Canton d'Ambérieu-en-Bugey11 900 hab. (Ambarrois) dont 540 à part, 2 460 ha dont 964 de bois, chef-lieu de canton du département de l’Ain dans l’arrondissement de Belley, 31 km au sud de Bourg-en-Bresse. Le nom semble venir des Ambarres, qui peuplaient la contrée au moment de l’invasion romaine. La ville, «en Bugey» depuis 1955, est au débouché de la cluse de l’Albarine, au pied des reliefs du Bugey qui encadrent celle-ci. C’est un carrefour routier (N 75, N 84, N 504, accès à l’A 42 juste à l’ouest) et ferroviaire, avec une gare de triage et un musée du cheminot. Elle dispose d’un éventail assez complet d’équipements en services et commerces, avec deux lycées publics dont un professionnel, un collège public et un privé, une clinique mutualiste (80 lits) et une privée, une maison de retraite (85 lits), un supermarché Champion (120 sal.) et un magasin Mr.Bricolage (40 sal.), une entreprise de spectacles (BG, 85 sal.); publicité Adrexo (50 sal.). Elle a aussi quelques industries: bétonnières Guy Noël (90 sal.), mécanique AMB (Ateliers mécaniques du Bugey, 50 sal.), viandes Beauvallet (60 sal.), confection Prg Cofalex (40 sal.); transports par autocars Philibert (75 sal.) et de marchandises Ortrans (50 sal.), Tragec (50 sal.) et Cordier (45 sal.), travaux publics Brunet (130 sal.); la Sncf déclare 500 employés et l’armée de l’air entretient une base aérienne (278). Une partie des travailleurs sont toutefois attirés par le parc de la Plaine de l’Ain et la centrale électrique du Bugey. Le finage monte au SE jusqu’au mont Charvet (749 m), au-delà des ruines du château féodal de Saint-Germain, et au NE presque jusqu’au mont Luisandre (805 m); près de celui-ci, le hameau des Allymes abrite un château médiéval du 14e s., carré à deux tours, restauré et qui accueille des manifestations culturelles. Ambérieu, qui n’est «en Bugey» que depuis 1955, avait 4 000 hab. en 1900, 7 200 en 1954 et n’a cessé de croître tout au long du 20e siècle. Le canton a 19 000 hab., 8 communes, 10 495 ha dont 2 791 de bois: il va de la vallée de l’Ain à l’ouest aux premiers reliefs du Bugey à l’est. Saint-Denis-en-Bugey et Ambronay complètent l’agglomération d’Ambérieu. Château-Gaillard (1 400 Châteaugaillardans, 1 606 ha), 4 km au NO d’Ambérieu dans la plaine, a reçu l’échangeur avec péage de l’A 42, et l’aérodrome d’Ambérieu, doté d’une piste de 2 000 m et d’un aéroclub, et qui est utilisé par la Base aérienne 278, chargée de la maintenance d’avions militaires; fabrique de cosmétiques Alpol (55 sal., groupe Dewavrin). La commune n’avait que 450 hab. en 1970 et croît depuis; elle a gagné 230 hab. de 1999 à 2004 (+17%). À l’angle SO, près du confluent de l’Ain et de l’Albarine, Saint-Maurice-de-Rémens (650 hab. dont 45 à part, 1 035 ha) abrite le camp militaire des Fromentaux, qui servit de camp de regroupement de prisonniers durant la dernière guerre. Au village, le château du 18e s. fut celui de l’enfance de Saint-Exupéry et abrite depuis 1999 un musée de l’air et de l’espace. 2 200 hab. (Ambrunois), 3 355 ha dont 726 de bois, commune du département de l’Ain dans le canton d’Ambérieu-en-Bugey, 5 km au nord du chef-lieu. La ville est connue par son abbaye bénédictine, apparue vers 600 et dont les bâtiments sont surtout du 13e au 15e s., avec église et cloître du gothique flamboyant; elle abrite un Centre culturel de rencontres et il s’y tient chaque année des festivals de musique baroque très fréquentés. Ambronay a aussi un institut médico-éducatif (itep) au château de Saint-Graz, un transporteur (Tag, 35 sal.). La commune atteint à l’ouest la rive gauche de l’Ain, près de laquelle sont la gare et un camp militaire; celui-ci fut doté d’un établissement spécialisé du Commissariat de l’armée de terre (Escat) pour le ravitaillement des armées, fermé en 2007 au profit de Roanne. Ambronay n’avait que 1 000 hab. en 1960 et sa population a crû ensuite, mais modérément depuis 1995 (+75 hab. de 1999 à 2004). 2 000 hab. (San-Deniens), 261 ha, commune du département de l’Ain dans le canton d’Ambérieu-en-Bugey, juste au sud-ouest du chef-lieu mais sur la rive gauche de l’Albarine; échangeur N 75-N 84 au sud, collège public. Le village, où habitent de nombreux cheminots, est dominé par le relief méridional de la cluse de l’Albarine. La tour Saint-Denis, reste du château fort du 14e s., se voit dans la cluse. Le nom de la commune a été fixé en 1895; auparavant il était Saint-Denis ou Saint-Denis-le-Chosson. La commune a eu 1 100 hab. de 1930 à 1960 et sa population a augmenté surtout après 1980; elle a gagné 110 hab. de 1999 à 2005. |