» et «zone de rénovation urbaine» et forme une «zone franche urbaine». Au sud-est, le grand ensemble des Carreaux, qui jouxte la Fauconnière de Gonesse, est entouré de pavillons au Clair de Lune et aux Charmettes, de l’hôpital Charles Richet et d’un parc de sports. Le quartier des Carreaux est en «zone urbaine sensible» et «zone de rénovation urbaine». Le couloir central et le nord de la commune restent vides.

La ville a un centre hospitalier de 480 lits dont 25 médicaux, une clinique de 110 lits, trois collèges publics, un lycée professionnel public et un privé (ORT, israélite), un centre de formation en apprentissage, un centre d’aide par le travail, une maison de retraite. Elle est principalement résidentielle; elle accueille quelques ateliers dont une imprimerie Ras (45 sal.) et les emballages plastiques Flo Pak (35 sal.), ainsi que deux supermarchés Atac (65 sal.) et Intermarché (45 sal.), la blanchisserie Grenelle-Service (50 sal.), la maintenance de matériel de laboratoires pharmaceutiques Gilson (200 sal.).

La population communale était de 1 800 à 2 000 hab. au 19e s. et augmente depuis l’entre-deux-guerres; elle a atteint 4 400 hab. en 1936, 12 800 en 1962, 24 800 en 1982 et a ralenti sa progression. La mairie est traditionnellement dirigée par la gauche; le maire est Didier Vaillant, socialiste, également conseiller général. Villiers-le-Bel est le siège de la communauté d’agglomération du Val-de-France, groupement intercommunal du Val-d’Oise associant 4 communes et 139 600 hab. Le canton a 40 400 hab., 2 communes avec Arnouville-lès-Gonesse, 1 014 ha.


Arnouville-lès-Gonesse

13 000 hab. (Arnouvillois), 284 ha, commune du Val-d’Oise dans le canton de Villiers-le-Bel, au sud-est du chef-lieu. Son territoire occupe un espace triangulaire entre Sarcelles et Gonesse. Il est bordé au sud par la vallée du Rosne, flanquée d’un long espace vert où trône le château du 18e s., et où a pris place un institut médico-professionnel; la mairie est excentrée dans ce quartier méridional et a dû être relayée au nord par une mairie annexe. Le Rosne conflue à la pointe sud de la commune avec le Crould, mais en souterrain. La face nord-ouest de la commune est longée par la principale voie ferrée de Paris vers le Nord, qui offre une gare du RER D (Villiers-le-Bel, Gonesse, Arnouville) près de laquelle est la Galerie Mittenberg. Deux églises arméniennes, une orthodoxe et une catholique, sont au centre du territoire.

La ville a un collège et un lycée publics, un collège privé, une maison de retraite; travail temporaire Elite Interim (50 sal.), constructions Bonnevie (45 sal.). L’habitat est principalement pavillonnaire, sauf au sud-est sur l’avenue de la République (D 84) qui fournit la liaison routière principale avec Paris par Saint-Denis. Le nom de la commune était simplement Arnouville jusqu’en 1843. La commune avait alors moins de 200 hab.; elle est passée à 900 en 1911, a fortement crû dans l’entre-deux-guerres (6 900 hab. en 1936) et jusque vers 1970 (11 000 hab.), puis sa population s’est stabilisée, avant d’augmenter à nouveau après 1990.