Canton de Bâgé-le-Châtel

Bâgé-le-Châtel

820 hab. (Bagésiens), 88 ha, chef-lieu de canton du département de l’Ain dans l’arrondissement de Bourg-en-Bresse. Le village, au sein d’une commune minuscule, est resté enfermé dans ses anciens remparts circulaires, dont il reste des éléments et des tours. Il est réputé pour son église romane, assortie d’une tour octogonale et d’un haut clocher; il abrite une maison familiale rurale et le siège de la communauté de communes du pays de Bâgé, qui groupe 9 communes et 11 700 hab. (11 315 ha). La commune a gagné une cinquantaine d’habitants de 1999 à 2007.

Le canton a 13 400 hab., 10 communes, 11 368 ha dont 1 122 de bois. Il est limitrophe de la Saône-et-Loire et bordé par la Saône et la ville de Mâcon. Les seigneurs de Bâgé avaient créé à côté de l’ancienne petite citadelle une «ville» dotée d’un finage étendu: Bâgé-la-Ville est bien plus peuplée que Bagé-le-Châtel. Replonges et Feillens, côté ouest, sont très proches de Mâcon. Saint-André-de-Bâgé (520 Bagésiens, 275 ha) est juste au sud du chef-lieu et fait le pendant de Bâgé-la-Ville, mais en bien plus petit; les carrelages Berry occupent 40 sal., le négoce de légumes CBC Preleco 30 sal.; la population communale croît depuis les 145 hab. de 1962.

Le canton comporte une autre minuscule commune en bord de Saône, Saint-Laurent-sur-Saône (1 700 Saint-Laurentins, 53 ha), qui se limite aux abords mêmes du pont Saint-Laurent devant Mâcon, mais a un petit hôpital (10 lits médicaux, 125 en tout) et une agence de travail temporaire (Ratt, 165 sal.), plus un hôtel-restaurant de 40 salariés relevant du célèbre chef Georges Blanc (Le Saint-Laurent); «sur Saône» a été ajouté en 1958; la commune dépassait 2 000 hab. de 1945 à 1970 et perd des habitants depuis.

Manziat (1 600 Manziatis, 1 263 ha), 8 km au NO du chef-lieu, est sur la route de rive gauche de la Saône en bord de terrasse; mais son finage n’atteint pas la Saône; atelier de plasturgie Courant (100 sal.), machines pour l’industrie plastique Corelco (40 sal.); négoces de fruits et légumes Terre de France (45 sal.) et Val de Saône (25 sal.), restauration d’entreprise RPC (50 sal.). La commune avait 1 700 hab. vers 1850, 1 200 seulement en 1975 et croît depuis.


Bâgé-la-Ville

2 400 hab. (Bagésiens), 3 968 ha dont 528 de bois, commune du département de l’Ain dans le canton de Bâgé-le-Châtel, 1 km à l’est du chef-lieu et 10 km à l’est de Mâcon; elle est surtout résidentielle, et doit en partie sa population à sa grande étendue; elle accueille un collège public. La commune, déjà peuplée de 2 000 hab. au 19e s., avait 1 380 hab. à son minimum de 1968 et croît depuis. Elle a gagné 210 hab. de 1999 à 2004.


Feillens

3 000 hab. (Feillenais), 1 491 ha, commune du département de l’Ain dans le canton de Bâgé-le-Châtel, 4 km au NO du chef-lieu, au bord de la plaine de la Saône, à 3 km de la rive gauche, qu’atteint le finage juste au nord de Mâcon; échangeur de l’A 40. La commune fait partie des banlieues de Mâcon et en tire sa croissance; elle a un collège privé, un Ecomarché (25 sal.); blanchisserie RLD1 (55 sal.); viennoiserie à viandes Roland Monterrat (290 sal.), transports frigorifiques Interlégumes du groupe Ajyr (70 sal.), salaisons Couturier (35 sal.), négoce de fruits et légumes Plaine Saveur (30 sal.); plastiques Polieco (45 sal.), métallerie Matit (25 sal.). Feillens avait déjà 2 600 hab. en 1831; abaissée à 2 000 hab. dans l’entre-deux-guerres, sa population est montée à 2 600 hab. en 1975, a connu une nouvelle croissance dans les années 1990 et se maintient depuis (+60 hab. de 1999 à 2004).


Replonges

2 900 hab. (Replongeards), 1 660 ha, commune du département de l’Ain dans le canton de Bâgé-le-Châtel, 4 km à l’ouest du chef-lieu. La commune, ornée d’une église romane, va des abords de Bâgé à la rive gauche de la Saône et son centre n’est qu’à 5 km à l’est de Mâcon; boulangerie industrielle Panavi (75 sal.), chaudronnerie Lacour (45 sal.), abrasifs SEA (Européenne d’abrasifs, 40 sal.), imprimerie Comimpress (40 sal.), métallerie Soermel Laser (35 sal.), transports frigorifiques Stef (170 sal.) et transports Panalog (50 sal.); Intermarché (40 sal.), service des eaux Sdei (45 sal.). La commune avait eu 2 000 hab. dans les années 1850, 1 500 en 1931, 1 800 en 1960; elle a gagné 180 hab. de 1999 à 2005.